Grands sites chrétiens d'ici et d'ailleurs

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Jean-Mic
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Jean-Mic » jeu. 05 déc. 2013, 23:12

Un autre grand lieu qui me touche particulièrement. Au moins aussi important que Saint-Denis dans la naissance de ce qu'on appelle l'art gothique : la cathédrale de Laon ... sans oublier les bœufs dans les clochers.

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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par elenos » sam. 07 déc. 2013, 16:39

Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui me font participer par ces pages à cette partie du forum dont j'ai copié l'adresse internet.
Merci pour leurs commentaires savants ou simplement émus
Je ne pourrais pas citer tous leurs noms.
Merci pour les photos qu'ils ont postées et que je regarde moi-même avec émotion.
Merci à vous tous.

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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » mer. 11 déc. 2013, 19:12

Voici, pour remercier Elenos, une église qui date du treizième siècle et dans laquelle on ne monte pas, mais on descend. Je l'ai fait moi-même: il y a sept marches à descendre lorsqu'on y pénètre. L'église, fermée durant des années, a été "prétée" aux Orthodoxes. Elle est vraiment belle et c'est une église comme une "matrice": quand on la découvre - en descendant les marches, on a vraiment le sentiment de venir dans un lieu où l'on est protégé, où rien ne peut arriver. Un jour, j'irai assister à un office orthodoxe. Il paraît que çà dure et dure longtemps... mais pourquoi pas ?
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par elenos » jeu. 12 déc. 2013, 19:23

Et moi je tiens à vous remercier, Etienne Lorant, mais pour le beau courage et une solidité semblable à celle de cette église, qualités que vous avez montrées au cours d'un débat dans ce forum.
Personnellement et comme on le dit dans ma profession, j'aurais "lâché le dossier"

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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Jean-Mic » jeu. 12 déc. 2013, 21:49

Un site fabuleux : le Puy-en-Velay.

1/ la chapelle Saint-Michel : du haut du ciel, l'archange mène l'ultime combat, celui qui ouvre le dernier avènement du Fils de l'Homme.
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2/ la cathédrale Notre-Dame : contrairement aux apparences, les trois grandes arcades ne sont pas des portails puisqu'il n'y a pas de portail en façade ; l'escalier monumental qui monte depuis la ville passe sous ses arcades, continue sous les premières travées de la nef et conduit jusqu'au milieu de la nef ; ainsi le pèlerin entre à l'intérieur même de la cité sainte, au cœur de la Jérusalem céleste.
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3/ en face, sur un troisième suc volcanique, la statue de Notre-Dame-de-France, (une très belle utilisation du site, mais l'esthétique XIX° supporte-elle la comparaison avec les deux autres ? on peut monter dans la statue et dominer le paysage ; les mauvaises langues disent que c'est le plus beau panorama sur la ville et son site parce que, justement, on n'y voit pas la statue ...).
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Jean-Mic » dim. 15 déc. 2013, 17:29

Ravenne : Saint-Appolinaire-in-Classe, une église dont les parties les plus anciennes remontent au VI° s.
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Pour une visite détaillée, cliquez : http://www.narthex.fr/blogs/itineraires ... -in-classe

Bonne visite
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » lun. 30 déc. 2013, 19:20

Notre-Dame de Lorette


11/12/2013

Le rayonnement du sanctuaire italien Notre-Dame de Lorette est si grand que le calendrier liturgique catholique romain propose une mémoire liturgique pour célébrer la « Translation de la Sainte Maison de Lorette », le 10 décembre.

Et le 10 décembre, c’est à Marie que le pape François a consacré son tweet, en recommandant à ses followers, sur son compte Pape François @Pontifex_fr, de s’en remettre à elle « quand cela va mal ».

L’occasion de rappeler le pèlerinage que Benoît XVI y avait fait, en octobre 2012, 50 ans après la visite historique de Jean XXIII qui a depuis ce jour-là sa statue tout en haut de la colline.

