Ah, me voilà démasqué !Cependant, je me serais attendu à ce qu'Harfang cite ses références au lieu de s'approprier des textes et de les publier comme étant de son cru... Au mieux, c'est présenté tendancieusement, au pire c'est de la malhonnêteté intellectuelle.
Non, plus sérieusement, je n'ai pas tenu à préciser ma "source" pour plusieurs raisons :
1- Pour ne pas polluer la discussion et éviter les hors-sujets (c'est ce qui est en train de se passer).
2- Pour pouvoir remanier librement le texte.
3- Pour ne pas que l'on déduise une filiation entre moi et le présent blog, car si je trouve certains textes intéressants, je suis loin d'adhérer à tout ce qui s'y écrit.
4- Parce que le sujet n'étant pas un concours littéraire ou philosophique, que ce soit moi où quelqu'un d'autre qui l'ait rédigé, cela ne change pas le fond des arguments, et au final ça importe peu.
D'autre part, la manière dont est présentée l'argumentation est volontairement ambigüe pour laisser supposer qu'elle n'est pas purement de moi. Il y a au moins un doute qui permette de le penser ; donc il apparait clairement que je ne cherche pas tant à "étaler mon génie" qu'à soulever une question délicate.
Vous vous trompez : si je ne peux nier une certaine proximité de sensibilité avec Mgr Lefebvre, je n'ai jamais fait partie de ses admirateurs, et encore moins de ses disciples et fidèles. Je réprouve le caractère schismatique de la FSSPX, même si elle peut se comprendre comme réaction (maladroite) face au chaos post-conciliaire. En effet, rien, absolument rien ne peut justifier le schisme, pas même la Messe tridentine, le latin ou la soutane ! De ce fait, je ne peux que m'éloigner des positions lefebvristes... J'ai une trop haute idée du Pape et de l'Autorité pour me laisser couler vers les travers d'un mouvement excommunié ; Dieu m'en préserve !De toute façon, Harfang n'a jamais non plus fait mystère, où je me trompe, de sa sympathie pour Mgr Lefebvre - à tout le moins de son absence de sympathie pour Vatican II...
Dans la partie "controverses", un article nous invite à nous convaincre que Vatican II est un concile schismatique... il faudrait lire tous les articles pour se faire une idée...
Aussi, je proteste énergiquement de ma plus entière fidélité et soumission à Rome, au Pontife romain Benoît XVI et au magistère de l'Église, Vatican II comprit. Je ne pourrais vivre, à l'instar de Bernanos, un seul instant en dehors de l'Église, vis-à-vis de laquelle je n'ai jamais cessé de me déclarer le fils docile et obéissant. Je repousse donc avec la plus grande force toute accusation de schisme ou d'hétérodoxie : je ne peux souffrir pareils reproches. Si je défends l'idée d'une culpabilité spéciale du judaïsme pharisaïque dans la mort du Christ, ce n'est pas par esprit de Fronde, mais parce que premièrement ce n'est pas un point dogmatique (ou alors il suffit de me le montrer et je ferais ma soumission), et que d'autre part cette thèse se retrouve chez certains Père de l'Église, chez certains auteurs, dans la bouche de certains Papes et qu'elle s'est trouvée dans la conscience collective de la Chrétienté du Moyen-Âge et de l'époque moderne : il n'y a que récemment que nous avons fait un virage radical sur cette question. Pourquoi ? Comment ? Est-ce légitime ? Voilà le point de départ de ma réflexion à ce sujet.