Il est sûr que les conflits qui ont ravagé la Yougoslavie ont laissé des blessures violentes, douloureuses et profondes.vive jesus ! a écrit :... lorsque je vous parle de Justin Popovic, je me sens à des kilomètres (années lumières) de tout ce qui tourne autour de Medjugorje et qui je le pense s’inscrit comme un montage autour des divisions communautaires...
...Il n'y a pas eu de moteur particulier, sinon une lente réflexion sur plusieurs années et une remontée d'une quasi apostasie vers la confession de la foi d'abord catholique et ensuite orthodoxe...
Elles se respectent comme l'itinéraire spirituel que vous décrivez. Et si parfois un peu d'acrimonie ou de ressentiment pointe ici ou là, ce n'est qu'expression d'une sensibilité blessée, comme je le ressens et l'exprime moi-même dans les sujets qui me touchent.
Mais votre itinéraire rejoint le commentaire que je n'ai pas eu le temps de faire de votre post sur les vidéos.
Je ne connais pas Justin Popovic car je n'ai pas eu le temps d'écouter les vidéos postées.
Mais votre post commentait la diversité des chemins.
En effet, la montagne de Dieu n'a qu'un seul sommet et plusieurs versants qui y mènent : tous les chemins ne se valent pas, mais tous y conduisent.
Chacun, au pied de la montagne, peut légitimement proclamer : elle est comme je la vois et le meilleur chemin pour parvenir au sommet et celui-ci.
Ce n'est qu'en gravissant la montagne que les distances se raccourcissent, que les cordées s’entraperçoivent, peuvent se parler et se comprendre.
Cela est possible au plus près du sommet, non au pied.
L'autre, le différent, est difficile à apprendre : pour moi l'autre est musulman, bouddhiste, athée, évangélistes, ...
Souvent, ils sont agression pour ma foi et il m'a fallu beaucoup de temps pour passer de ce qui m'en sépare à ce qui m'en unit.
Trois règles qui régissent ces quartiers m'y aident. Elle se déclinent avec le même mot : respect.
- Respect de sa propre conviction.
- Respect de celle de l'autre.
- Capacité à se faire respecter.
Vous avez osé votre conviction, sans cela nous n'aurions pu partager.
Vous m'avez aussi dit ce qui la blesse, je vous en remercie.
Ce que vous n'avez pas confié, mais il n'y a aucune obligation à le faire, est pourquoi votre avatar est la photo de Yvonne-Aimée de Malestroit (si c'est elle). Son nom est associé à ce prélat dont je vous parlais et qui a défendu sa cause.