Les écrits de Marie Valtorta

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Les visions de Maria Valtorta

Message non lu par Mac » dim. 22 mars 2015, 22:58

Valtortiste91 a écrit :... mais dans le texte de Maria Valtorta il est assis, pas debout comme vous l'imaginez et écrit avec sa sandale dans cette position. De même que vous n'aviez pas lu que, dans un premier temps, il écrivait avec le doigt, comme dans l'Evangile. Quand il écrit avec le bout de sa chaussure, il est donc abaissé, comme le précise saint Jean. Le faire debout serait écrire à cloche-pied.
C'est ensuite qu'il se lève, comme dit l'Evangile.
Effectivement dans le passage que vous avez posté, Jésus se lève en deux fois comme en Saint Jean.

Fraternellement. :coeur:

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Message non lu par Valtortiste91 » lun. 23 mars 2015, 11:38

vive jesus ! a écrit :...Pourquoi, dans le récit de la femme adultère, l'évangéliste ne dit-il pas ce que Jésus écrivait ? Car il est certain que l'information (plausible) éclaire considérablement le texte...
Au fond, comment peut-on être certain que les écrits viennent de Maria Valtorta ? N'ont-ils pas été patiemment écrits par quelques théologiens ?
Une petite image que j'ai trouvée sur la page Facebook des augustines de Malestroit.
ressuscite.jpg
Image : Trop drôle ! Excellent.
-----------------------------------------
Sur la première question, je ne peux répondre. Je constate seulement que St Jérôme de Stridon (fin du IVème siècle) tenait pour l'explication retenue dans Maria Valtorta. Il est le premier traducteur de la Bible en latin (la Vulgate) et donc au contact de nombreuses sources dont il ne retenu qu'une partie, le reste étant jugé apocryphe (entaché).
Pour l'oubli de saint Jean, j'extrapole, personnellement, sa douceur qui le poussait à ne stigmatiser personne. Dans l'épisode de la résurrection de Lazare, la Haute-société se déplace (preuve que Lazare, ami de Jésus, était un personnage puissant). À lire l’Évangile, on peut croire qu'ils étaient tous compatissants, mais ce sont les mêmes qui condamnent Jésus peu après et le pousse à l'exil à Ephraïm.
-----------------------------------------
Sur la deuxième question, ce sont les commissaires du Saint-Office qui condamnèrent Maria Valtorta qui se la posèrent. Ils croient discerner en sous-main l'intervention de quelques "confrères" (avec lesquels régnait la plus sourde compétition dans cette période pré-conciliaire).
Ainsi, tel Balaam voulant maudire les tentes d'Israël qui ne put que les bénir, ces commissaires vantent, malgré eux, le haut niveau théologique de l'oeuvre de Maria Valtorta :
"Jésus est loquace à l’extrême, en véritable publicitaire, toujours prêt à se proclamer Messie et Fils de Dieu et à faire des exposés de théologie dans les termes mêmes qu’emploierait un professeur de nos jours". Maria Valtorta était-elle de ce niveau ou avait-elle un "team" capable d'élaborer cette oeuvre ?
Plus loin :
"la très sainte Vierge a la faconde d’une propagandiste moderne ; elle est présente partout, toujours prête à donner des leçons d’une théologie mariale mise à jour selon les plus récentes études des spécialistes actuels en la matière." Mêmes questions.

La réponse vient de sa vie : elle écrit à Viareggio, alitée, en pleine guerre. Ses écrits sont présentés
sur l'initiative de son confesseur qui n'avait rien du profil requis, ni théologique, ni exégétique, ni scientifique.
Quand ces écrits arrivent à Rome, avant d'être présentés au Pape, ils sont examinées par plusieurs professeurs de théologie, ou d'exégèses biblique qui ne trouvent rien à redire : tout au contraire ! Ils en saluent la pertinence. Certains sont de renom, proches de Pie XII récemment défunt (1958). Les commissaires du Saint-Office s'en moquent également : "malgré les personnalités illustres (dont l'incontestable bonne foi a été surprise) qui ont apporté leur appui à la publication, le Saint-Office a cru nécessaire de la mettre dans l'Index des Livres prohibés".
Le décret de mise à l'Index

Maria Valtorta n'avait pas le niveau requis d'études ou la documentation (et surtout pas Internet qui permet toutes les expertises actuelles). Sa mère la cantonnait aux "messes basses" sans sermons. Elle connaissait les quatre évangiles, lus sur le tard, mais ne reçut sa première Bible qu'à 47 ans, sur l'initiative de son confesseur, au tout début des visions.
D'emblée elle écrit des catéchèses où elle commentent Isaïe, Jérémie, .... mais aussi Abdias que quasiment personne ne connaît : c'est pourtant aussi la Parole de Dieu. Elle démontre une parfaite connaissance de la Septante, bible du temps du Christ.
Le charisme théologique de Maria Valtorta

L'oeuvre de Maria Valtorta se divise en deux grands blocs : la vie monumentale de Jésus, publiée sous le titre "L’Évangile tel qu'il m'a été révélé". C'est son oeuvre la plus connue, la plus diffusée. Et toute une série de catéchèses pour notre temps.
Panorama de l'oeuvre de Maria Valtorta.
Dernière modification par Valtortiste91 le lun. 23 mars 2015, 11:45, modifié 1 fois.

