Homélies du Pape François

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etienne lorant
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » lun. 14 sept. 2015, 19:19

Fête de l'exaltation de la Sainte Croix

En la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, le Pape a mis les fidèles en garde contre les séductions du diable qui nous conduisent à la ruine. Le protagoniste de l’Evangile du jour est le serpent. La Genèse nous fait découvrir le serpent le plus malin qu’il soit, « un enchanteur, qui sait nous fasciner » mais cette capacité de séduction nous détruit, a affirmé François. La Bible nous dit que c’est un menteur, un jaloux. « En raison de l’envie du diable, du serpent, est arrivé le péché du monde. »

Le mal séduit et enchante mais c’est un mauvais payeur.

« Il te promet mille choses, mais quand c’est l’heure de payer, il te paie mal, c’est un mauvais payeur. Saint Paul se fâche ainsi avec les chrétiens du pays Galate : ‘Stupides Galates qui vous a donc ensorcelés ? Vous qui étiez appelés à la liberté, qui vous a séduits ?’ Ceux-là, répond-il, c’est le serpent qui les a corrompus. Ce n’est pas une chose nouvelle, c’était dans la conscience du peuple d’Israël ».

Le Saint-Père s’arrête ensuite sur le fait que le Seigneur ait dit à Moïse d' ériger « un serpent de bronze », expliquant que celui qui le regarderait serait sauvé. Ceci est une métaphore, mais aussi une promesse, explique François. Une promesse qui n’est pas facile à comprendre. Jésus en personne explique à Nicodème que « comme Moïse fait ériger le serpent dans le désert, ainsi doit être porté aux nues le Fils de l’homme, parce que quiconque croit en Lui aura la vie éternelle. Donc ce serpent de bronze est une représentation de Jésus élevé sur la Croix »

Jésus a pris sur Lui tous nos péchés

Pourquoi le Seigneur a-t-il recours à cette image laide et méchante ?, interroge François. Simplement parce qu’Il est venu pour prendre sur lui tous nos péchés, devenant le plus grand des pécheurs, sans avoir commis aucune faute. Saint Paul nous dit qu’Il s’est fait pécheur pour nous, il s’est fait serpent. « Il a pris nos péchés pour nous sauver, voilà ce que signifie le message de la liturgie de la Parole d’aujourd’hui, le chemin de Jésus ».

Dieu s’est fait homme et il a pris sur lui le péché. Saint Paul explique ce mystère aux Philippiens « à qui il voulait tant de bien » : « bien qu’il fut dans la condition de Dieu, il n’a pas retenu avidement son égalité avec Dieu, mais il s’est anéanti lui-même en prenant la condition d’esclave, en se rendant semblable aux hommes ; il s’est abaissé lui-même, se faisant obéissance jusqu’à la mort, et la mort sur la Croix. » (Epitre aux Philippiens, chapitre 2).

Le chemin du chrétiens est de s’abaisser comme Jésus sur la Croix.

Jésus s’est anéanti pour nous, il s’est fait pécheur pour nous, Lui qui ne connaissait pas le péché. Voilà le mystère, explique le Pape. « Il s’est fait serpent, il s’est enlaidi » : « Quand nous regardons Jésus sur la Croix, il existe certes de belles représentations, mais la vérité est autre : il s’était dépouillé de tout, ensanglanté de nos péchés. Telle est le chemin qu’il a décidé de suivre pour vaincre le serpent dans son domaine. Il faut regarder la Croix de Jésus, mais pas ces croix artistiques, bien peintes, il faut regarder la réalité de ce qu’était la croix à cette époque-là. Il faut regarder le parcours choisi par Dieu qui s’est anéanti, abaissé pour nous sauver. C’est aussi cela le chemin du chrétien. Si un chrétien veut aller de l’avant sur la route de la vie chrétienne, il doit s’abaisser, comme l’a fait Jésus. C’est la route de l’humilité, mais aussi celle de prendre sur soi les humiliations, comme l’a fait Jésus. »

A l’occasion de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix, le Pape a ainsi demandé cette grâce à Marie : de pleurer d’amour, de pleurer de gratitude parce que notre Dieu nous a tellement aimé qu’il a envoyé son Fils pour qu’il s’abaisse et s’anéantisse pour nous sauver.
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

http://www.news.va/fr/news/sabaisser-co ... ntations-d
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » mar. 15 sept. 2015, 18:30

(RV) Comme la Vierge Marie, l’Eglise doit être une mère manifestant des gestes d’humilité, de bonté, de pardon et de tendresse, et non une association rigide. C’est ce qu’a affirmé le Pape dans son homélie lors de sa messe quotidienne en la chapelle de la maison Sainte Marthe. L’homélie du Pape commente la Parole de Jésus qui sur la Croix s’adresse « aux disciples qu’il aimait et à Marie »

« Fils, voici ta mère ». On ne peut pas penser à Marie, sans penser à elle en tant que mère. En même temps, assure le Pape, « sa maternité s’élargit dans la figure de ce fils nouveau ; elle s’élargit à toute l’Eglise et à toute l’humanité ».

