A quelle fréquence vous confessez-vous ?

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A quelle fréquence vous confessez-vous?

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marchenoir
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Message non lu par marchenoir » mer. 07 mars 2007, 17:20

[align=justify]
Raistlin a écrit : Concernant le pouvoir sacramentel, je suis d'accord que Jésus-Christ l'a donné aux apôtres et non aux foules. Qu'est-ce à dire ? Que Dieu ne peut (ou ne veut) pardonner directement ? Que faire d'un pauvre précheur qui mourrait loin de tout prêtre mais qui demanderait, dans un acte de contrition sincère, au Christ de lui pardonner avant sa mort ? Serait-il quand même condamné ? Je ne pense pas que la miséricorde divine soit limitée au point de passer nécessairement par les prêtres catholiques... Je pense - et j'admets que je peux me tromper - que les apôtres ont reçu le pouvoir de pardonner aux pécheurs ne vivant pas dans la foi du Christ ressuscité. Pour ceux qui vivent déjà en et par Jésus-Christ, j'ai envie de dire qu'ils sont un peu apôtres eux-même... non ?
« Deus non alligatur sacramentis » (« Dieu n'est pas lié aux sacrements ») - rappelle l'adage thomiste. Dans le cas d'espèce que vous envisagez - un pauvre pécheur mourrant loin de tout prêtre - le Christ peut en effet suppléer au manque de prêtre. Idem pour le baptême d'ailleurs (le bon larron n'a pas été baptisé). Mais ce qui s'applique au cas particulier ne saurait s'étendre au cas général, c'est une évidence. L'Eglise rappelle par exemple qu'en cas d'absolue nécessité, il est permis de "voler" son pain (en fait, on ne le vole pas, celui qui vous le refuserait le posséderait indûment). Qui songerait à voir là une autorisation à se servir à la boulangerie ?

Eh si ! La miséricorde divine ne se manifeste de façon efficace et certaine que dans le sacrement de pénitence, lequel ne peut être conféré que par un prêtre de l'Eglise catholique (par un prêtre orthodoxe, ou un prêtre FSSPX dans certains cas très particuliers, OK). Quant à savoir s'ils ont le pouvoir de remettre les péchés à ceux qui n'ont pas la foi catholique, c'est une bonne question dans l'absolu, mais ce cas peut-il même s'envisager ? Vous pensiez peut-être à quelque chose de précis, je ne sais pas.

Enfin, dire que pour ceux qui vivent déjà en et par Jésus-Christ, [...] ils sont un peu apôtres eux-même..., c'est très ambigu. Les apôtres ont reçu expicitement de Jésus lui-même certains pouvoirs (liés précisément aux sacrements), et ces pouvoirs se sont transmis à leurs succésseurs, les évêques et eux seuls, lesquels sont aidés des prêtres à qui il est donner de pouvoir de conférer les sacrements (avec une ou deux petites différences tout de même).

Cordialement,

Marchenoir.[/align]
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Raistlin
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Message non lu par Raistlin » mer. 07 mars 2007, 18:39

Merci pour vos réponses. Elles m'incitent à aller chercher plus loin. :)

Encore une fois, je ne nie pas l'importance des sacrements, je dis simplement que la miséricorde de Dieu est plus vaste qu'eux.
Comme l'ont souligné François-Xavier et marchenoir, les cas particuliers sont possibles car l'amour de Dieu est plus grand que les sacrements. Et justement, nous sommes tous des cas particuliers !

Personnellement, je me demande si les sacrements de l'Eglise catholique ne sont pas simplement une "forme" particulière de vérités qui doivent se passer en nous en priorité. Par exemple, le baptême est à peut-être le symbole de la conversion au Christ, l'eucharistie celui de la communion coeur à coeur, et même corps à corps, avec le Christ. Je ne nie pas que ces sacrements soient effectifs (je crois sincèrement en la transsubstantation par exemple), je me demande simplement s'ils ne peuvent prendre d'autres "formes"...