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Message non lu par Valtortiste91 » lun. 23 mars 2015, 11:41

Mac a écrit :...Effectivement dans le passage que vous avez posté, Jésus se lève en deux fois comme en Saint Jean...
L'extrait du "dictionnaire" que j'ai publié était ambigu dans sa brièveté. Je m'en excuse.
Cette imprécision a tout de suite captée votre attention, vive et bien au courant de l’Évangile.
Désolé pour cet impair.

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Message non lu par Valtortiste91 » lun. 23 mars 2015, 22:24

vive jesus ! a écrit :
Plus l'heure de l'expiation approchait et plus je sentais le Père s'éloigner. Toujours plus séparé du Père, mon Humanité se sentait moins soutenue par la Divinité de Dieu. Et j'en souffrais de toutes les manières.
La séparation d'avec Dieu amène avec elle la peur, elle amène avec elle l'attachement à la vie, elle amène avec elle la langueur, la lassitude, l'ennui. Plus elle est profonde et plus fortes sont ses conséquences. Quand elle est totale, elle amène au désespoir. Et plus celui qui, par suite d'un décret de Dieu, l'éprouve sans l'avoir méritée, plus il en souffre parce que l'esprit vivant sent la séparation d'avec Dieu comme une chair vivante sent l'amputation d'un membre. C'est un étonnement douloureux, accablant, que ne comprend pas celui qui ne l'a pas éprouvé. Je l'ai éprouvé. J'ai dû tout connaître pour pouvoir plaider sur tout sujet auprès du Père en votre faveur. Même vos désespoirs. Oh ! Je l'ai éprouvé ce que veut dire : "Je suis seul. Tous m'ont trahi, abandonné. Même le Père, même Dieu ne m'aide plus".
Et c'est pour cela que j'opère des prodiges mystérieux de grâce chez les pauvres cœurs que le désespoir accable et que je demande à mes privilégiés de boire mon calice si amer à l'expérience, pour que ceux, qui font naufrage dans la mer du désespoir, ne refusent pas la croix que je leur offre comme ancre de salut, mais qu'ils s'y accrochent et que je puisse les amener à la rive bienheureuse où ne vit que la paix.
Je parcours le site et je tombe sur ce passage. Il faut avouer qu'il y a de quoi méditer et nourrir sa vie spirituelle... À l'évidence, on n'est pas ici dans la mièvrerie. Ceux qui sont allés "au fond du trou" peuvent comprendre la force de certaines phrases.
http://www.maria-valtorta.org/Publicati ... 09-004.htm
Bigre, en effet !
Je suis passé sur ce texte sans en savourer la profondeur.
Je n'ai pas la résonance que ce texte produit en vous, si j'ai éprouvé ce "Dieu même ne m'aide plus", ce ne fut pas dans l'intensité, ni dans la longueur. Juste assez pour comprendre que certains puissent, dans l'épreuve, douter d'un Ciel silencieux et insensible à leur sort.
Mais il n'y avait pas conjointement ce "Je suis seul. Tous m'ont trahi, abandonné", seulement les épreuves presque banales de la vie.
C'était si petit ! Petitesse qui s'accroît chaque fois que je lis ces références de Jésus aux "âmes privilégiées", les âmes victimes comme nous les avons évoqué qui accepte de monter sur la Croix avec Jésus, selon la parole de saint Paul "Maintenant je trouve la joie dans les souffrances que je supporte pour vous ; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair, je l’accomplis pour son corps qui est l’Église" Colossiens 1, 24.
Je suis au service d'une d'entre elles, souvent des femmes d'ailleurs, mais je ne peux partager ce chemin, comme je ne peux partager les pas de votre vie autrement qu'en esprit et en petitesse.
La force de l'humanité qui traverse l'épreuve, la force des coeurs qui s'ouvrent à cette occasion, la force de ce ministère de la compassion est une grande chose : il sauve des vies et, à son paroxysme, l'humanité qui se laisse toucher.
Cela me fascine, comme l'inatteignable qui vous irradie cependant.
Dans mes relations avec la Vierge Marie (et les hommes me comprendront) il y a cette capacité à me chavirer le cœur en un instant, à me désarmer, à me rendre bon un instant.
Mais quel chemin a-t-elle du suivre pour cela !
------------------------------
Je vais lire plus complètement cette catéchèse et en profiter pour faire un brin de toilette à cette page que je n'avais pas touchée depuis longtemps.