Dans un monde orphelin, nous avons une mère

« A notre époque, il existe un grand sentiment dans le monde, celui de se sentir orphelin. C’est un monde orphelin. Cette parole a une grande importance, l’importance de Jésus qui dit : ‘Je ne vous laisse pas orphelins, je vous donne une mère’. C’est cela qui fait notre fierté : nous avons une mère, une mère qui est avec nous, nous protège, nous accompagne, nous aide même dans les périodes difficiles. »

Les moines russes, rappelle François, racontent que « dans les moments de turbulences spirituelle, nous devons aller sous le manteau de la Sainte Mère de Dieu » et ainsi la mère « nous accueille et nous protège et ainsi elle prend soin de nous ». Mais cette maternité de Marie va « au-delà d’elle ». Elle est « contagieuse » estime François. De la maternité de Marie, nait une seconde maternité qui est celle de l’Eglise.

Faire sourire un enfant

« L’Eglise est mère. Notre Sainte Mère l’Eglise, qui nous génère dans notre baptême, nous fait croître dans sa communauté et adopte des comportements de mère, l’humilité, la bonté… La Mère Marie et la mère Eglise savent caresser leurs enfants, leur donner de la tendresse. Et envisager l’Eglise sans cette maternité, c’est penser à une association rigide, sans chaleur humaine, orpheline », assure François.

L’Eglise est mère et nous accueille tous comme une mère : une maternité qui s’exprime par l’humilité, l’accueil, la compréhension, la bonté, le pardon et la tendresse. « Là où il y a la maternité, il y a la vie, la joie, la paix, et on grandit en paix. Quand vient à manquer cette maternité, poursuit le Pape, il ne reste que la rigidité, la discipline, on ne sait pas sourire. Or une des choses les plus belles et humaine et de sourire à un enfant et de le faire sourire »

http://www.news.va/fr/news/leglise-est- ... ion-rigide
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » mer. 16 sept. 2015, 19:16

(RV) Comme la Vierge Marie, l’Eglise doit être une mère manifestant des gestes d’humilité, de bonté, de pardon et de tendresse, et non une association rigide. C’est ce qu’a affirmé le Pape dans son homélie lors de sa messe quotidienne en la chapelle de la maison Sainte Marthe. L’homélie du Pape commente la Parole de Jésus qui sur la Croix s’adresse « aux disciples qu’il aimait et à Marie »

« Fils, voici ta mère ». On ne peut pas penser à Marie, sans penser à elle en tant que mère. En même temps, assure le Pape, « sa maternité s’élargit dans la figure de ce fils nouveau ; elle s’élargit à toute l’Eglise et à toute l’humanité ».

Dans un monde orphelin, nous avons une mère

« A notre époque, il existe un grand sentiment dans le monde, celui de se sentir orphelin. C’est un monde orphelin. Cette parole a une grande importance, l’importance de Jésus qui dit : ‘Je ne vous laisse pas orphelins, je vous donne une mère’. C’est cela qui fait notre fierté : nous avons une mère, une mère qui est avec nous, nous protège, nous accompagne, nous aide même dans les périodes difficiles. »

Les moines russes, rappelle François, racontent que « dans les moments de turbulences spirituelle, nous devons aller sous le manteau de la Sainte Mère de Dieu » et ainsi la mère « nous accueille et nous protège et ainsi elle prend soin de nous ». Mais cette maternité de Marie va « au-delà d’elle ». Elle est « contagieuse » estime François. De la maternité de Marie, nait une seconde maternité qui est celle de l’Eglise.

Faire sourire un enfant

« L’Eglise est mère. Notre Sainte Mère l’Eglise, qui nous génère dans notre baptême, nous fait croître dans sa communauté et adopte des comportements de mère, l’humilité, la bonté… La Mère Marie et la mère Eglise savent caresser leurs enfants, leur donner de la tendresse. Et envisager l’Eglise sans cette maternité, c’est penser à une association rigide, sans chaleur humaine, orpheline », assure François.