C’était en 1962, le bon pape Jean s’apprêtait à ouvrir le concile Vatican II et souhaitait confier ses travaux à la Vierge Marie. En 2012, Benoît XVI a souhaité entreprendre la même démarche pour confier de nouveau à Notre Dame de Lorette les 50 ans de l’ouverture du concile et l’Année de la foi qu’il allait ouvrir une semaine plus tard (12 octobre 2012).

C’était sa deuxième visite après celle pour le rassemblement des jeunes catholiques italiens, l’Agora des Jeunes de 2007. (zenit).

Comme pour son prédécesseur, Jean-Paul II, qui y avait effectué trois pèlerinages, la maison de Lorette était « une maison faite pour y demeurer, y habiter » mais « pour mieux avancer » dans la vie, pour se rappeler que « nous sommes tous des pèlerins, que nous devons toujours être en marche vers une autre maison, vers la maison définitive, celle de la Cité éternelle, la demeure de Dieu avec l’humanité rachetée”.

Notre-Dame de Lorette est le tout premier sanctuaire marial international consacré à la Vierge : « Ici à Lorette, nous avons l’opportunité de nous mettre à l’école de Marie, de celle qui a été proclamée bienheureuse parce qu’elle a cru », avait souligné Benoît XVI à l’homélie de la messe célébrée sur le parvis de la basilique.

Et de poursuivre : « Marie, qui est la mère du Christ et aussi notre mère, nous ouvre la porte de sa maison, nous aide à entrer dans la volonté de son Fils. C’est la foi, ainsi, qui nous donne une maison en ce monde, qui nous unit en une seule famille et qui nous rend tous frères et sœurs (…) En contemplant Marie, nous devons nous demander si nous aussi nous voulons être ouverts au Seigneur, si nous voulons offrir notre vie pour qu’elle soit une demeure pour Lui ; ou si nous avons peur que la présence du Seigneur puisse être une limite à notre liberté, et si nous voulons nous réserver une part de notre vie qui n’appartienne qu’à nous-mêmes ».

Au cœur de ce sanctuaire, Benoît XVI avait confié à la très Sainte Mère de Dieu « toutes les difficultés que vit notre monde à la recherche de la sérénité et de la paix, les problèmes de tant de familles qui regardent l’avenir avec préoccupation, les désirs des jeunes qui s’ouvrent à la vie, les souffrances de ceux qui attendent des gestes et des choix de solidarité et d’amour. »

L'histoire de la sainte maison déplacée dans les airs par des anges… est devenue un point de repère familier pour les aviateurs qui ont fait de Notre-Dame de Lorette leur sainte protectrice.

http://www.aleteia.org/fr/artsculture/a ... 8107537408
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La Basilique Sainte Marie Majeure

Message non lu par etienne lorant » sam. 04 janv. 2014, 18:41

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En août 356 la Vierge apparaît au Pape Libère et lui demande de construire une église, qui lui sera dédiée, à l'endroit où il aura neigé durant la nuit.

Le 5 août, au matin, une procession se dirige vers la colline de l'Esquilin indiquée par la Vierge pour y découvrir un espace recouvert de neige. Le Pape Libère construisit un premier édifice à cet emplacement...
Sainte Marie Majeure, est l'une des 4 basiliques majeures de Rome, faisant partie des 7 églises de pèlerinage.

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http://www.rome-passion.com/sainte-marie-majeure.html
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Jean-Mic » mer. 08 janv. 2014, 20:56

L'abbaye de Saint-Gall en Suisse :