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Message non lu par Exultate_domini » mer. 07 mars 2007, 18:53

Que faire d'un pauvre précheur qui mourrait loin de tout prêtre mais qui demanderait, dans un acte de contrition sincère, au Christ de lui pardonner avant sa mort ? Serait-il quand même condamné ? Je ne pense pas que la miséricorde divine soit limitée au point de passer nécessairement par les prêtres catholiques..
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Si un pécheur à l'agonie demande pardon sincèrement à Dieu, sincèrement avec un profond repentir de ses péchés et qu'il n'a pas la possibilité de se confesser, je suis également persuadée que Dieu lui pardonnera, la miséricorde de Dieu est infinie et il tiendra compte que la personne n'a pu se confesser et était dans un cas très spécial....

Voilà mon humble avis,

:)
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François-Xavier
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Message non lu par François-Xavier » mer. 07 mars 2007, 19:44

Raistlin a écrit :Personnellement, je me demande si les sacrements de l'Eglise catholique ne sont pas simplement une "forme" particulière de vérités qui doivent se passer en nous en priorité. Par exemple, le baptême est à peut-être le symbole de la conversion au Christ, l'eucharistie celui de la communion coeur à coeur, et même corps à corps, avec le Christ. Je ne nie pas que ces sacrements soient effectifs (je crois sincèrement en la transsubstantation par exemple), je me demande simplement s'ils ne peuvent prendre d'autres "formes"...
Un certain Joseph, Cardinal Ratzinger, répond de façon tout à fait claire à vcotre question dans un texte appelé "Dominus Iesus". Il est tout à fait explicite sur cette interrogation, et exprime, beaucoup mieux que je ne saurais le faire les données du problème et leur résolution :
Déclaration Dominus Iesus sur l'unicité et l'universalité salvifique du Christ et de l'Eglise a écrit :On doit avant tout croire fermement que l'« Église en marche sur la terre est nécessaire au salut. Seul, en effet, le Christ est médiateur et voie de salut: or, il nous devient présent en son Corps qui est l'Église; et en nous enseignant expressément la nécessité de la foi et du baptême (cf. Mc 16,16; Jn 3,5), c'est la nécessité de l'Église elle-même, dans laquelle les hommes entrent par la porte du baptême, qu'il nous a confirmée en même temps ». Cette doctrine ne doit pas être opposée à la volonté salvifique universelle de Dieu (cf. 1 Tm 2,4); aussi, « il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut ».

L'Église est « sacrement universel de salut », parce que, de manière mystérieuse et subordonnée, toujours unie à Jésus-Christ sauveur, sa Tête, elle a dans le dessein de Dieu un lien irremplaçable avec le salut de tout homme.80 Pour ceux qui ne sont pas formellement et visiblement membres de l'Église, « le salut du Christ est accessible en vertu d'une grâce qui, tout en ayant une relation mystérieuse avec l'Église, ne les y introduit pas formellement mais les éclaire d'une manière adaptée à leur état d'esprit et à leur cadre de vie. Cette grâce vient du Christ, elle est le fruit de son sacrifice et elle est communiquée par l'Esprit Saint ».81 Elle est liée à l'Église, qui « tire son origine de la mission du Fils et de la mission du Saint-Esprit, selon le dessein de Dieu le Père ».

21. Sur la modalité de transmission aux non-chrétiens de la grâce salvifique de Dieu, toujours donnée par le Christ en l'Esprit et dans un rapport mystérieux avec l'Église, le Concile Vatican II s'est contenté d'affirmer que Dieu la donne « par des voies connues de lui ». La théologie cherche à approfondir cette idée. Ce travail théologique doit être encouragé, parce qu'il sert sans aucun doute à une meilleure compréhension des desseins salvifiques de Dieu et des formes de leur réalisation. Cependant, d'après ce qui a été rappelé jusqu'ici sur la médiation de Jésus-Christ et sur la « relation singulière et unique »84 entre l'Église et le Royaume de Dieu parmi les hommes — qui est en substance le Royaume du Christ sauveur universel —, il serait clairement contraire à la foi catholique de considérer l'Église comme un chemin de salut parmi d'autres. (...)
Certes, les différentes traditions religieuses contiennent et proposent des éléments de religiosité qui procèdent de Dieu, et font partie de « ce que l'Esprit fait dans le cœur des hommes et dans l'histoire des peuples, dans les cultures et les religions ». De fait, certaines prières et certains rites des autres religions peuvent assumer un rôle de préparation évangélique, en tant qu'occasions ou enseignements encourageant le cœur des hommes à s'ouvrir à l'action divine. On ne peut cependant leur attribuer l'origine divine et l'efficacité salvifique ex opere operato qui sont propres aux sacrements chrétiens. Par ailleurs, on ne peut ignorer que d'autres rites naissent de superstitions ou d'erreurs semblables (cf. 1 Co 10,20-21) et constituent plutôt un obstacle au salut.

