Rencontre avec le Christ à l'heure de la mort ?

« Assurément, il est grand le mystère de notre religion : c'est le Christ ! » (1Tm 3.16)
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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mar. 12 janv. 2016, 18:23

Arnaud Dumouch a écrit :S'il avait demandé pardon à Lazare vous auriez répondu : Et alors, c'est trop tard pour que ce repentir conduise au paradis.
Je ne rajoute pas des "si" à l'Evangile.

Comme dit Jean Pierre Foucault c'est mon dernier mot :

Maintenant si tous les pères de l'Eglise ne vous ont pas convaincu, pas instruit que je suis, je me vois mal vous faire comprendre qu'en définitive il n'y a pas d'erreur de leur part sur ce point.

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mar. 12 janv. 2016, 18:32

Mac a écrit :
Arnaud Dumouch a écrit :S'il avait demandé pardon à Lazare vous auriez répondu : Et alors, c'est trop tard pour que ce repentir conduise au paradis.
Je ne rajoute pas des "si" à l'Evangile.


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Bien sûr que si. Pour preuve, je vous cite :

Il a soif de l'eau de la grâce >>> Votre interprétation : c'est juste pour le plaisir.
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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mar. 12 janv. 2016, 18:41

Arnaud Dumouch a écrit :Il a soif de l'eau de la grâce >>> Votre interprétation : c'est juste pour le plaisir.
Non, le riche ne veut pas souffir, mais les démons non plus.
Mais il ne demande pas pardon ce riche. Il ne peut plus, or c'est la première chose qu'il aurait du faire.
En plus vous discréditez les père de l'Eglise qui sont de grands savants.

Si c'est pour ironiser inutilement abstenez-vous cela ne vous fera pas de mal.

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mar. 12 janv. 2016, 20:58

Mac a écrit :
Arnaud Dumouch a écrit :Il a soif de l'eau de la grâce >>> Votre interprétation : c'est juste pour le plaisir.
Non, le riche ne veut pas souffir, mais les démons non plus.
Mais il ne demande pas pardon ce riche. Il ne peut plus, or c'est la première chose qu'il aurait du faire.
En plus vous discréditez les père de l'Eglise qui sont de grands savants.

Si c'est pour ironiser inutilement abstenez-vous cela ne vous fera pas de mal.

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Le fait de faire des morts des gens coincés, n'ayant plus de liberté, est étrange. C'est effectivement une théorie scolastique.
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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Cinci » mer. 13 janv. 2016, 0:57

Libremax,
L'idée étant que le péché mortel soit à considérer comme un acte qui engage la personne toute entière dans le refus de Dieu, et non pas une faute dont la valeur serait réductible à tel ou tel acte concret. Ici Jean-Paul II ne parle pas de la possibilité ou de l'impossibilité d'implorer encore le pardon de Dieu au-delà du trépas. Il ne se prononce pas contre l'idée des théologiens cités.
Il ne se prononce pas contre? Il en faisait une critique. Il signalait que leur position était «hasardeuse» sur le plan de l'éducation des consciences, pourrait-on dire. Implorer le pardon au-delà du trépas? Qu'est-ce que ça signifie?


Le pape tenait à rappeler :
  • «Les actes humains sont des actes moraux parce qu'ils expriment et déterminent la bonté ou la malice de l'homme qui les accomplit. Ils ne produisent pas seulement un changement d'état d'éléments extérieur à l'homme, mais, en tant que délibérément choisis, ils qualifient moralement la personne qui les accomplit et ils en expriment la physionomie spirituelle profonde, comme le note de façon suggestive Grégoire de Nysse.

    Tous les êtres soumis au devenir ne demeurent jamais identiques à eux-mêmes, mais ils passent continuellement d'un état à un autre par un changement qui s'opère en bien ou en mal [...] Or être sujet au changement c'est naître continuellement [...] Mais ici la naissance ne vient pas d'une intervention étrangère, comme c'est le cas pour les êtres corporels [...] Elle est le résultat d'un choix libre et nous sommes ainsi en un sens nos propres parents, nous créant nous-mêmes tels que nous voulons être, et, par notre volonté, nous façonnant selon le modèle que nous choisissons.» (Splendeur de la vérité, 71)

Arnaud :
Non ma position ne porte pas sur la distinction péché mortel/péché véniel mais sur la distinction entre péché mortel contre l'Esprit et péché mortel de faiblesse (pardonnable). Il y a donc des péché mortels qui séparent de Dieu et du prochain, mais qui ne sont pas entièrement lucides et volontaires.
Oui, vous introduisez un distinguo dans la catégorie du péché mortel. Vous ferez bien intervenir un troisième terme : le péché mortel de faiblesse qui ne serait pas entièrement lucide et volontaire. Un péché mortel qui n'en serait pas vraiment un, pas comme chez les théologiens médiévaux, direz-vous.