Saint Gall, abbé, évangélisateur de la Suisse venu d'Irlande :
  • Gall était Irlandais et fut l'un des douze disciples qui accompagnèrent saint Colomban en Gaule. Ils se fixèrent quelque temps à Luxeuil (Haute-Saône). Vers 610, Gall accompagna son abbé jusqu'à Bregenz, en Autriche, dans le Vorarlberg, à l'est du lac de Constance ou Bodensee. Ils se séparèrent vers 612, quand Colomban poussa vers l'Italie. Gall resta en Souabe où il vécut en ermite avec quelques compagnons à l'ouest de Bregenz, près de la source de la rivière Steinach. C'est là qu'on bâtit après sa mort une église "sancti Galluni", qui avait son "prêtre et pasteur". Avant 750, elle devint le centre d'un monastère qui eut pour premier abbé saint Otmar. L'abbaye appartenait au diocèse de Constance. En 818, elle obtint de Louis le Pieux l'exemption ou l'immunité par rapport à l'évêque, et la faveur de passer monastère royal. En 854, l'abbaye était libérée de toute sujétion à l'évêché de Constance, sous réserve des rapports canoniques inévitables. On l'appela "l'abbaye de Saint-Gall" et elle devint illustre. Mais saint Gall ne l'a pas fondée, et il ne fut pas son premier abbé. Il avait seulement illustré son emplacement, et laissé des reliques dont le prestige grandit avec le temps.


L'abbaye carolingienne :
  • Le couvent de Saint-Gall, exemple parfait de grand monastère carolingien, a été, depuis le VIII° siècle jusqu'à sa sécularisation en 1805, l'un des plus importants d'Europe. Sa bibliothèque, l'une des plus riches et des plus anciennes du monde, contient de précieux manuscrits, notamment le plus ancien dessin d'architecture sur parchemin connu. De 1755 à 1768, le domaine conventuel a été reconstruit en style baroque. La cathédrale et la bibliothèque sont les principales composantes de ce remarquable ensemble architectural, reflet de douze siècles d'activité.(source Unesco)
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L'abbaye baroque (et sa bibiothèque, fond d'archives unique au monde) :
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[+] Texte masqué
Les Archives de l'ancienne abbaye de Saint-Gall, propriété commune du Canton et de la Communauté catholique du canton de Saint-Gall, contiennent les documents juridiques et les actes administratifs de l'abbaye sangallienne depuis sa fondation vers 720 jusqu'à sa sécularisation en 1805. Ces archives sont riches d'environ 20 000 chartes, de plus de 2500 manuscrits, d'innombrables actes, de cartes, de plans, ainsi que d'une collection d'empreintes de sceaux. Sur ce nombre, plus de 700 chartes sur parchemin (les "traditiones") et une centaine de diplômes carolingiens et ottoniens datent d'avant l'an mil. Les premières traces d'un classement archivistique de ces fonds remontent même à plus de 1200 ans. À l'exception peut-être des Archives d'État de Milan, rares sont les archives qui peuvent être comparées à ce trésor unique au nord des Alpes. Cet ensemble de chartes revêt une importance capitale pour l'histoire - en particulier pour la période avant l'an mil si pauvre en documents - non seulement de la Suisse orientale, mais également de Zurich, de l'Argovie, de Berne, des Grisons, du Vorarlberg, de l'Alsace et de l'Allemagne du Sud. Les archives abbatiales renferment des informations historiques concernant une grande partie du canton de Saint-Gall et certaines régions voisines jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Elles constituent par conséquent un complément à la documentation conservée par les Archives d'État.
La Bibliothèque abbatiale ("Stiftsbibliothek") abrite quant à elle des manuscrits littéraires, théologiques et scientifiques formant une collection aussi ancienne que celle des Archives. À l'image de la situation qui prévalait au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, les fonds de la Bibliothèque sont restés juridiquement et administrativement séparés des Archives.
De plus, les Archives abbatiales, qui forment un service du Département cantonal des affaires intérieures et militaires, contiennent les archives et la bibliothèque de l'ancienne abbaye de Pfäfers ("Fabaria"). Cette abbaye, dont la fondation remonte à 750 environ, a été sécularisée en 1838, date à laquelle les archives et près de 40 manuscrits, dont quelques-uns datent du 9e siècle, ont été intégrés aux Archives abbatiales.
Parmi les "codices", on ne mentionnera ici que les plus importants de nos archives: le "Liber memorialis" ou "confraternitatum" et le "Liber professionum" du 9e siècle, et, parmi le fonds de Pfäfers, le "Liber viventium" carolingien, le "Liber aureus" du 11e siècle, et un cartulaire richement enluminé, le "Vidimus Heider", réalisé en 1590 à la demande de l'abbé Johannes Heider.
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Dernière modification par Jean-Mic le ven. 07 févr. 2014, 12:21, modifié 1 fois.
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » jeu. 09 janv. 2014, 15:51