L’Eglise est mère et nous accueille tous comme une mère : une maternité qui s’exprime par l’humilité, l’accueil, la compréhension, la bonté, le pardon et la tendresse. « Là où il y a la maternité, il y a la vie, la joie, la paix, et on grandit en paix. Quand vient à manquer cette maternité, poursuit le Pape, il ne reste que la rigidité, la discipline, on ne sait pas sourire. Or une des choses les plus belles et humaine et de sourire à un enfant et de le faire sourire »

http://www.news.va/fr/news/leglise-est- ... ion-rigide
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par Marie du 65 » mer. 16 sept. 2015, 19:38

« L’Eglise est mère. Notre Sainte Mère l’Eglise, qui nous génère dans notre baptême, nous fait croître dans sa communauté et adopte des comportements de mère, l’humilité, la bonté… La Mère Marie et la mère Eglise savent caresser leurs enfants, leur donner de la tendresse. Et envisager l’Eglise sans cette maternité, c’est penser à une association rigide, sans chaleur humaine, orpheline », assure François.
J'aime beaucoup la comparaison du Saint Père, ses paroles sont justes et empreintes d'une telle logique à la fois!!

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L'appel de saint Matthieu - Homélie à Holguin, Cuba

Message non lu par etienne lorant » lun. 21 sept. 2015, 18:24

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 9,9-13.
Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.
Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »


Messe célébrée à Holguin, Cuba


Nous célébrons la fête de l’Apôtre et Évangéliste saint Matthieu. Nous célébrons l’histoire d’une conversion. Il nous raconte lui-même, dans son Évangile, comment s’est passée la rencontre qui a marqué sa vie, il nous introduit dans un « jeu de regards » qui est capable de transformer l’histoire.

Un jour, pareil à n’importe quel autre, alors qu’il était assis à la table de perception des impôts, Jésus passait et le vit ; il s’approcha et lui dit : « Suis-moi ». Et lui, se levant, le suivit.

Jésus le regarda. Quelle force d’amour a eu le regard de Jésus pour faire bouger Matthieu comme il l’a fait ! Quelle force ont du avoir ces yeux pour le faire se lever ! Nous savons que Matthieu était un publicain, c'est-à-dire qu’il percevait les impôts des Juifs pour les donner aux Romains. Les publicains étaient mal vus et même considérés comme des pécheurs, si bien qu’ils vivaient marginalisés, méprisés par les autres. On ne pouvait pas manger avec eux, ni parler, ni prier. Pour le peuple ils étaient des traîtres : ils tiraient profit des gens pour donner à d’autres. Les publicains appartenaient à cette catégorie sociale.

Cependant, Jésus s’est arrêté, il n’est pas passé au large à la hâte, il l’a regardé sans hâte, avec paix. Il l’a regardé avec des yeux de miséricorde ; il l’a regardé comme personne ne l’avait fait auparavant. Et ce regard a ouvert son cœur, l’a rendu libre, l’a guéri, lui a donné l’espérance, une vie nouvelle comme à Zachée, à Bartimée, à Marie Madeleine, à Pierre, ainsi qu’à chacun d’entre nous. Bien que nous n’osions pas lever les yeux vers le Seigneur, lui nous regarde en premier. C’est notre histoire personnelle ; de même que beaucoup d’autres, chacun de nous peut dire : moi aussi je suis un pécheur sur qui Jésus a posé son regard. Je vous invite à vous ménager, dans vos maisons ou

à l’église, un moment de silence pour nous rappeler, avec gratitude et joie, les circonstances, le moment où le regard miséricordieux de Dieu s’est posé sur notre vie.

Son amour nous précède, son regard devance nos besoins. Il sait voir au-delà des apparences, au delà du péché, de l’échec ou de l’indignité. Il sait voir au-delà de la catégorie sociale à laquelle nous appartenons. Il voit au-delà cette dignité de fils, parfois salie par le péché, mais toujours présente au fond de notre âme. Il est venu précisément chercher tous ceux qui se sentent indignes de Dieu, indignes des autres. Laissons-nous regarder par Jésus, laissons son regard parcourir nos rues, laissons son regard nous rendre la joie, l’espérance.