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Message non lu par Valtortiste91 » mar. 24 mars 2015, 11:43

vive jesus ! a écrit :Lu d'autres choses dans la continuité du texte plus haut... je prends clairement parti pour dire que ces textes (M. Valtorta) sont une réflexion de très bonne qualité et qu'ils sont à même d'aider (certaines personnes) à progresser dans la vie spirituelle. C'est mon sentiment. Il n'engage que moi.
On peut toujours douter sur la question de savoir qui les a écrits. Mais pour moi, ce sont des textes chrétiens.
C'est comme ça que je les ressens...
"Publiez l'œuvre tel quel. Il n’y a pas lieu de donner une opinion quant à son origine, qu’elle soit extraordinaire ou non. Ceux qui liront comprendront". Pie XII, audience du 28 février 1948.

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Message non lu par Valtortiste91 » mar. 24 mars 2015, 13:28

vive jesus ! a écrit :... mais je ne parviens pas à me souvenir comment il se trouvait dans ma bibliothèque.
Vous avez un ange gardien facétieux ! :)

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Message non lu par Valtortiste91 » mar. 24 mars 2015, 17:15

vive jesus ! a écrit :Il a fort à faire avec moi ! J'en profite pour donner cette prière.
Prière à l'ange gardien SAINT Ange, préposé à la garde de mon âme misérable et de ma vie douloureuse, ne m'abandonne pas, pécheur que je suis, et ne t'éloigne pas de moi à cause de mon intempérance. Ne laisse pas le démon rusé s'emparer de moi par le moyen de ce corps mortel. Fortifie mon bras faible et débile, et conduis-moi dans la voie du salut. Oui, saint Ange de Dieu, gardien et protecteur de mon âme et de mon corps misérables, pardonne toutes les offenses que j'ai commises contre toi tous les jours de ma vie, et les péchés que j'ai pu commettre durant la journée passée.
Protège-moi en cette nuit et préserve-moi de toute tentation de l'ennemi, afin que je n'attire la colère de Dieu par aucun péché. Prie pour moi le Seigneur afin qu'il m'affermisse dans sa crainte et me rende digne de sa miséricorde, moi son serviteur.
Votre source est belle et source de belles choses. J'en ai trouvé trace dans le sud-ouest : encore une perle pour la journée.
Mais pour l'instant, mon casque audio m'envoie un chœur d'anges du monastère de Vavedenje.

Mon ange gardien m'intrigue d'une curiosité humaine : qui est-il ? quel est son aspect ? Quel fil à retordre je lui donne ? ... J'aurai vraiment beaucoup de joie à le voir pour le remercier.
Mais spirituellement je ne le prie pas comme cette prière m'y incite, du moins pas assez.
Pourtant, dans l'oeuvre dont je m'occupe, les anges gardiens sont nombreux sur notre chemin... les anges déchus aussi.
Il y a de très beaux passages sur eux et sur le séisme que fut la chute du plus beau d'entre eux : Lucifer et sa cour à l'aube des temps et sur la lutte qui les affrontent chez les individus et les nations.

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Message non lu par Valtortiste91 » mar. 24 mars 2015, 20:01

vive jesus ! a écrit :STANCES AU SAINT ANGE GARDIEN ...
Il y a de superbes perles dans des formulations qui me sont originales. Cela met en relief des particularités qui enrichissent l'âme.
Exemple, pour moi :
...Ange divin, mon représentant auprès de la Trinité Sainte ....
... céleste liturge du Seigneur des seigneurs ...
...toi qui as reçu de Dieu l'ordre et le pouvoir de garder mon âme...
...mon protecteur plein de bonté...

Je compare ce que vous nous dévoilez (ici et plus haut) à une découverte récente : celle de la liturgie luthérienne. Cela me fut permis lors d'un voyage en Allemagne du nord à l'occasion d'un concert conjoint (Ein Deutsches Requiem de Brahms en l’occurrence).
[+] Texte masqué
Le dépouillement était d'une sévérité surprenante, aride. Il m'a été difficile de prier.
Pourtant, cette liturgie a généré de magnifiques œuvres musicales (Bach, Haendel, ...) qui subliment les Écritures.

Je compare aussi aux liturgies (catholiques cette fois) qu'importent de tous leurs horizons, les paroissiens que je côtoie : les "blacks" enthousiastes au sens étymologique (En Theos Amos : Dieu en nous). On dirait que leur joie éclate en trois mots : Jésus, Alleluia et Amen. L'âme ondule au rythme de leurs chants et de leurs balancements. Leurs corps sont prière.

Aux "tamouls" qui nous apportent leur sens inné de l'Immanence, Immanence dont je retrouve les frissons dans les chants orthodoxes que j'écoute. Dieu se fait alors sensitivement présent au milieu de ceux "qui sont réunis en son Nom". Chez la tamouls, le namasté, geste connu des mains jointes sur la tête, met en scène cette prosternation de l'être devant son Créateur. Dans les liturgies, ils tiennent souvent les rôles de servants de messe et les jeunes filles en saris développent la procession de l'offertoire avec fleurs et encens.

Cet "épiphanie" est riche d'enseignements et le tableau n'est pas complet bien sûr.