Liban : la Basilique saint Paul d'Harissa

Je trouve cette église superbe. La photo trouvée étant très grande, j'en donne le lien:

http://www.panoramio.com/photo_explorer ... =date_desc

avec des images de la visite du Pape Benoit XVI en 2012.

http://www.ktotv.com/videos-chretiennes ... e/00069220

Autre lien pour mieux connaître l'église du Liban :

http://www.pgc-lb.org/fre/melkite_greek ... Saint-Paul
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Jean-Mic » mar. 04 févr. 2014, 11:55

L'abbaye Saint-Pierre de Flavigny-sur-Ozerain :

Fondée à l'époque mérovingienne, refondée par saint Widrad en 719 et placée sous la règle de saint Benoît. En grande partie démolie suite à sa vente comme Bien National en 1792. Les cryptes carolingiennes (correspondant aux parties rouges de l'axono) sont toujours visibles, et incroyablement évocatrices.

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A visiter en dégustant un peu d'anis de Flavigny.
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http://www.anis-flavigny.com/abbaye.html#.UvC40_a3KpI
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par Johnny » mer. 05 févr. 2014, 23:21

Petit site chrétien, mais grande émotion quand on y passe : l'ermitage de Saint-François

http://www.guideurope.eu/web/fr/assisi/ ... rceri.html
Pièces jointes
eremocarceri.jpg
eremocarceri.jpg (44.14 Kio) Consulté 3665 fois
Se croire soi-même imparfait et trouver les autres parfaits, voilà le bonheur. (Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus)

Ce qui attire le plus de grâces du bon Dieu, c'est la reconnaissance, car si nous le remercions d'un bienfait, il est touché et s'empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! (idem)

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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » lun. 03 mars 2014, 18:42

Fondé en 1888, le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap est le grand sanctuaire national marial canadien. Situé sur le bord du fleuve Saint-Laurent, il accueille chaque année 250 000 visiteurs. Ceux-ci peuvent visiter la chapelle historique érigée en 1714 et considérée comme l'une des deux plus anciennes églises du pays. Une grande basilique moderne a été inaugurée en 1964. Un immense jardin borde le fleuve.
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BRÈVE HISTOIRE DU SANCTUAIRE NOTRE-DAME-DU-CAP

Le site remarquable où se trouve le Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap fut d'abord fréquenté par les missionnaires jésuites dès 1634. On y créa en 1678 la paroisse Sainte-Marie-Madeleine. Une première chapelle de pierres construite sous le régime français fut inaugurée en 1720. En 1879, les paroissiens souhaitent construire une église plus grande. Ils doivent pour cela traverser les pierres sur le fleuve en hiver, mais un temps doux les empêche d'exécuter ce travail. Le curé Luc Désilets demande alors aux paroissiens de réciter le chapelet, et un miracle se produit : un pont de glace se forme sur le fleuve qui permet de transporter les pierres et d'amorcer enfin la construction. La petite église sera consacrée à la Vierge Marie le 22 juin 1888. Le soir même, le bienheureux Père Frédéric, OFM, et deux autres témoins dont le curé Luc Désilets voient la statue de la Vierge située au-dessus du maître-autel ouvrir les yeux.
On appellera ce deuxième miracle le « prodige des yeux ». Ce jour mémorable marquera le commencement du sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. À la suite de ces événements extraordinaires, les pèlerinages à la Vierge se multiplient rapidement. On érige une grande basilique moderne qu'on inaugure en 1964. Le pape Jean-Paul s'y rend en pèlerinage en 1984. La chapelle historique qu'on nomme aujourd'hui le « Petit Sanctuaire » représente l'une des deux plus anciennes églises du Canada.

http://www.sanctuairesquebec.com/sanctu ... ame-du-cap
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » sam. 03 mai 2014, 18:37

Lituanie : La Colline des Croix
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C’est muni d’un crucifix qu’on se rend en Lituanie.