Après l’avoir regardé avec miséricorde, le Seigneur dit à Matthieu : « Suis-moi ». Et il se leva et le suivit. Après le regard, la parole de Jésus. Après l’amour, la mission. Matthieu n’est plus le même ; il a changé intérieurement. La rencontre avec Jésus, avec son amour miséricordieux l’a transformé. Et il laisse derrière le comptoir des impôts, l’argent et son exclusion. Avant, il attendait assis pour percevoir les impôts, pour tirer profit des autres ; maintenant avec Jésus il doit se lever pour donner, pour offrir, pour s’offrir aux autres. Jésus l’a regardé et Matthieu a trouvé la joie dans le service. Pour Matthieu et pour tous ceux qui ont senti le regard de Jésus, les concitoyens ne sont pas ceux aux dépens desquels on « vit », dont on use et abuse. Le regard de Jésus génère une activité missionnaire, de service, de don. Son amour soigne nos myopies et nous stimule à regarder au-delà, à ne pas nous arrêter aux apparences ou au politiquement correct.

Jésus va de l’avant, il nous précède, il ouvre le chemin et nous invite à le suivre. Il nous invite à surmonter progressivement nos préjugés, nos résistances au changement des autres, voire de nous-mêmes. Il nous défie jour après jour par la question : crois-tu ? Crois-tu qu’il est possible qu’un percepteur d’impôts devienne serviteur ? Crois-tu qu’il est possible qu’un traître devienne un ami ? Crois-tu qu’il est possible que le fils d’un charpentier soit le Fils de Dieu ? Son regard transforme nos regards, son cœur transforme notre cœur. Dieu est le Père qui cherche le salut de tous ses enfants.

Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés. Et apprenons à regarder comme lui nous regarde. Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté. Sans cesse nous sommes appelés à apprendre de Jésus ; il regarde toujours le plus authentique qui subsiste dans chaque personne, qui est précisément l’image de son Père.

Je sais au prix de quels efforts et au prix de quels sacrifices l’Église à Cuba travaille pour porter à tous, jusqu’aux endroits les plus éloignés, la parole et la présence du Christ. Elles méritent une mention spéciale, les dénommées « maisons de mission » qui, face au manque de lieux de culte et de prêtres, permettent à de nombreuses personnes d’avoir un espace de prière, d’écoute de la Parole, de catéchèse et de vie de communauté. Ce sont des petits signes de la présence de Dieu dans nos quartiers et une aide quotidienne pour rendre vivantes les paroles de l’Apôtre Paul : « Je vous exhorte à vous conduire d’une manière digne de votre vocation : ayez beaucoup d’humilité, de douceur et de patience, supportez-vous les uns les autres avec amour ; ayez soin de garder l’unité dans l’Esprit par le lien de la paix » (Ep 4, 1-3).

Je souhaite maintenant diriger mon regard vers la Vierge Marie, la Vierge de la Charité del Cobre, que Cuba a accueillie dans ses bras et à qui il a ouvert ses portes pour toujours, et je lui demande de maintenir sur tous et sur chacun des enfants de cette noble nation son regard maternel.

Que son « regard miséricordieux » soit toujours attentif à chacun de vous, à vos maisons, à vos familles, aux personnes qui peuvent sentir qu’il n’y a pas de place pour elles. Qu’elle nous garde tous comme elle a gardé Jésus, dans son amour.

http://www.zenit.org/fr/articles/un-jeu ... l-histoire
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par Marie du 65 » mer. 23 sept. 2015, 17:33

Laissons-nous regarder par le Seigneur dans la prière, dans l’Eucharistie, dans la confession, dans nos frères surtout ceux qui se sentent abandonnés, les plus esseulés. Et apprenons à regarder comme lui nous regarde. Partageons sa tendresse et sa miséricorde avec les malades, les prisonniers, les personnes âgées ou les familles en difficulté. Sans cesse nous sommes appelés à apprendre de Jésus ; il regarde toujours le plus authentique qui subsiste dans chaque personne, qui est précisément l’image de son Père.
En lisant ces paroles je m'aperçois que tout est Vérité, Jésus seul est appelé à nous juger, ne nous laissons pas guider par autrui, en tout cas pour moi c'est mon chemin de Vie et personne ne pourra me changer ni me faire douter, je vis ma Foi comme je l'entend et je suis heureuse de la vivre avec Jésus!!!!

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » jeu. 01 oct. 2015, 16:20

Lors de la Messe célébrée jeudi 1er octobre, mémoire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le Pape s’est référé à la première lecture, tirée du livre de Néhémie (8,1-4.5-6.7-12), pour rappeler que le texte constitue «le final d’une longue histoire, de décennies, d’années d’histoire: le peuple d’Israël avait été déporté à Babylone, il était loin de Jérusalem, et depuis des années, des dizaines d’années, il vivait là». Et «beaucoup, beaucoup d’entre eux s’habituèrent à cette vie et oublièrent leur patrie». Mais «il y avait quelque chose en eux qui les faisaient toujours se souvenir».