22. Avec l'avènement de Jésus-Christ sauveur, Dieu a voulu que l'Église par lui fondée fût l'instrument du salut de toute l'humanité (cf. Ac 17,30-31). Cette vérité de foi n'enlève rien à la considération respectueuse et sincère de l'Église pour les religions du monde, mais en même temps, elle exclut radicalement la mentalité indifférentiste « imprégnée d'un relativisme religieux qui porte à considérer que “toutes les religions se valent” ». S'il est vrai que les adeptes d'autres religions peuvent recevoir la grâce divine, il n'est pas moins certain qu'objectivement ils se trouvent dans une situation de grave indigence par rapport à ceux qui, dans l'Église, ont la plénitude des moyens de salut. « Tous les fils de l'Église doivent [...] se souvenir que la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ; s'ils n'y correspondent pas par la pensée, la parole et l'action, ce n'est pas le salut qu'elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».
Bon, je crois que c'est assez facile. Dites moi ?

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Message non lu par Boris » jeu. 08 mars 2007, 9:26

La question du chrétien isolé qui meurt loin de tout est un cas particulier.
Il ne peut donc pas servir à la discussion présente et est une diversion de Satan pour éloigner des sacrements.
Diversion que Satan utilise partout : celle du cas particulier qui nous value le droit à l'avortement au nom d'un cas particulier rare.

La question est donc plus dois-je ou non me confesser pour avois le salut ?
UdP,
Boris

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Raistlin
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Message non lu par Raistlin » jeu. 08 mars 2007, 9:36

Merci à tous et notamment à François-Xavier pour le texte "Dominus Iesus". :)

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Boris
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Message non lu par Boris » jeu. 08 mars 2007, 11:32

Raistlin a écrit :Merci à tous et notamment à François-Xavier pour le texte "Dominus Iesus". :)
content de vous aidez mais n'oubliez pas de laisser Dieu faire son chemin vers votre coeur : Lui seul peut nous convertir chaque jour de notre vie qu'Il fait.
UdP,
Boris

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Message non lu par ami de la Miséricorde » dim. 18 mars 2007, 19:21

Cher Raistlin ,
vous dites dans un de vos messages :

"par contre il ne me semble pas avoir vu la confession dans les Evangiles),"

je vous met les deux passages dans l'Evangile qui font explicitement référence au sacrement de la reconcilaition ou la confession
Jésus lui-même l'a établit en disant à ses apôtres :

en Jean XX , 22 :
"Recevez le Saint-Esprit , les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez et retenus à ceux à qui vous les retiendrez "
et aussi dans ce passage de Matthieu XVIII , 18 à 20 :
"Tout ce que vous délierez sur la terre sera delié dans le Ciel et tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le Ciel"

Amicalement
Que Jésus Miséricordieux vous bénisse
ami de la Miséricorde

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steph
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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par steph » mer. 29 août 2007, 23:45

Chers citoyens-catholiques, (on voit tout de suite que je viens de lire attentivement le règlement du forum) Voilà le plan de ce que je dis dans ce post en réponse aux précédents et à la question du fil de discussion :de ce que sont les Sacrements et de leur nécessité (1), de l'humilité à avoir dans la vie spirituelle et surtout en ce qui concerne la Pénitence (2), de la bonne compréhension du terme "apôtre"(3), de ce qui nous occupe (4). J'espère ne pas ressasser les mêmes éléments que ceux que vous avez déjà postés (ou en faire une synthèse correcte).