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Message non lu par etienne lorant » sam. 28 mars 2015, 17:00

Valtortiste91 a écrit :Y aurait-il contradiction entre la lettre de la Conférence épiscopale italienne et ces témoignages divers et éminents ?
NON,
J'ai toujours considéré avec une grande tristesse que de nombreux catholiques, plutôt que de s'appliquer à rechercher dans la Bible les vérités qui les concernent directement et personnellement, pour en vivre ensuite au quotidien, s'attachent à des lectures qui distillent lentement mais régulièrement une angoisse profonde touchant à la Parousie. Pour ma part, j'ai pratiquement été contraint de feuilleter une revue publiée en Suisse et dont je ne citerai même pas le nom. A côté de textes remarquables, issus de la vie de grand(e)s saint(e)s - il y a de déjà de quoi passer de longues soirées d'hiver ! - se trouvent juxtaposés des "révélations actuelles" qui n'ont encore fait l'objet d'aucune enquête. Et de la sorte, le cœur du simple fidèle se retrouve tantôt dans la lumière, tantôt dans l'ombre, pour aboutir souvent dans de grandes ténèbres.

Ayant respiré la peur de l'avenir, ces pauvres âmes, plutôt que de s'attacher à aimer Dieu "de tout leur cœur, de toute leur âme et de toutes leurs forces - et leur prochain pour l'amour de Dieu" aboutissent à publier eux-mêmes des "prédictions" par des voyants auto-proclamés. Sur internet, çà pullule ! Et ces âmes toutes trempées d'angoisses et de peurs trouvent - évidemment - des échos de leurs lectures dans des événements relatés dans la presse.

En définitive, qui est le grand gagnant ? Le diable, Satan l'Adversaire... On croit encore en Dieu, mais on a peur de Lui. La crainte de Dieu est excellente, mais on n'aime pas vraiment quand le sentiment qui prime est la peur.

Si j'en parle ainsi, c'est parce que, moi le converti, qui ai tant et plus connu la Joie, ce don de l'Esprit-Saint qui permet aussi de tout affronter (on le voit bien dans le martyre d'Etienne)... j'ai un jour connu non plus la crainte révérencieuse de Dieu, mais la peur du châtiment. Et j'ai réalisé que si ne coupait pas de manière très déterminée dans mes lectures, je perdrais le don le plus merveilleux reçu de l'Esprit Saint.

De sorte qu'à côté des "témoignages divers et éminents", sur lesquels s'appuie Valtortiste91, pour moi-même je reconnais les écrits de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich dont je n'ai lu les écrits qu'APRES sa béatification en octobre 2004. Il y a déjà beaucoup à lire. J'ai lu également tout le "Petit Journal" de sainte Faustine... qui regorge de multiples visions et poussent à vivre intensément sa foi, sans peur, sans regarder en arrière, mais en recherchant la sainteté par une attitude de confiance totale en Jésus-Christ et la miséricorde envers le prochain.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re:

Message non lu par Valtortiste91 » sam. 28 mars 2015, 17:59

etienne lorant a écrit :
Valtortiste91 a écrit :Y aurait-il contradiction entre la lettre de la Conférence épiscopale italienne et ces témoignages divers et éminents ?NON,
...J'ai toujours considéré avec une grande tristesse que de nombreux catholiques, plutôt que de s'appliquer à rechercher dans la Bible les vérités qui les concernent directement et personnellement, pour en vivre ensuite au quotidien, s'attachent à des lectures qui distillent lentement mais régulièrement une angoisse profonde touchant à la Parousie. ....De sorte qu'à côté des "témoignages divers et éminents", sur lesquels s'appuie Valtortiste91, pour moi-même je reconnais les écrits de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich dont je n'ai lu les écrits qu'APRES sa béatification en octobre 2004. Il y a déjà beaucoup à lire. J'ai lu également tout le "Petit Journal" de sainte Faustine... qui regorge de multiples visions et poussent à vivre intensément sa foi, sans peur, sans regarder en arrière, mais en recherchant la sainteté par une attitude de confiance totale en Jésus-Christ et la miséricorde envers le prochain.
Cher etienne lorant, voilà un avis [...] fondé sur un survol de la question mêlé à quelques idées générales.