Toutefois, a poursuivi François, «c’était un souvenir impossible, lointain, un passé qui ne serait jamais revenu». Jusqu’à ce que «Néhémie, un israélite très proche du roi, ne réussisse à avoir la permission de revenir à Jérusalem pour la rebâtir, car elle était entièrement en ruine». C’est ainsi que «commence cette histoire, qui dure des années, du retour à Jérusalem».

«C’est une histoire difficile — a affirmé le Pape –, car ils devaient apporter du bois, ensuite trouver des pierres pour construire les murs, mais là aussi certains ne voulaient pas et détruisaient les nouveaux murs». Ensuite, a poursuivi le Pape, «ils ont détruit les autels des idoles et ont élevé l’autel de Dieu, le temple, lentement». Et «à la fin, arrive ce jour dont nous avons entendu parler aujourd'hui: ils ont trouvé le livre de la Loi».

C’est précisément «Néhémie qui demande au scribe Esdras de le lire devant le peuple, tout le peuple, devant eux sur la place». Et ainsi, «le scribe Esdras, aidé par d’autres scribes, lisait la Loi et ce peuple commença à sentir que le souvenir qu’il avait était vrai». Ce peuple, a expliqué François, «a senti ce que le psaume dit si élégamment: «Quand le Seigneur rétablit le sort de Jérusalem, notre bouche se remplit de sourire». C’était véritablement «un peuple heureux».

Le Pape a indiqué un fait «curieux»: «Tout le peuple pleurait pendant qu’il écoutait les paroles de la Loi: mais il pleurait de joie, il pleurait parce qu’il avait trouvé son identité, il avait retrouvé cette identité qui s’était un peu perdue avec les années de déportation».

Pour le peuple d'Israël cela a été «un long chemin». Ainsi Néhémie recommande: «Ne vous attristez pas, car la joie du Seigneur est votre force». C’est «la joie que donne le Seigneur quand nous trouvons notre identité».

La question posée par François est donc comment faire pour trouver sa propre identité. «Il y a un fil qui te conduit là: il y a la nostalgie, la nostalgie de chez toi». Au point que «quand tu as perdu ce qui était à toi, ta maison, ce qui était vraiment à toi, tu ressens cette nostalgie et cette nostalgie te conduit à nouveau chez toi». Il en a précisément été ainsi pour le peuple d’Israël.

Suggérant un examen de conscience, François a proposé cette réflexion: «Si nous, par exemple, nous sommes rassasiés de nourriture, nous n’avons pas faim; si nous sommes confortables, tranquilles où nous sommes, nous n’avons pas besoin d’aller ailleurs. Et je me demande, et il serait bon que nous nous demandions tous aujourd'hui: suis-je tranquille, content, n’ai-je besoin de rien — spirituellement, j’entends — dans mon cœur? Ma nostalgie s’est-elle éteinte?».

Le Pape a invité à nouveau à regarder le peuple «heureux qui pleurait et était joyeux: un cœur qui n’a pas de nostalgie ne connaît pas la joie». Et «la joie est précisément notre force: la joie de Dieu».

Le passage du livre de Néhémie se conclut par l’image de tout le peuple qui «alla manger, boire et exulter avec une grande joie, car ils avaient compris les paroles qui leur avaient été proclamées». En somme, ils avaient trouvé «ce que la nostalgie leur faisait ressentir» pour «aller de l’avant». En conclusion, le Pape a insisté pour que nous nous demandions tous «comment est notre nostalgie de Dieu: sommes-nous contents ainsi ou ressentons-nous tous les jours ce désir d’aller de l’avant?». Et dans la prière, il a demandé «que le Seigneur nous donne cette grâce: que jamais, jamais, jamais ne s’éteigne dans notre cœur la nostalgie de Dieu».

http://www.news.va/fr/news/messe-a-sain ... e-chez-soi
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par Marie du 65 » jeu. 01 oct. 2015, 18:24

Suggérant un examen de conscience, François a proposé cette réflexion: «Si nous, par exemple, nous sommes rassasiés de nourriture, nous n’avons pas faim; si nous sommes confortables, tranquilles où nous sommes, nous n’avons pas besoin d’aller ailleurs. Et je me demande, et il serait bon que nous nous demandions tous aujourd'hui: suis-je tranquille, content, n’ai-je besoin de rien — spirituellement, j’entends — dans mon cœur? Ma nostalgie s’est-elle éteinte?».
Ces bonnes paroles de Notre Saint Père sont à méditer!!! Je pense que nous avons tous à nous poser la question, est-ce que spirituellement nous avons tout dans notre coeur pour être heureux !
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » ven. 02 oct. 2015, 18:30

