D'accord. Même quand il parle de l'indissolubilité du mariage il parle dans un certain contexte social. Mais maintenant, notre contexte social est completement différent. Les chrétiens et les chrétiennes sont-ils tenus par les même dispositions apostolique ringardes d'un temps révolu ?
Sauf, cher Altior, que vous lisez là la Sainte Bible comme un protestant.
A Corinthe, seule les prostituées, courtisanes et autres femmes de mauvaises vies ne se couvraient pas les cheveux. Se couvrir les cheveux était une marque de modestie, de simplicité et l'opposé du dévergondage.
L'esprit de la lettre, c'est donc : il est bon que les femmes, et tout particulièrement dans le contexte de la sainte liturgie, s'habillent de façon simple et évitent toute provocation. Donc oui,
le commandement apostolique est de tout les âges, y compris le nôtre. Mais il s'ouvre tout à fait à des interprétations culturelles. Les cheveux au vent aujourd'hui ne sont aucunement synonyme de provocation et de dévergondage. Aujourd'hui le problème serait plutôt, si je peux me permettre, la profondeur des décolletés ou la taille des jupes, qui sont parfois... déconcertants - et, avouons le, qui n'aident pas les jeunes hommes à rester concentrés sur les mystères sacrés (blablaayatollahnejugezpaspatriarcatbouuuuh).
Après je n'ai rien, au contraire, contre la mantille, hein. Mais je ne crois pas qu'elle soit fondé sur un
moralia univoque comparable à l'indissolubilité du mariage.
Héraclius -