Premier poncif : "J'ai toujours considéré avec une grande tristesse que de nombreux catholiques, plutôt que de s'appliquer à rechercher dans la Bible les vérités qui les concernent directement et personnellement, pour en vivre ensuite au quotidien, s'attachent à des lectures qui distillent lentement mais régulièrement une angoisse profonde touchant à la Parousie".
En 2000 ans, l’arbre de l’Évangile a fleuri de mille façons, [...] :
- dans la tradition des Pères de l’Église qui mirent en lumière les trésors légués par les évangélistes mais n'en sont pas eux-mêmes et ne figurent pas dans la Bible,
- dans les actes du Magistère qui fondent l’authenticité de faits qui ne sont pas relatés dans l’Évangile, comme l’Assomption,
- dans les traditions liturgiques qui honorent, à la sixième station du chemin de croix, le voile de Véronique que nul récit néo-testamentaire ne rapporte,
- dans les révélations privées qui parsèment d’apparitions ou de communications du Ciel, le chemin de l’Église, etc.
- jusqu’aux homélies du dimanche qui actualisent l’éternelle parole et plus humblement la prière quotidienne qui met la vie du fidèle sous le regard direct de Dieu. Le tout n'étant pas la Bible, mais son application.
Vouloir exclure les écrits de Maria Valtorta, dès lors que nulle raison de foi ne s’y oppose, est donc développer une vue étriquée du dialogue que le Ciel entretient avec l’humanité en marche.
Les révélations privées et la Révélation publique sont ordonnées dans la marche du temps et des âmes.
- L'une exige notre foi, les autres nécessitent notre assentiment.
- L'une fonde la foi, les autres nous aident à en vivre.
- Dans l'une, Dieu lui-même nous parle, dans les autres il inspire « un appel authentique à l’Église ».
Révélation publique et révélations privées servent donc un même but, mais subordonnées les unes par rapport à l'autre.
Personnellement, je ne suis pas unijambiste.

Deuxième poncif : "s'attachent à des lectures qui distillent lentement mais régulièrement une angoisse profonde touchant à la Parousie"
Si vous pensez que L’Évangile dispense des angoisses parce qu'il parle "de la Parousie", c'est que vous l'avez ma lu, comme de nombreux autres passages de l'Ancien Testament (Ezéchiel, Daniel, ...) ou néo-testamentaires (Paul et l'Apocalypse).
Vous les avez mal lus car Jésus en les annonçant précise : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et relevez la tête, parce que votre rédemption est proche. » Luc 21, 28

Troisième poncif : "pour moi-même je reconnais les écrits de la Bienheureuse Anne-Catherine Emmerich dont je n'ai lu les écrits qu'APRES sa béatification en octobre 2004. Il y a déjà beaucoup à lire. J'ai lu également tout le "Petit Journal" de sainte Faustine... qui regorge de multiples visions et poussent à vivre intensément sa foi, sans peur, sans regarder en arrière, mais en recherchant la sainteté par une attitude de confiance totale en Jésus-Christ et la miséricorde envers le prochain".
[...]
1 - Si les visions d'A.C. Emmerich sont certainement authentiques, ses écrits ne peuvent lui être attribués selon la position officielle de l'Eglise (cardinal José Saraiva Martins, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, Osservatore romano du 7 octobre 2004) :
"La bienheureuse Anne-Catherine Emmerick ne nous a laissé que trois lettres dont l’authenticité soit sûre. Les autres écrits, qui lui sont attribués par erreur, ont des origines diverses: les “visions” de la Passion du Christ ont été annotées, réélaborées très librement et sans contrôle par l’écrivain allemand Clemens Brentano et ont été publiées en 1833 sous le titre ''La douloureuse passion de Notre Seigneur Jésus-Christ''. […] Les œuvres en discussion ne peuvent donc pas être considérées comme des œuvres écrites ou dictées par Anne-Catherine Emmerick ni comme des transcriptions fidèles de ses déclarations et de ses récits, mais comme une œuvre littéraire de Brentano qui a procédé à de telles amplifications et manipulations qu’il est impossible d’établir quel est le véritable noyau attribuable à la bienheureuse".

2 - Les révélations de soeur Faustine ont été condamnées par l'Eglise en des termes sans ambiguïté :
Le 6 mars 1959, le Saint-Office publie le décret suivant : Qu’il soit rendu public que la Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit : Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine. Il est requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.
Et si vous pouvez lire aujourd'hui l'une et l'autre, c'est parce que certains n'ont pas eu vos a priori, et ont fait ce que l'Eglise incite à faire :
Dans son commentaire du secret de Fatima, le Cardinal Ratzinger concluait : "Le critère pour la vérité et pour la valeur d'une révélation privée est donc son orientation vers le Christ lui-même. Saint Paul écrit : "N'éteignez pas l'Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose, ce qui est bien, gardez-le"[1 Thessaloniciens 5,19-21.]. À toutes les époques est donné à l'Église le charisme de prophétie, qui doit être examiné, mais ne peut être déprécié[Cardinal J. Ratzinger : Commentaire théologique sur le 3ème secret de Fatima, 26 juin 2000]".
[...]
Pour le reste, j'ai suffisamment étudié et publié sur le sujet pour discerner et apprécier aussi bien Maria Valtorta [...] que sainte Faustine, la vénérable Marie d'Agréda ou la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich.
[...]
Bien cordialement.

etienne lorant
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Re: Re:

Message non lu par etienne lorant » dim. 29 mars 2015, 17:36

Valtortiste91 a écrit : Les révélations de soeur Faustine ont été condamnées par l'Eglise
Voici un lien pour les simples catholiques, c'est-à-dire les catholiques dont le coeur est simple et fidèle; je cite un texte du Pape Jean Paul II, qui a instauré la fête de la Miséricorde divine, le premier dimanche après Pâques. Je n'ai pas besoin d'entrer en conflit avec "Valtortiste" parce que je ne suis pas "contre" lui : la miséricorde divine s'adresse à chacun et chacune des fidèles qui désire s'approcher du Seigneur et bénéficier de ses grâces :

CÉLÉBRATION EUCHARISTIQUE DU DIMANCHE DE LA DIVINE MISÉRICORDE

HOMÉLIE DE JEAN PAUL II

Dimanche 22 avril 2001

1. "Ne crains pas, je suis le Premier et le Dernier, le Vivant; je fus mort, et me voici vivant pour les siècles des siècles" (Ap 1, 17-18).

