Ce n'est pas une viande particulière qui est nécessaire mais un apport de protéines et divers éléments difficiles à trouver à des concentrations suffisantes dans les végétaux, même si ce n'est pas impossible.Tian a écrit : ...
Quant aux besoins nutritionnels instinctifs, je serais plus modérée que vous.
Je dois dire que je n'aime pas la viande, ni le goût, ni la consistance, et que si elle n'est pas assaisonnée et ultra cuite ou baignant dans la sauce, je serais incapable d'en manger.
Dans ces conditions, on ne peut pas dire que "spontanément" si je me retrouvais dans un lieu avec des fruits, du lait, du riz... j'irais tuer pour me nourrir.
Je suis totalement d'accord, et j'aimerais beaucoup que l'Eglise s'exprime à ce sujet, il y aurait tant à dire ; hors le silence est assourdissant. Si elle attend qu'il n'y ait plus de misère humaine dans le monde elle ne dira jamais rien.Notre marge de manoeuvre, en tant qu'êtres moraux, est de limiter autant que possible les souffrances des animaux.
En ce qui me concerne, j'ai trouvé une solution qui accorde mes idées avec mes besoins biologiques, sans prendre de risques pour ma santé : ça fait 10 ans que je ne mange plus de viande de mammifère ou d'oiseaux chez moi, je n'en mange plus que de façon exceptionnelle, même pas une fois par mois (en gros, lorsque je suis invité et que je n'ai pas de choix sur le menu), sans pour autant être végétarien, l'apport de protéines est totalement remplacé par le poisson et divers produits de la mer (coquillages, crustacés, etc.).
Les poissons sont des animaux qui peuvent aussi souffrir, mais ceux que je consomme proviennent essentiellement de la pêche (et non d'élevages industriels concentrationnaires) d'une part, et je crédite ces animaux d'un niveau de conscience inférieur aux mammifères et oiseaux, d'autre part.
Mais ce n'est pas la seule solution possible, quoique certaines autres solutions correspondent peu à nos goûts d'européens. On pourrait aussi consommer des insectes, qui sont un apport de protéines non négligeable sous d'autres cieux.
Pour ce qui est de l'Eglise, sans être grand spécialiste, je pense en effet qu'elle a d'autres priorités que d'édicter des interdits alimentaires, et qu'elle a déjà fort à faire pour régler les relations entre les hommes.