Fête des saints anges gardiens

Pour ne jamais nous laisser seuls, Dieu a placé à côté de chacun de nous un ange gardien qui nous soutient, nous défend, nous accompagne dans la vie. C’est à nous de savoir accueillir sa présence en écoutant les conseils, avec la docilité d’un enfant, pour demeurer sur la bonne voie vers le paradis, forts de la sagesse populaire qui nous rappelle que le diable « fait les casseroles mais pas les couvercles ». C’est précisément à la mission d’« ambassadeurs de Dieu » des saints anges gardiens, le jour de leur mémoire liturgique, que François a consacré l’homélie de la Messe célébrée le vendredi 2 octobre, dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

Pour sa réflexion, le Pape est parti de la prière eucharistique IV, parce qu’« il y a une phrase qui nous fait réfléchir ». En effet, « nous disons au Seigneur: "Quand, par sa désobéissance, l’homme a perdu ton amitié, tu ne l’as pas abandonné" ». Et alors, « nous pensons – a suggéré François – au moment où Adam a été chassé du paradis: le Seigneur n’a pas dit "arrange-toi comme tu peux!", il ne l’a pas laissé seul ».

Du reste, a-t-il dit en se référant à la première lecture, tirée du livre de l’Exode (23, 20-23), Dieu « a toujours envoyé des aides: dans ce cas, on parle de l’aide des anges ».

Le Pape a souligné qu’« aujourd’hui, la liturgie nous fait réfléchir sur cela, et aussi sur une forme particulière de compagnie, d’aide que le Seigneur nous a donnée à tous: les anges gardiens ». Chacun de nous, a-t-il expliqué, « en a un; il en a un qui l’accompagne ». Et, a-t-il ajouté, précisément « dans la prière, au début de la Messe, nous avons demandé la grâce que sur le chemin de la vie, nous soyons soutenus par son aide pour ensuite nous réjouir, avec eux, au ciel ».

L’ange gardien « est toujours avec nous et cela est une réalité: c’est comme un ambassadeur de Dieu avec nous ». Ainsi, « quand, par exemple, nous commettons une méchanceté et que nous pensons » être seuls, nous devons nous rappeler qu’il n’en est rien, parce qu’« il est là ». D’où l’importance d’« avoir du respect pour sa présence » et d’« écouter sa voix, parce qu’il nous conseille ». C’est pourquoi, « quand nous entendons cette inspiration " Mais fais cela... c’est mieux... Il ne faut pas faire cela... " », le bon conseil est de l’écouter et de ne pas se rebeller à l’ange gardien. « Mon nom est en lui », a affirmé encore François. Et « il nous conseille, nous accompagne, marche avec nous au nom de Dieu ». C’est toujours le livre de l’Exode qui indique la meilleure attitude: « Si tu écoutes sa voix et tu fais ce que je te dirai, je serai l’ennemi de tes ennemis et l’adversaire de tes adversaires ». Mais « qu’est-ce que cela veut dire? » s’est demandé le Pape. La réponse de Dieu est claire: « Je serai ton défenseur, mais je serai toujours là pour te défendre, te protéger. "Moi!" dit le Seigneur, mais parce que tu as écouté les conseils, l’inspiration de l’ange ».

Dieu nous envoie l’ange – a dit François – pour nous libérer, pour éloigner la crainte, pour nous éloigner du malheur ». Il « demande seulement de l’écouter, de le respecter »; donc « seulement cela: respect et écoute ». Et « ce respect et cette écoute à l’égard de ce compagnon de route s’appelle docilité: le chrétien doit être docile à l’Esprit Saint », mais « la docilité à l’Esprit Saint commence par cette docilité aux conseils de ce compagnon de route ». C’est l’icône de l’enfant que Jésus choisit « quand il veut dire comment doit être un chrétien ».

Ces paroles de Jésus signifient, a expliqué le Pape, « que la docilité à l’égard de ce compagnon de route nous fait devenir comme des enfants: sans orgueil, il nous rend humbles; il nous rend petits; non pas suffisants comme celui qui est orgueilleux et vaniteux. Non, comme un enfant! ». C’est « précisément cela la docilité qui nous rend grands et qui nous porte au ciel ».