Dans la seconde lecture, tirée du livre de l'Apocalypse, nous avons écouté ces paroles réconfortantes. Elles nous invitent à tourner le regard vers le Christ, pour faire l'expérience de sa présence rassurante. A chacun, quelle que soit la condition dans laquelle il se trouve, même la plus complexe et dramatique, le Ressuscité répète: "Ne crains pas!"; je suis mort sur la croix, mais à présent "me voici vivant pour les siècles des siècles", "Je suis le Premier et le Dernier, le Vivant".

"Le Premier", c'est-à-dire la source de chaque être et prémisse de la nouvelle création; "le Dernier", le terme définitif de l'histoire; "le Vivant", la source intarissable de la Vie qui a vaincu la mort pour toujours. Dans le Messie crucifié et ressuscité nous reconnaissons les traits de l'Agneau immolé sur le Golgotha, qui implore le pardon pour ses bourreaux et qui ouvre les portes du ciel pour les pécheurs repentis; nous entrevoyons le visage du Roi immortel qui détient désormais "la clef de la Mort et de l'Hadès" (Ap 1, 18).


2. "Rendez grâce à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour!" (Ps 117, 1).

Nous faisons nôtre l'exclamation du Psalmiste, que nous avons chantée dans le Psaume responsorial: la miséricorde du Seigneur est éternelle! Pour comprendre jusqu'au bout la vérité de ces paroles, laissons-nous conduire par la liturgie au coeur de l'événement de salut, qui unit la mort et la résurrection du Christ à notre existence et à l'histoire du monde. Ce prodige de miséricorde a radicalement changé le destin de l'humanité. C'est un prodige dans lequel apparaît en plénitude l'amour du Père qui, pour notre rédemption, ne recule pas même devant le sacrifice de son Fils unique.

Dans le Christ humilié et qui souffre, les croyants et les non-croyants peuvent admirer une solidarité surprenante, qui l'unit à notre condition humaine au-delà de toute mesure imaginable. La Croix, également après la résurrection du Fils de Dieu, "parle et ne cesse jamais de parler de Dieu-le-Père, qui est toujours fidèle à son amour éternel envers l'homme [...] Croire en un tel amour signifie croire dans la miséricorde" (Dives in misericordia, n. 7).

Nous voulons rendre grâce au Seigneur pour son amour, qui est plus fort que la mort et que le péché. Il se révèle et se réalise comme miséricorde dans notre existence quotidienne et il invite chaque homme à avoir, à son tour, "miséricorde" à l'égard du Crucifié. Le programme de vie de chaque baptisé et de l'Eglise tout entière n'est-il pas précisément d'aimer Dieu et d'aimer son prochain et même ses "ennemis", en suivant l'exemple de Jésus?


3. Avec ces sentiments, nous célébrons le deuxième Dimanche de Pâques, qui depuis l'année dernière, année du grand Jubilé, est également appelé "Dimanche de la Miséricorde divine". C'est pour moi une grande joie de pouvoir me joindre à vous tous, chers pèlerins et fidèles venus de divers pays pour commémorer, après un an, la canonisation de soeur Faustyna Kowalska, témoin et messagère de l'amour miséricordieux du Seigneur. L'élévation aux honneurs des autels de cette humble religieuse, fille de ma terre, ne représente pas seulement un don pour la Pologne, mais aussi pour toute l'humanité. Le message dont elle a été la détentrice constitue la réponse adéquate et incisive que Dieu a voulu offrir aux hommes de notre temps, marqué par d'immenses tragédies. Jésus dit un jour à soeur Faustyna: "L'humanité ne trouvera pas la paix, tant qu'elle ne s'adressera pas avec confiance à la Miséricorde divine" (Petit journal, p. 132). La Miséricorde divine! Voilà le don pascal que l'Eglise reçoit du Christ ressuscité et qu'il offre à l'humanité, à l'aube du troisième millénaire.


4. L'Evangile, qui vient d'être proclamé, nous aide à saisir pleinement le sens et la valeur de ce don. L'évangéliste Jean nous fait en quelque sorte partager l'émotion éprouvée par les Apôtres lors de la rencontre avec le Christ, après sa résurrection. Notre attention s'arrête sur le geste du Maître, qui transmet aux disciples craintifs et stupéfaits la mission d'être ministres de la Miséricorde divine. Il leur montre ses mains et son côté qui portent les signes de la passion et leur dit: "Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie" (Jn 20, 21). Ayant dit cela "il souffla sur eux et leur dit: Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus" (Jn 20, 22-23). Jésus leur confie le don de "remettre les péchés", un don qui naît des blessures de ses mains, de ses pieds et surtout de son côté transpercé. C'est de là qu'une vague de miséricorde se déverse sur l'humanité tout entière.

