Le ton sur lequel vous parlez à propos de ces religieux sans habit n'est vraiment pas le signe de l'acceptation, vous semblez être dans le reproche vis à vis d'eux. C'est pourquoi je vous invite à l'accueil du choix individuel de chacun.François2.0 a écrit :Constater, et préférer une chose plutôt qu'une autre ne signifie pas ne pas accepter. Ex.: Si mon fils choisit de faire du football alors que j'aurai préféré qu'il fasse du rugby, cela ne signifie pas que je n'accepte pas son choix, vous saisissez?axou a écrit :et pourquoi ne pas tout simplement accepter la diversité dans l'Eglise ?
axou a écrit :Il m'arrive de participer à des stages de développement personnel (Enéagramme) ou tout le monde se tutoie, sauf les quelques religieux présents en tenue que tout le monde vouvoie et appelle Père Machin..Je me dis alors qu'ils sont un peu esclaves de leur statut et que dans de tels lieux, il serait bon qu'ils tombent la robe" et participent simplement comme tous les autres, simplement humains dans leur vérité et nudité.l'habit religieux peut être une protection qui n'est pas toujours bienvenu.
J'accepte la diversité sur l'habit des prêtres, je trouve cela riche que certains le portent et d'autres non. Je pense simplement qu'il y a des lieux pour le porter et d'autres non mais effectivement ils sont libres. Je constate que l'habit peut servir de protection dans certains cas, ce qui me donne une explication du choix inverse. Certains veulent rester comme tout le monde, sans passe-droit. Je n'ai pas de réponse toute faite, je réfléchis suite à la question que vous avez posé.François2.0 a écrit : Quid de la diversité dont vous faisiez état dans les lignes ci-dessus et de son acceptation?
Il m'arrive également d'assister à des réunions associatives, professionnels etc... Certaines personnes de par leur age, leur statut, ou autre sont vouvoyées, cela signifie t-il systématiquement, que ces personnes soit plus rigides, que l'ambiance de cette réunion soit moins bonne qu'une autre ou tout le monde se tutoierait, pas certain.
[/quote]François2.0 a écrit : Quant à la supposé servilité des prêtres due à leur statut, je ne vous ferais pas l'affront de vous rappeler les voeux qu'ils ont prononcés, et que de facto ils sont censés être bien plus soumis à Dieu qu'un laïc, si vous considérez cette soumission comme un esclavage, libre à vous.
Se refuser à tutoyer un prêtre parce qu'il porte une soutane, le clergyman, plutôt qu'un survêtement et une casquette (si, si j'en ai vu, et pas pour aller faire du sport) est un peu réducteur, et fait preuve d'une sorte de mépris, vous ne trouvez pas?
je ne suis pas concernée par les propos que vous tenez ici, vous extrapolez.
Oui, je ne souhaite pas l'uniformisation, je souhaite que les uns et les autres fassent selon leur coeur, sans être jugés. Cela ne m'empêche pas de réfléchir, comme vous nous y invitez, sur les raisons profondes des uns et des autres à porter l'habit. Et il me semble qu'il y a des lieux et des circonstances plus ou moins propices à le porter ou non. Dans les deux cas d'ailleurs.François2.0 a écrit : Vous qui visiblement, ne voulez pas "d'uniformisation", et laissez libre choix à chacun de choisir, nous présentez une vision plutôt totalitaire de cette liberté, je trouve cela assez paradoxal.
Cela fait quand même maintenant un siècle et demie que l'on passe la Bible au crible de la méthode historico-critique, que l'on s'efforce de lire le texte dans son contexte historique et social. La lecture littérale est une voie assez directe vers le fondamentalisme, c'est le drame que vit l'Islam actuellement. En christianisme, nous n'en somme plus là, heureusement.François2.0 a écrit : Ah, je ne le savais pas. Et qui a décidé que ce verset de l'Evangile n'avait plus de sens à notre "époque"?
Qui décide quel verset de l'Evangile est encore compatible ou pas avec l'époque, notre religion, les mentalités?
Le sens de ce verset, qui n'est pas une parabole, ne peut-être que littéral.
Lorsque Jésus nous dit: "Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée.(...)Tu aimeras ton prochain comme toi-même" (Mt 22,37-39).
Personne ne vient dire que le sens littéral de ce verset n'est plus compatible avec notre "époque", ou encore qu'il y'a autre chose à en extraire.
Si l'un d'entre vous possède une Bible mise à jour, compatible avec notre "époque", qu'il me fasse signe.
Bien à vous,
Axou