En concluant sa méditation, François a demandé au Seigneur « la grâce de cette docilité, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à nos côtés en son nom », afin que nous puissions être « soutenus par son aide, toujours en chemin ».

http://www.news.va/fr/news/messe-a-sain ... et-lenfant
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par Marie du 65 » ven. 02 oct. 2015, 19:24

En concluant sa méditation, François a demandé au Seigneur « la grâce de cette docilité, d’écouter la voix de ce compagnon, de cet ambassadeur de Dieu qui est à nos côtés en son nom », afin que nous puissions être « soutenus par son aide, toujours en chemin ».
Il faut penser que notre Ange Gardien est notre compagnon de tous les jours et que c'est Dieu qui nous l'a donné !!!

Merci Saint Père de nous le rappeler !!!
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » mar. 06 oct. 2015, 16:29

Mardi de la 27e semaine du temps ordinaire

Livre de Jonas 3,1-10.
La parole du Seigneur fut adressée à Jonas :
« Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle. » Jonas se leva et partit pour Ninive, selon la parole du Seigneur. Or, Ninive était une ville extraordinairement grande : il fallait trois jours pour la traverser.
Jonas la parcourut une journée à peine en proclamant : « Encore quarante jours, et Ninive sera détruite ! »
Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu. Ils annoncèrent un jeûne, et tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac.
La chose arriva jusqu’au roi de Ninive. Il se leva de son trône, quitta son manteau, se couvrit d’une toile à sac, et s’assit sur la cendre.
Puis il fit crier dans Ninive ce décret du roi et de ses grands : « Hommes et bêtes, gros et petit bétail, ne goûteront à rien, ne mangeront pas et ne boiront pas.
Hommes et bêtes, on se couvrira de toile à sac, on criera vers Dieu de toute sa force, chacun se détournera de sa conduite mauvaise et de ses actes de violence.
Qui sait si Dieu ne se ravisera pas et ne se repentira pas, s’il ne reviendra pas de l’ardeur de sa colère ? Et alors nous ne périrons pas ! »
En voyant leur réaction, et comment ils se détournaient de leur conduite mauvaise,



(RV) Gardons-nous d’avoir un cœur dur qui ne laisse pas entrer la miséricorde de Dieu. C’est le sens de l’homélie du Pape François de ce mardi matin lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. Avant de rejoindre les pères synodaux pour la suite des travaux du Synode sur la famille, le Pape a exhorté chacun d’entre nous à ne pas résister à la miséricorde du Seigneur, en croyant que nos propres pensées ou une liste de commandements à suivre sont plus importantes.

Commentant la première lecture de ce mardi, tirée du Livre de Jonas, le Pape rappelle que la ville de Ninive se convertit grâce à la prédication du prophète. Ce dernier, personnage têtu, a pourtant résisté aux injonctions de Dieu avant de s’y plier. L’histoire de Jonas et Ninive s’articule ainsi en trois chapitres explique le Pape : « la résistance à la mission que le Seigneur lui confie », l’obéissance et quand on obéit on fait des miracle », et « la résistance à la miséricorde Dieu ».

Jonas est amer car il voit Dieu pardonner aux habitants de Ninive alors qu’il a tout fait comme Dieu le commandait dans son passé. Jonas se ferme ainsi à la miséricorde de Dieu, croyant que sa prédication était plus importante.

« Ce drame, Jésus lui aussi l’a vécu avec les docteurs de la Loi qui ne comprenaient pas pourquoi Il ne laissait pas lapider cette femme adultère. Ils ne comprenaient pas la miséricorde ». Or, « là où est le Seigneur, il y a la miséricorde. Et saint Ambroise ajoutait : là où il y a la rigidité, il y a ses ministres ».

Le Pape a ainsi demandé de prier pour que, à l’approche du jubilé de la miséricorde, les fidèles sachent ce que veut dire la miséricorde.

http://www.news.va/fr/news/francois-die ... a-rigidite
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par etienne lorant » mar. 06 oct. 2015, 16:47

Témoignage personnel :

J'ai suivi tout le "cursus" de théologie de la Miséricorde et, ensuite, j'ai essayé d'obtenir, par pure miséricorde, que la Congrégation reconnaisse la "validité" de ma démarche, ne serait-ce qu'une simple "attestation" - et je ne l'ai jamais obtenue. Or, j'ai pu ouvrir à d'autres la porte de la Congrégation qui demeure fermée pour moi. Je n'ai même pas reçu d'invitation à l'occasion des prochaines "JMJ". Quelle rude leçon, qui m'oblige à considérer que, lors de toute démarche spirituelle et religieuse, il ne faut JAMAIS considérer que "çà y est, on est arrivé, tout va bien, on peut se détendre un peu." Eh bien, non, jamais ! Mais on se lève et l'on se met à marcher. Le bien qu'on a pu faire la veille, c'est du passé, il faut recommencer, il faut que chaque jour soit celui d'une nouvelle conversion et d'un commencement nouveau. Grande est la miséricorde divine qui nous maintient dans le désir de s'approcher du Seigneur !