Nous revivons ce moment avec une grande intensité spirituelle. Aujourd'hui, le Seigneur nous montre à nous aussi ses plaies glorieuses et son coeur, fontaine intarissable de lumière et de vérité, d'amour et de pardon.


5. Le Coeur du Christ! Son "Sacré Coeur" a tout donné aux hommes: la rédemption, le salut, la sanctification. De ce coeur surabondant de tendresse sainte Faustyna Kowalska vit se libérer deux rayons de lumière qui illuminaient le monde. "Les deux rayons - selon ce que Jésus lui-même lui confia - représentent le sang et l'eau (Petit journal, p. 132). Le sang rappelle le sacrifice du Golgotha et le mystère de l'Eucharistie; l'eau, selon le riche symbolisme de l'évangliste Jean, fait penser au baptême et au don de l'Esprit Saint (cf. Jn 3, 5; 4, 14).

A travers le mystère de ce coeur blessé, le flux restaurateur de l'amour miséricordieux de Dieu ne cesse de se répandre également sur les hommes et sur les femmes de notre temps. Ce n'est que là que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret.


6. "Jésus, j'ai confiance en Toi". Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l'attitude avec laquelle nous voulons nous aussi nous abandonner avec confiance entre tes mains, ô Seigneur, notre unique Sauveur.

Tu brûles du désir d'être aimé, et celui qui se met en harmonie avec les sentiments de ton coeur apprend à être le constructeur de la nouvelle civilisation de l'amour. Un simple acte de confiance suffit à briser la barrière de l'obscurité et de la tristesse, du doute et du désespoir. Les rayons de ta miséricorde divine redonnent l'espérance de façon particulière à celui qui se sent écrasé par le poids du péché.

Marie, Mère de la Miséricorde, fais en sorte que nous conservions toujours vivante cette confiance dans ton Fils, notre Rédempteur. Assiste-nous, toi aussi, sainte Faustyna, que nous rappelons aujourd'hui avec une affection particulière. Avec toi nous voulons répéter, en fixant notre humble regard sur le visage du divin Sauveur: "Jésus, j'ai confiance en Toi". Aujourd'hui et à jamais. Amen.


http://w2.vatican.va/content/john-paul- ... ordia.html


(Bref, quand Valtortiste 91 déclare "Les révélations de soeur Faustine ont été condamnées par l'Eglise", soit il nie la parole du Pape Jean.Paul II, ... soit il ment, soit il est sédévacantiste... qui sait ? Je ne posterai rien d'autre, puisque ce n'est pas à moi de "justifier" que Dieu est miséricorde, bien évidemment..

Etienne
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Message non lu par Valtortiste91 » lun. 30 mars 2015, 10:54