Non pas parce que le plus populeux des pays baltes – avec ses quelque 3,5 millions d’habitants – est également un des plus religieux d’Europe, mais bien parce qu’on y trouve un des hauts lieux de la résistance lituanienne contre la domination étrangère, la colline des croix. Selon la tradition, tout voyageur peut venir y déposer sa propre croix. L’endroit se trouve en pleine campagne lituanienne, bien loin des rues animées de la capitale, Vilnius.

En voiture, il faut compter une dizaine de minutes pour rejoindre la colline depuis Šiauliai, la quatrième ville du pays. Les plus valeureux pèlerins, eux, franchiront à pied les 15 km séparant la colline des croix (Kryžių Kalnas, en lituanien) du centre de la ville.

L’origine du site remonterait à l’annexion de la Lituanie par la Russie en 1795. À la suite d’un soulèvement contre le tsar Nicolas 1er en 1830-1831, l’endroit devient peu à peu un mémorial où on érige des croix en l’honneur des victimes tombées aux mains de l’oppresseur.

1993
Le 7 septembre 1993, trois ans après l’indépendance de la Lituanie, le pape Jean-Paul II a visité la colline des croix. Il y a rappelé la raison d’être de ce site historique, qui va bien au-delà de sa dimension religieuse. «Nous venons ici nous souvenir de tous les fils et filles de votre pays envoyés à la prison, dans les camps de concentration, déportés en Sibérie ou condamnés à mort. Dans votre pays, un terrible système a fait rage, un système qui piétine l’homme et l’humilie», a déclaré Jean-Paul II d’après les archives en ligne du Vatican.

Lors de l’occupation soviétique du pays, de 1945 à 1990, Kryžių Kalnas acquiert une dimension symbolique encore plus grande. Farouchement opposés à toute forme de religion, les Soviétiques auraient rasé la colline des croix à plusieurs reprises, tentant même d’en interdire l’accès à l’aide de barbelés, de gardes armés, de chemins inondés… Rien n’y fit. Chaque fois que les croix disparurent, les Lituaniens revinrent à la charge.

Si les croix s’accumulent librement depuis les années 1980, la colline n’est pas aussi imposante qu’on pourrait le croire. À l’approche du site, le voyageur rêvant d’immensité doit vite revoir ses attentes; haute de quelques mètres seulement, la colline porte bien son nom. Elle n’en impose pas par sa taille, mais bien par son abondance.

Des croix, partout des croix. L’œil met du temps à s’habituer au fouillis inextricable d’objets de toutes sortes qui recouvre la colline. Des énormes crucifix de quelques mètres de haut jusqu’aux allumettes reliées par un élastique, en passant par les rangées de cailloux grossièrement alignés, tous les moyens sont bons pour déposer sa croix à Kryžių Kalnas.

Impossible, toutefois, de les dénombrer. Les statistiques les plus fiables font état de 60 000 croix d’au moins 1 m de hauteur sur le site. Pour les plus petites, c’est peine perdue. Considérant qu’à presque chaque grande croix pendent une infinité de chapelets, de rosaires, d’effigies et de crucifix de toutes les tailles imaginables, il ne serait pas exagéré de dire que le site en compte près d’un million, un nombre qui augmente chaque jour.

Vous n’avez pas apporté de croix, mais voulez tout de même participer à l’expansion de la colline? Ne vous inquiétez pas. Intérêt touristique oblige, Kryžių Kalnas a ses propres vendeurs d’articles religieux. Fort heureusement, la colline des croix n’est pas pour autant envahie par des hordes de touristes.

Sur l’étroit escalier qui scinde la colline en deux et par lequel on se fraye prudemment un chemin entre les amoncellements de croix, on aperçoit surtout des Lituaniens. Certains contemplent en silence la singulière beauté du site, d’autres marmonnent des prières devant les statues qui jalonnent le parcours. Le calme est tel que, lorsque le vent se lève, on n’entend plus que le cliquetis des grappes de chapelets qui se cognent entre elles ou contre les croix, plus grandes, qui les supportent.