Un sujet qui meurt en état de péché mortel ne descend plus immédiatement aux enfers pour souffrir la peine de l'enfer, comme stipulé dans le catéchisme, Mais, une fois délivré de son corps de péché, l'âme qui serait ainsi mieux en mesure de juger optera pour Dieu si, du moins, son péché mortel y aura été commis juste du fait d'une faiblesse/limitation provenant de la chair.

Jean-Paul II :
  • «Au cours de l'assemblée synodale, certains Pères ont proposé une distinction tripartite des péchés : il conviendrait de les classer en péchés véniels, graves et mortels. Cette distinction pourrait mettre en lumière le fait que, parmi les péchés graves, il existe une gradation. Mais il reste toujours vrai que la distinction essentielle et décisive est celle entre le péché qui détruit la charité et le péché qui ne tue pas la vie surnaturelle : entre la vie et la mort il n'y a pas de place pour un moyen terme.» (La réconciliation et la pénitence, numéro 17)
Conservateur, le pape s'en tenait à la doctrine traditionnelle. Un péché sera mortel ou pas. Tout l'enjeu de ses interventions pastorales portait sur le fait que nous aurions pratiquement perdu le sens du péché en Occident.

Tout le numéro 18 de son document portait sur l'insensibilité croissante des gens à l'égard de la gravité réelle que constitue le péché.
  • «... Pie XII a pu déclarer un jour, dans une expression devenue presque proverbiale, que «le péché de ce siècle est la perte du sens du péché,» [...] A cause d'une extrapolation indue des critères de la science sociologique, on en vient, comme j'y ai déjà fait allusion, à reporter sur la société toutes les fautes dont l'individu est déclaré innocent. Également, une certaine anthropologie culturelle, à son tour, à force de grossir les conditionnements indéniables et l'influence du milieu et des conditions historiques sur l'homme, limite sa responsabilité au point de ne pas lui reconnaître la capacité d'accomplir de véritables actes humains et, par conséquent, la capacité de pécher.

    Le sens du péché disparaît facilement sous l'influence d'une éthique dérivée d'un relativisme historique. Il peut s'agir de l'ethique qui relativise la norme morale, niant sa valeur absolue et inconditionnelle, et niant par conséquent qu'il puisse exister des actes intrinsèquement illicites, indépendamment des circonstances oû ils sont posés par le sujet. Il s'agit d'un véritable ébranlement et d'une baisse des valeurs morales, et le problème ce n'est pas tellement l'ignorance de l'ethique chrétienne, mais plutôt celui du sens des fondements et des critères de l'attitude morale. L'effet de cet ébranlement ethique est toujours aussi d'étouffer à ce point la notion du péché qu'on en fini presque par affirmer que le péché existe, mais qu'on ne sait pas qui le commet.»

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mer. 13 janv. 2016, 1:19

Arnaud Dumouch a écrit :Si on lit bien Benoît XVI (Spe Salvi 44-45), le riche est au purgatoire, pas en enfer...
45. Cette idée vétéro-juive de la condition intermédiaire inclut l'idée que les âmes ne se trouvent pas simplement dans une sorte de détention provisoire, mais subissent déjà une punition, comme le montre la parabole du riche bon vivant, ou au contraire jouissent déjà de formes provisoires de béatitude. Et enfin il y a aussi l'idée que, dans cet état, sont possibles des purifications et des guérisons qui rendent l'âme mûre pour la communion avec Dieu. L'Église primitive a repris ces conceptions, à partir desquelles ensuite, dans l'Église occidentale, s'est développée petit à petit la doctrine du purgatoire.
Vous avez fait une erreur de lecture apparemment :

BENOÎT XVI
ANGÉLUS
Castel Gandolfo
Dimanche 26 septembre 2010

Chers frères et sœurs,

Dans l'Évangile de ce dimanche (Lc 16, 19-31), Jésus raconte la parabole de l'homme riche et du pauvre Lazare. Le premier vit dans le luxe et dans l'égoïsme, et quand il meurt, il finit en enfer.
http://w2.vatican.va/content/benedict-x ... 00926.html

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Cinci » mer. 13 janv. 2016, 1:42

Sainte Faustine, Petit journal 1697.