(1)Les Sacrements ne sont pas de simples symboles (qui seraient relatifs à une façon de voir : non, l’Eucharistie n’est pas symbole de la Présence du Christ : elle est sa Présence substantielle et vraie, en un mot: réelle et ça n’est pas une question de point de vue). Ils sont des réalités. Des actes de Dieu et des hommes: engagement de Dieu envers l'homme (car l'initiative première vient de Dieu) et engagement de l'homme envers Dieu (réponse de l’homme à Dieu).
Et si la forme, les rituels, peuvent paraître contraignants, source de querelle ou de dissipation entre "sensibilités" il n'en demeure pas moins que c'est par eux, d'abord (en tant qu’actualisation de la Rédemption accomplie en la Personne de Jésus) et pleinement par eux, que se scelle l’alliance entre Dieu et l’homme. Et cela est sûr, parce que c'est l'Eglise une, sainte, catholique et apostolique qui les administre, en fixe les formes et les normes avec l'aide et sous la direction de l'Esprit de Vérité.
(2)Si on se fie à soi, le risque de l'orgueil est trop grand pour ne pas tomber dans le panneau du Malin. Si on n'a pas l'humilité de reconnaître que Dieu se sert de cette Eglise sainte et immaculée, bien que constituée de pauvres pécheurs, mendiants de la divine Miséricorde, si "l'orgueil méprise sa simplicité, et les yeux ne sont pas assez clairs ni perçants pour découvrir ses beautés cachées » (cf. St Augustin, Confessions, III, 5), alors, je pense que l’on passe franchement à côté de la vérité. Je crois que St Ambroise parle de cette pauvreté apparente des sacrements contrastant avec leur efficacité mystérieuse, mais véritable (Se reporter à l’admirable traité « De Mysteriis »).
Et si l’on n’est pas ainsi humble, on s’entretient avec Dieu plein de cet orgueil caché sous les formes d’une contrition et d’une « confession » « plus parfaite parce que ne passant pas par un ministre faillible » (ce qui, en plus, est faux), orgueil si bien caché qu’on ne penserait même pas le trouver, ou qu’on chercherait à l’excuser par un soit disant désir de perfection qui finalement n’en n’est pas une. Comment Dieu pourrait-il pardonner totalement l’homme qui confesse ses pailles sans voir sa poutre (manque de Confiance en la Parole du Verbe divin, décision ferme (et résolue) de ne pas user des moyens de salut offert par Jésus (au prix de son Sang!), etc.) ? Il pardonnera peut-être les pailles mais la poutre, puisque non-confessée restera sans absolution.

(3)Ensuite, le terme apôtre a revêtu un sens un peu ambigu, dans la discussion :
D’une part il y a les 12 qui sont ceux qui établiront les Evêques sans être Evêques « diocésains » eux-mêmes, puisqu’ils ont le charisme d’aller par tout le terre pour faire des disciples et les amener au Baptême (Mc XVI (et +/-tous les Evangiles des rencontres du Christ ressuscité avec les 12))
D’autre part, il y a les 72 qui sont aussi « apôtres » (on dit aussi « disciples », mais le ménologe (sanctoral oriental), les présente sous le titre d’apôtres) mais dans un autre sens : celui de l’apostolat : qui n’a plus de lien nécessaire avec la succession apostoliques : ils sont soumis aux 12 (et aux évêques) mais je ne crois pas qu’ils établissent des Evêques.
Enfin, ils y a les saints égaux-aux-apôtres, dont St Martin de Tours pour les Gaules, Ste Nina pour la Géorgie et d’autres… egal-aux-apôtre s’entendant du zèle apostolique, non de la charge pastorale propre aux 12.
Nous avons tous une vocation apostolique (tant que l’on n’a pas quitté le siècle pour le désert monastique, et même là, elle reste, mais transformée), apostolique dans ce sens du zèle apostolique, kerygmatique, ‘caritatif’, le CIC en parle n° 211. Cependant, tous n’ont pas la vocation et tous n’ont pas la grâce (que l’on reçoit dans la Consécration : sacrement de l’Ordre, et dont on est normalement dépourvu avant) d’un apostolat Pastoral et Sacramentel.

