pierresuzanne a écrit :
1 / L'Ancien Testament contient une vision objective de la Trinité.
« Yahvé apparut à Abraham aux Chênes de Mambré, tandis qu’il était assis à l’entrée de la tente, au plus chaud du jour. Ayant levé les yeux, voilà qu’il vit trois hommes qui se tenaient debout près de lui. » (Genèse 18, 1-2).
Quand Dieu choisit d’apparaître à Abraham, Abraham voit trois hommes... Cela prendra tout son sens pour les chrétiens après la venue du Christ et la révélation du Dieu Unique en Trois Personnes divines.
).
Yahvé apparut et il vit 3 hommes. Mais est ce que dans l'ATm il y a d'autres visions de Dieu sous une autre forme ?
pierresuzanne a écrit :
2/ L'Esprit-Saint est souvent nommé dans l'Ancien Testament. Il est identifié par le mot hébreu ruah, qui est cité 378 fois dans l'Ancien Testament. Dans l'Ancien Testament, le mot ruah recouvre trois concepts différents. Le ruah est d'abord le vent, puis la force vitale du corps humain et, finalement, la force de vie de Dieu.
Dans le Nouveau Testament, on parle naturellement beaucoup de l'Esprit-Saint. L’Esprit est le Paraclet, le Conseiller, le Consolateur. Il est descendu sur l’Église après l'Ascension du Christ.
.
Merci. Je vois bien le lien.
pierresuzanne a écrit :
3 / Le Fils de Dieu est annoncé par l'Ancien Testament d'une façon tout à fait précise dans la prophétie d'Isaïe.
- En ce qui concerne la naissance de Jésus, au VIIIe siècle avant J.-C., Isaïe (9, 1-6) avait prophétisé : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Sur les habitants du sombre pays, une lumière a resplendi. Tu as multiplié la nation, tu as fait croître sa joie... Car un enfant nous est né, un fils nous a été donné, il a reçu le pouvoir sur ses épaules et on lui a donné ce nom : Conseiller-merveilleux, Dieu-fort, Père éternel, Prince de la Paix, pour que s'étende le pouvoir dans une paix sans fin sur le trône de David et sur son royaume pour l'établir et pour l'affermir dans le droit et la justice. Dès maintenant et à jamais, l'amour jaloux de Yahvé Sabaot fera cela. ».
Isaïe avait donc prophétisé sept siècles avant la naissance de Jésus : le « fils qui nous est donné » est nommé « Dieu-fort » !
On retrouve bien la Trinité. L'Esprit Saint qui est le conseiller, le Père éternel, et le fils, qui sont tous Dieu. Il y a aussi le terme "prince de la paix" qui montre sa royauté.
Par contre, que signifie la dernière phrase: l'amour jaloux de Yahvé Sabaot (Dieu des armées) fera cela ?
pierresuzanne a écrit :
- Par ailleurs, si vous lisez Isaïe, vous verrez que la passion du Christ a été prophétisée d'une façon étonnamment précise :
« Mon serviteur réussira, dit le Seigneur, il montera, il s'élèvera, il sera exalté ! La multitude avait été consternée en le voyant, car il était si défiguré qu'il ne ressemblait plus à un homme, il n'avait plus l'aspect d'un fils d'Adam. Et voila qu'il consacrera une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée, car ils verront ce qu'on ne leur avait jamais dit, ils découvriront ce dont ils n'avaient jamais entendu parler...
Il n'était ni beau, ni brillant pour attirer nos regards, son extérieur n'avait rien pour nous plaire. Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleurs, familier de la souffrance, semblable aux lépreux dont on détourne le regard ; et nous l'avons méprisé et compté pour rien. Pourtant, c'étaient nos souffrances qu'il portait, nos douleurs dont il était chargé. Et nous pensions qu'il était châtié, frappé par Dieu, humilié. Or, c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c'est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris. Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes à nous tous.
Maltraité, il s'humilie, il n'ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l'abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, il n'ouvre pas la bouche. Arrêté, puis jugé, il a été supprimé. Qui donc s'est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. On l'a enterré avec les mécréants, son tombeau est avec ceux des enrichis ; et pourtant il n'a pas commis l'injustice, ni proféré le mensonge. Broyé par la souffrance, il a plu au Seigneur. Mais, s'il a fait de sa vie un sacrifice d'expiation, il verra sa descendance. Il prolongera ses jours : par lui s'accomplira la volonté du Seigneur. » (Isaïe 52, 13 à 53,12).
On l'a enterré, puis il prolongera ses jours. On voit bien la résurrection de Jésus Christ, effectivement, si les mots ont un sens.