J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. La miséricorde divine atteint plus d’une fois le pécheur au dernier moment, d’une manière étrange et mystérieuse. A l’extérieur, nous croyons que tout est fini, mais il n’en est pas ainsi. L’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême, se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! Que la miséricorde divine est insondable !

Mais horreur! Il y a aussi des âmes, qui volontairement et consciemment, rejettent cette grâce et la dédaignent. C’est déjà le moment même de l’agonie. Mais Dieu, dans sa miséricorde, donne à l’âme dans son for intérieur ce moment de clarté. Et si l’âme le veut, elle a la possibilité de revenir à Dieu. Mais parfois, il y a des âmes d’une telle dureté de cœur qu’elles choisissent consciemment l’enfer. Elles font échouer non seulement toutes les prières que d’autres âmes dirigent vers Dieu à leur intention, mais même aussi les efforts divins. »
Le problème c'est que vous ferez dire à Sainte Faustine plus qu'elle ne dit dans son journal, Arnaud. La critique vous aura certainement été faite à ce sujet.

Sainte Faustine ne fait pas positivement allusion à un quelconque passage de la mort, comme si elle devait nous dire : la personne est physiquement morte mais le stade du trépas n'est pas tout à fait achevé et alors que l'âme est affranchie du corps, bénéficiant d'une vision de Jésus, elle peut enfin se déterminer pour le bien.

En lisant le journal, moi je pourrais comprendre que la soeur polonaise évoquait bien juste le dernier instant de la vie du mourant. Alors que le patient sombre dans le coma et qu'un observateur pourrait le croire mort, la conscience du mourant peut encore être éclairée par un rayon de la grâce divine. Dans ce moment extrême, la personne peut encore se repentir. La soeur Faustine ne ferait que redire à sa façon ce que le curé d'Ars disait également, et lui avec son mot fameux au sujet du suicidé qui se lance dans la rivière du haut du pont. Nous ne savons pas si le suicidé ne sera pas repenti de son geste, tandis qu'il franchit l'espace entre le pont et la surface de l'eau. C'est un point de vue traditionnel. Elle dit qu'il ne faut pas toujours se fier aux apparences.

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Cinci » mer. 13 janv. 2016, 2:53

47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec le Christ est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation certainement douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et avec cela totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.[39] Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il pourrait être à la fin pour nous tous seulement un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1).
On peut lire l'encyclique de Benoit XVI comme un commentaire tout à fait traditionnel.

Notre pape émérite nous parle ici de la doctrine du purgatoire. Il fait allusion à ce Jour dont l'Apôtre Paul parlait aussi, avec cette histoire de feu qui détruit la paille sèche. Le baptisé qui aura enligné sa vie sur Dieu peut traverser cette étape de l'heureuse souffrance qui débouche sur la Vie éternelle.

Benoit XVI ne nous expliquera pas, là-dedans, qu'un baptisé indécis, qui se demande encore si la foi serait une chimère («Je n'ai pas tellement confiance aux curés»), qui meurt en état de péché mortel (il vit en union libre depuis dix ans, aura déjà incité une amie à avorter en 1980; chose pour laquelle il ne se sera jamais repenti depuis, ni confessé ni rien - «Il y avait de bonnes raisons. O.K.», qui ne va jamais à la messe («Pas le temps! Puis il y a le foot à la télé ...») doit bénéficier d'une vision de Jésus qui va nécéssairement permettre à notre homme de se racheter dans ce nouvel état inconnu jusqu'ici.

Laisser penser que Jésus devrait nécessairement permettre à un tel sujet cf. baptisé catholique d'Occident; ayant vécu soixante ans à cent mètre d'une église ou à cinq cent pas d'un confessionnal; n'ayant jamais cru bon s'intéresser pour vrai aux sacrements («Je m'arrange avec Jésus, il me comprend»); un sujet pour lequel nous dirions que la chair gagnait chez lui toutes les batailles, d'avoir enfin la chance de se sauver dans la «zone crépusculaire» : ce serait une affirmation drôlement hasardeuse. Ce serait un peu comme excuser d'avance les gens de mépriser l'Église («La chair, une faiblesse, que voulez-vous? J'ai été traumatisé par un curé quand j'avais cinq ans. Il est parfaitement normal que je boycott la messe! J'ai une bonne excuse. C'est de la faute aux curés ... »)

Il serait plus normal que les autorités dans l'Église incitent les baptisés à s'affranchir du péché maintenant, à ne pas craindre d'utiliser le prie-Dieu, d'avouer leurs fautes, Là-dessus, la rédaction du catéchisme de l'Église catholique, je dois dire, n'est pas trop rassurante à l'égard des fidèles tièdes, des catholiques de cafétéria ou pour celui qui n'arrive plus à se souvenir si c'était avant l'année 1960 ou après la dernière participation réelle à une messe.

