J'ai cliqué sur le lien mais il date d'avant les événements qui ont emmenés à la séparation de la Crimée d'avec l'Ukraine.etienne lorant a écrit :Quelques chiffres pour mieux comprendre les tensions qui se poursuivent aux frontière de la Russie et des états baltes :
Sous le lien que je viens de trouver, j'ai trouvé des raisons de remettre en question le prétendu "expansionnisme" russe - ou de le relativiser, en tout cas :Les plus grandes diasporas russes vivent dans les anciens États soviétiques, comme l'Ukraine (environ 8 millions), le Kazakhstan (environ 4 millions), la Biélorussie (environ 1 million), l'Ouzbékistan (environ 700 000), Lettonie (environ 700 000), Kirghizistan (environ 600 000) et la Moldavie (environ 500 000). En Biélorussie, au Kazakhstan et au Kirghizistan, la langue russe est l'une des langues officielles. Enfin, le russe est encore très présent dans d'autres pays de l'ancien bloc soviétique comme l'Arménie. Depuis les années 90, beaucoup de Russes ethniques des anciens territoires soviétiques ont émigré vers la Russie, souvent en fuyant les politiques nationalistes, voire discriminatoires à leur égard.
http://www.dementieva.fr/russie/demographie2.html
Quoi qu'il en soit, il n'est pas fait mention de la frontière avec la Pologne puisque elle se trouve aujourd'hui avec la Biélorussie et l'Ukraine. Néanmoins elle a été redessinée à l'époque soviétique pour annexer les territoires polonais de l'est, la Pologne recevant en compensation des territoires allemands à l'ouest, ce qui a fait "glisser" le pays d'environ 150 km vers l'ouest.
Cet ancien marche-pied des armées du pacte de Varsovie serait-il devenu inutile ? Ou bien la Russie en aurait-elle la nostalgie ?
L'Allemagne a renoncé à revendiquer ces territoires confisqués en 1945, union européenne oblige, mais quelle source de conflit futur si tous ces pays se mettaient de nouveau à revendiquer ce qui leur a appartenu un certain temps.