Etienne
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Re: Les homélies du Pape François

Message non lu par Marie du 65 » mer. 07 oct. 2015, 11:00

Bonjour Etienne,
Le Pape a ainsi demandé de prier pour que, à l’approche du jubilé de la miséricorde, les fidèles sachent ce que veut dire la miséricorde.
Est-ce que les fidèles sont encore Miséricordieux.....

Notre Saint-Père a pourtant bien dédié son premier Angélus après son élection au thème de la Miséricorde!!!

Marie
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Re: Quelques mots du Pape François, extraits de ses homélies

Message non lu par etienne lorant » mar. 13 oct. 2015, 16:52

La figure prophétique de Jonas est impressionnante, notamment du fait Jésus l'évoque comme étant l'annonce de ce que lui-même devrait vivre. De même que Jonas est resté trois jours dans le ventre du grand poisson, avant d'être rejeté intact sur la terre ferme... de même le Christ est demeuré dans la tombe durant trois jours avant de ressuscite - et la conversion des habitants de Ninive peut elle-même être considérée comme une annonce de la conversion du monde païen.

J'ai découvert ces mots du Pape, en date du 6 octobre, date de la fête de mon saint patron:
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(RV) Gardons-nous d’avoir un cœur dur qui ne laisse pas entrer la miséricorde de Dieu. C’est le sens de l’homélie du Pape François de ce mardi matin lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. Avant de rejoindre les pères synodaux pour la suite des travaux du Synode sur la famille, le Pape a exhorté chacun d’entre nous à ne pas résister à la miséricorde du Seigneur, en croyant que nos propres pensées ou une liste de commandements à suivre sont plus importantes.

Commentant la première lecture de ce mardi, tirée du Livre de Jonas, le Pape rappelle que la ville de Ninive se convertit grâce à la prédication du prophète. Ce dernier, personnage têtu, a pourtant résisté aux injonctions de Dieu avant de s’y plier. L’histoire de Jonas et Ninive s’articule ainsi en trois chapitres explique le Pape : « la résistance à la mission que le Seigneur lui confie », l’obéissance et quand on obéit on fait des miracle », et « la résistance à la miséricorde Dieu ».

Jonas est amer car il voit Dieu pardonner aux habitants de Ninive alors qu’il a tout fait comme Dieu le commandait dans son passé. Jonas se ferme ainsi à la miséricorde de Dieu, croyant que sa prédication était plus importante.

« Ce drame, Jésus lui aussi l’a vécu avec les docteurs de la Loi qui ne comprenaient pas pourquoi Il ne laissait pas lapider cette femme adultère. Ils ne comprenaient pas la miséricorde ». Or, « là où est le Seigneur, il y a la miséricorde. Et saint Ambroise ajoutait : là où il y a la rigidité, il y a ses ministres ».

Le Pape a ainsi demandé de prier pour que, à l’approche du jubilé de la miséricorde, les fidèles sachent ce que veut dire la miséricorde.

(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

http://www.news.va/fr/news/francois-die ... a-rigidite

Je dois moi-même pardonner aux soeurs de la congrégation "Faustinum" de la miséricorde divine... qui m'ont laissé suivre avec succès toute la formation théologique et initié aux diverses pratiques particulières à la congrégation... mais sans voir jamais voulu me donner un quelconque document... qui m'eût permis, dans ma ville, avec l'assistance d'un prêtre, de témoigner plus "ouvertement"... cependant, qui sait si je n'ai pas ainsi été préservé de la suffisance, voire d'une forme d'auto-satisfaction ? Demeurer éternel apprenti de la miséricorde, c'est peut-être l'idéal ?

...
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Re: Quelques mots du Pape François, extraits de ses homélies

Message non lu par Marie du 65 » mar. 13 oct. 2015, 19:18

Le Pape a ainsi demandé de prier pour que, à l’approche du jubilé de la miséricorde, les fidèles sachent ce que veut dire la miséricorde.
Sachons nous aussi pardonner comme Dieu pardonne nos misères et nos fautes!!!!

Marie
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