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mer. 13 janv. 2016, 5:52

Cinci a écrit :
47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur.

On peut lire l'encyclique de Benoit XVI comme un commentaire tout à fait traditionnel.
.
:-D

Et oui ! Comme chacun sait, la doctrine traditionnelle du purgatoire qui sauve, dans le passage, face à l'apparition du Christ, est le fait "de certains théologiens récents"... :siffle:
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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mer. 13 janv. 2016, 9:54

Bonjour Arnaud :)
Arnaud Dumouch a écrit : Et oui ! Comme chacun sait, la doctrine traditionnelle du purgatoire qui sauve, dans le passage, face à l'apparition du Christ, est le fait "de certains théologiens récents"...
Non, ce n'est pas ce que dit Le Pape Benoît XVI. Il ne dit pas que la doctrine traditionnelle du purgatoire est le fait de théologiens récents, ce serait une pure abération.

Le Pape Benoît XVI
47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur.
L'avis de ces théologiens récent porte sur la nature du feu purificateur : c'est le Christ Lui-même.

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mer. 13 janv. 2016, 10:05

Mac a écrit :Bonjour Arnaud :)
Arnaud Dumouch a écrit : Et oui ! Comme chacun sait, la doctrine traditionnelle du purgatoire qui sauve, dans le passage, face à l'apparition du Christ, est le fait "de certains théologiens récents"...
Non, ce n'est pas ce que dit Le Pape Benoît XVI. Il ne dit pas que la doctrine traditionnelle du purgatoire est le fait de théologiens récents, ce serait une pure abération.
C'est ce vue VOUS dites, à savoir que ce passage parlerait de choses anciennes et traditionnelles, pas Benoît XVI.

Quant au fait que le Christ est le feu purificateur, et qu'en le voyant, on voit sa saleté, que cela constitue l'acte du jugement, qu'on peut y trouver le salut, que ce se passe dans un passage non mesurable en temps chronologique, c'est NOUVEAU.

Rien à voir avec le purgatoire APRES LE JUGEMENT, où les gens sont saints et sûrs de leur salut.
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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mer. 13 janv. 2016, 10:53

Arnaud Dumouch a écrit :Rien à voir avec le purgatoire APRES LE JUGEMENT, où les gens sont saints et sûrs de leur salut.
Oui, les gens saints au purgatoire, c'est nouveau!!

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mer. 13 janv. 2016, 10:55

Mac a écrit :
Arnaud Dumouch a écrit :Rien à voir avec le purgatoire APRES LE JUGEMENT, où les gens sont saints et sûrs de leur salut.
Oui, les gens saints au purgatoire, c'est nouveau!!

Fraternellement. :coeur:
Tous les gens qui sont au purgatoires sont saints et ils ont la certitude définitive qu'ils entreront dans la vision béatifique dès qu'ils auront terminé leur purification (Constitution Benedictus Deus, pape Benoît XII).
Arnaud

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Mac » mer. 13 janv. 2016, 11:09

Arnaud Dumouch a écrit :Tous les gens qui sont au purgatoires sont saints ..
Catéchisme catholique :

Art. 1030 & 1031 :

Ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel.
L'Eglise appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L'Eglise a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence et de Trente. La tradition de l'Eglise, faisant référence à certains textes de l'Ecriture (1), parle d'un feu purificateur :

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Re: La théologie d'Arnaud Dumouch est-elle fiable ?

Message non lu par Arnaud Dumouch » mer. 13 janv. 2016, 11:22

Mac a écrit :
Arnaud Dumouch a écrit :Tous les gens qui sont au purgatoires sont saints ..
Catéchisme catholique :

Art. 1030 & 1031 :

Ceux qui meurent dans la grâce et l'amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu'assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d'obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel.
L'Eglise appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L'Eglise a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence et de Trente. La tradition de l'Eglise, faisant référence à certains textes de l'Ecriture (1), parle d'un feu purificateur :

Fraternellement. :coeur:
Si vous appelez sainteté, sainteté parfaite, alors ils ne sont pas saints aux purgatoire.

Si vous appelez sainteté "amour de charité totale pour Dieu et le prochain", certaines dettes de peine restant à payer, alors les âmes du purgatoire sont saintes.

Rien de tel dans ce passage de Spe SAlvi 47, où on est face à un autre problème : des âme qui rencontrent le Christ dans le passage, au moment du jugement individuel, et qui trouvent salut et purification dans cette rencontre. C'est autre chose.
Arnaud

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