Alors, s’il n’est pas faux de dire :
Pour ceux qui vivent déjà en et par Jésus-Christ, j'ai envie de dire qu'ils sont un peu apôtres eux-même
(De plus, le but est quand même que Jésus vive en nous, que la tête « vive en ses membres » ("ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ"))
Il n’est pas exact d’entendre le terme « apôtre », dans l’affirmation ci-dessus, comme on l’entendrait de Pierre, Jacques, Jean, Paul, André, Barthélemy ou les 7 autres.
Si nous avons le droit et le devoir de pardonner les offenses (remettre les dettes) (en ce monde et nous concernant), nous n’avons pas, au nom du Sacerdoce baptismal le droit de remettre les péchés (partie de notre dette envers Dieu). Et encore moins le droit de nous pardonner nos propres péchés (ou de nous en estimer quitte), même les prêtres, même le pape ne le font pas !

(4)Sinon, point de vue fréquence de confession: une ou deux fois par mois (ça dépend des mois; ce qui n'est d'ailleurs pas normal... puisque ça devrait dépendre des péchés...).

Bonne conversion à tous ! En cette mémoire de la décollation du saint Prophète, Précurseur et Baptiste du Seigneur, Jean, qui nous exhorte à suivre le Christ! (selon la Légende dorée nous célébrions aussi l'invention du doigt par lequel St Jean-Baptiste a montré le Christ)
Stat Crux dum volvitur orbis!
Dic animae meae: “ Salus tua ego sum ” Ps XXXIV 3

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Olivier JC
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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par Olivier JC » mar. 22 avr. 2008, 11:23

Bonjour,

Je crois qu'il faut être honnête. Quand on commence à discuter sur la nécessité du sacrement de réconciliation, sur le fait qu'on peut se faire pardonner autrement (ce qui est vrai pour les péchés véniels), que l'on en trouve pas trace dans les Evangiles...

Le problème que pose toujours ce sacrement, c'est l'aveu. Parce que c'est difficile, c'est humiliant, et que l'on voudrait bien s'en passer.

Bref, pinailler ainsi sur le sacrement de pénitence, c'est de l'orgueil, et rien d'autre.

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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par monachorum » mar. 22 avr. 2008, 12:30

En général 1 fois par semaine me concernant.

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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par Arzur » mar. 22 avr. 2008, 14:15

Je fais à la confession a peu près tous les mois, mais en pratique je dois recevoir ce sacrement une dizaine de fois par an. :oops:

Ce sacrement est le plus beau que Dieu ait donné à l'Église. Comme le dit Olivier, c'est difficile. Avouer ses fautes devant un homme, se rabaisser, s'humilier...

Pourtant, c'est magnifique ! :) Par ce sacrement, nous vivons pleinement la miséricorde de Dieu. :)


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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par Théophane » mar. 29 avr. 2008, 13:31

Je pense que ce qui est bien, c'est d'avoir une certaine régularité, par exemple en s'imposant l'obligation de se confesser une fois par mois (cela me paraît un minimum), tous les quinze jours, ou chaque semaine.

Même si on ne commet par des fautes très graves, c'est toujours très important d'avoir recours à ce sacrement. De plus, la confession fréquente aide à progesser dans la vie intérieure, et elle permet d'écarter peu à peu les imperfections en les rendant plus visibles.
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
Bienheureux Álvaro del Portillo (1914-1994)

Olivier
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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par Olivier » dim. 25 mai 2008, 21:51

Revenant peu à peu dans la pratique de la religion, en deux ans je me suis confessé deux ans (je sais c'est le minimum syndical)
La dernière fois, ce fut la semaine dernière, je visitais le Sacré Coeur, quand un prêtre confessait, donc je suis allé, profites-en.

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Re: À quelle fréquence vous confessez-vous?

Message non lu par Shane » lun. 26 mai 2008, 10:09

Exceptionnellement. Parce que se confesser pour recommencer après...Bof. Je crois que si on se confesse, autant filer dans la sainteté juste après. je trouve ceci hypocrite. Alors certainement que dans la pratique il ne faut pas voir les choses ainsi mais bon, autant se confesser en une fois.

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