On a l’impression d’entrer en communion, pas forcément avec quelque chose de religieux, mais avec un puissant geste d’affirmation, répété ici des millions de fois au cours de l’histoire.

Voir encore :
https://www.google.be/search?q=L%27hist ... 0eb26V5Ifk
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Re: Grands sites chrétiens du monde

Message non lu par etienne lorant » mer. 07 mai 2014, 17:37

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Dans le Hoggar, au nord de Tamanrasset, l'Atakor est un plateau volcanique de forme presque circulaire dont la hauteur moyenne est de 2000 mètres.
Il est sillonné d'oueds, de canyons (Issakarassen) et parsemé de pitons qui surgissent d'énormes pierriers et qui peuvent atteindre presque les 3000 mètres.
Ces sommets sont constitués par d'anciennes cheminées de volcans dégagées par l'érosion, les principaux sont l'Iharen, le Daouda, le Saouinan et les Tezoulaigs.

L'ermitage du père de Foucauld à l'Assekrem

Charles, Eugène de Foucauld de Pontbriand était un viveur lassé des excès de toutes sortes, expérimentés de longues années. Ce vicomte de noblesse périgourdine, né en 1858, a perdu ses parents à l’âge de 6 ans et fut élevé par son grand-père.
Ayant besoin de discipline, il a choisi l’armée mais il en démissionne en 1882 après avoir été renvoyé pour mauvaise conduite puis réintégré. Lors de son exploration solitaire du Maroc en 1883, le vicomte de Foucauld, chrétien déguisé en Juif, avait apprécié l’Islam qui lui avait paru une religion simple et ardente, créant de vrais croyants. Aidé par l’exemple de sa cousine, et de l’abbé Huvelin, prêtre pédagogue qui le confessait, il avait retrouvé la foi de sa tradition et approfondi sa vocation. Il pèlerine en Terre sainte en 1888, entre à la Trappe en 1890 pour la quitter sept ans plus tard afin de se faire ermite chez les Berbères.

Aussi excessif dans le dépouillement qu’auparavant dans le monde, sa vie en Afrique du nord lui avait appris que les biens et les richesses ne comptent pas, mais seulement la profondeur morale et les raisons de vivre.

Il s’installe en 1904 à Tamanrasset pour évangéliser. Entre 1904 et 1905, il commence ses tournées « d'apprivoisement ». Accompagnant des colonnes de militaires qui nomadisent à travers le désert, il prend contact avec les populations du sud ou du Sahara central. Son périple le mène de Béni-Abbès à Adrar, In Salah, Aoulef, el Goléa, et Ghardaïa. Durant les marches il apprend le tamahaq (idiome des Touaregs) et entreprend une traduction de l'Évangile en cette langue.

Il fait construire l’ermitage de l’Assekrem en juillet 1910 pour être loin du tumulte mais proche des hommes, accessible à tous et seul avec Dieu. De juillet à décembre 1911, pour suivre les Touaregs qui y ont mené leurs troupeaux en raison de la sécheresse persistante ailleurs, il séjourne à l’Assekrem, plateau au cœur du Hoggar.

Il y rédige son testament : « Je désire être enterré au lieu même où je mourrai et y reposer jusqu'à la résurrection. J'interdis qu'on transporte mon corps, qu'on l'enlève du lieu où le bon Dieu m'aura fait achever mon pèlerinage. »

Celui qui voulait mourir martyr est assassiné d'un coup de feu le 1er décembre 1916 par des rebelles et pillards senousistes à la porte de son ermitage.
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Mon Père,

Je m'abandonne à toi,
fais de moi ce qu'il te plaira.

Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.

Je suis prêt à tout, j'accepte tout.
Pourvu que ta volonté
se fasse en moi, en toutes tes créatures,
je ne désire rien d'autre, mon Dieu.

Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l'amour de mon cœur,
parce que je t'aime,
et que ce m'est un besoin d'amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains, sans mesure,
avec une infinie confiance,
car tu es mon Père.
http://nezumi.dumousseau.free.fr/alg/atakor.htm
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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