etienne lorant a écrit :...(Bref, quand Valtortiste 91 déclare "Les révélations de soeur Faustine ont été condamnées par l'Eglise", soit il nie la parole du Pape Jean.Paul II, ... soit il ment, soit il est sédévacantiste... qui sait ? Je ne posterai rien d'autre, puisque ce n'est pas à moi de "justifier" que Dieu est miséricorde, bien évidemment..
[...] Ce que je vais vous écrire est parfaitement vérifiable, par qui en douterait.
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Les écrits de soeur Faustine on effectivement été condamnés par l'Eglise :
Le 6 mars 1959, le Saint-Office publie le décret suivant : Qu’il soit rendu public que la Congrégation du Saint-Office, après avoir examiné les prétendues visions et révélations de Sœur Faustine Kowalska, de l’institut de Notre-Dame de la Miséricorde, décédée en 1938 près de Cracovie, a décidé ce qui suit : Il faut interdire la diffusion des images et des écrits qui présentent la dévotion à la Divine Miséricorde dans la forme proposée par ladite Sœur Faustine. Il est requis de la prudence des évêques de devoir faire disparaître lesdites images qui ont éventuellement déjà été exposées au culte.
Occulter cette condamnation serait un déni de réalité : elle est vérifiable par tous.
--------------------------------------
... puis ils ont été réhabilités :
C’est le 15 avril 1978 que la Congrégation pour la Doctrine de la foi, revient sur l’interdiction des écrits de Sœur Faustine Kowalska "à la demande de nombreux évêques polonais". Karol Woltija, futur Jean-Paul II, en faisait partie. Il est élu pape six mois plus tard. Le 30 novembre 1980, il publie l’encyclique Dives in Misericordia sur la Miséricorde Divine.
Sœur Faustine avait reçu cette révélation : "Quand je priais pour la Pologne, j’ai entendu ces paroles : "J’aime particulièrement la Pologne, et si elle obéit à ma volonté, je l’élèverai en puissance et en sainteté. D’elle sortira l’étincelle qui préparera le monde à mon ultime venue (Petit Journal, § 1731)".
La prophétie de l’étincelle formulée par sœur Faustine se réalise quarante ans après sa mort : l’élection de Jean-Paul II le 16 octobre 1978. Une date marquante pour un renouveau difficile de l’Église après les six années où Paul VI déplorait l’entrée des "fumées de Satan" dans l’Église post conciliaire (Paul VI, Homélie 29 juin 1972).
----------------------
De ces quelques éléments, on peut tirer quelques enseignements concernant l'avis que vous avez émis.
1 - heureusement qu'il y a des champions de la sainte désobéissance pour contredire les condamnations émises par le dicastère compétent. Contrairement à vous, ils n'ont pas attendus que cette instance décide pour eux du vrai et du faux, mais ils ont obéit à l'injonction de saint Paul rappelée par Benoît XVI : "discernez et, ce qui est bien, gardez-le" (cf; ci-dessus). Les révélations de soeur Faustine n'étaient pas fausses du temps de leur condamnation, et vraies au temps de leur réhabilitation : elles ont toujours été authentiques. Les lire n'a pas été dommageable au temps de leur condamnation, puis profitable au temps de leur réhabilitation : elles ont toujours été profitables à lire au point de générer une fête liturgique dans l'octave de Pâques. C'est du simple bon sens.
2 - vous êtes dans la contradiction, [...] car vous avez confessé votre attachement à une révélation privée, celle de soeur Faustine, anciennement condamnée, comme celle de la Bienheureuse A.C. Emmerich dont les écrits ne peuvent lui être attribués dit l'Eglise (cf. ci-dessus). Cela n'empêche qu'ils sont profitables à lire.
3 - vous êtes aussi en contradiction avec votre attachement affiché pour les révélations de soeur Faustine et votre mépris affiché pour les révélations privées qui annoncent, de manière anxiogène, la Parousie. Car justement soeur Faustine, dans l'extrait que je vous ai cité, annonce cette Parousie.
---------------------
Vous vous inquiétez de la santé de mon âme, je vous remercie de votre grande charité chrétienne.
Je tiens à vous rassurer :
Il vous suffit de taper sur un quelconque moteur de recherches, mon pseudo + sédévacantiste, ou mon pseudo + Jean-Paul II, ou celui-ci + Miséricorde, etc. pour connaître les positions que je défends depuis longtemps et ainsi vous rasséréner.
De même [...] vous trouverez les preuves de la haute estime que je porte à toutes ces mystiques dont nous venons de parler. [...]

Bien cordialement.

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Re: Re:

Message non lu par etienne lorant » lun. 30 mars 2015, 18:23

Valtortiste91 a écrit :.
2 - vous êtes dans la contradiction [... ] car vous avez confessé votre attachement à une révélation privée, celle de soeur Faustine, anciennement condamnée, comme celle de la Bienheureuse A.C. Emmerich dont les écrits ne peuvent lui être attribués dit l'Eglise (cf. ci-dessus). Cela n'empêche qu'ils sont profitables à lire.
3 - vous êtes aussi en contradiction avec votre attachement affiché pour les révélations de soeur Faustine et votre mépris affiché pour les révélations privées qui annoncent, de manière anxiogène, la Parousie. Car justement soeur Faustine, dans l'extrait que je vous ai cité, annonce cette Parousie.---------------------
En l’occurrence,il ne s'agit pas de mon "attachement" à une révélation privée; la lecture du "Petit journal" de sainte Faustine, était le préalable à la formation théologique à la Miséricorde divine, que j'ai suivie de bout en bout, avec de grands fruits dont la délivrance de mon addiction au tabac, le 13 mai 2004.

Je n'ai rien d'autre à ajouter. Je ne vais pas entrer dans le jeu de la conversation et si je continue ma dévotion particulière dans le cadre de ma vie au sein de l’église catholique, je m'abstiens désormais d'entrer en conversation avec vous.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Message non lu par Valtortiste91 » lun. 30 mars 2015, 19:19

etienne lorant a écrit :...En l’occurrence,il ne s'agit pas de mon "attachement" à une révélation privée; la lecture du "Petit journal" de sainte Faustine, était le préalable à la formation théologique à la Miséricorde divine, que j'ai suivie de bout en bout, avec de grands fruits dont la délivrance de mon addiction au tabac, le 13 mai 2004. Je n'ai rien d'autre à ajouter. Je ne vais pas entrer dans le jeu de la conversation et si je continue ma dévotion particulière dans le cadre de ma vie au sein de l’église catholique, je m'abstiens désormais d'entrer en conversation avec vous.
Ceci n'enlève strictement rien à mon commentaire relevant les contradictions dans vos propos ainsi que des jugements prématurés sur les révélations privées, assortis d'avis limites sur votre interlocuteur (ex : je mentirais, selon vous).
Mais vous avez raison, voilà des broutilles.
Bonne continuation.

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Message non lu par Benoit » mar. 05 avr. 2016, 1:12


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