Pas forcément, puisque ça en a dégoûté beaucoup, et que dès qu'ils ont pu, ils ont tout balancé (surtout au Québec).Suliko a écrit : ↑sam. 21 janv. 2017, 22:37Nieriez-vous qu'il était plus facile d'être un catholique fidèle dans la Bretagne ou le Québec des années 50, dans une société encore profondément marquée culturellement et politiquement par le catholicisme, que dans la Bretagne ou le Québec d'aujourd'hui ?
Assurément. mais ce sont deux choses différentes.tout ce que je dis, c'est que foi et identité ne sont pas contradictoires et que l'on peut défendre et transmettre les deux sans aucun problème.
Ce que je ne comprends pas, c'est ce concept d'identité. Des identités, nous en avons de multiples, qui se superposent. Je suis catholique, je suis française, je suis grand-mère, je suis latiniste, je suis fan de ceci et cela, je suis la fille de Jean, la belle-soeur de Joëlle, la marraine de Christophe, la voisine de Jane, etc. etc. Je n'ai pas "une" identité mais une foule d'identités, et je ne me sens pas obligée de les défendre car elles ne sont pas menacées. Bref, je ne comprends même pas la notion d'"identitaire". Quand vous dites "On n'est pas un mauvais catholique pour avoir une opinion négative des flux migratoires actuels et du multiculturalisme", je suis bien d'accord, car la politique et la foi sont des domaines différents !