Mais moi aussi ! Le baptème rachète le péché, alors que la circoncision n'est qu'une marque de consécration à Dieu. Le premier est action de Dieu pour l'homme, la seconde est action de l'homme pour Dieu.Kerniou a écrit :Comme le Gyrovague, je trouve totalement différent de verser de l'eau sur le front ou de marquer à vie d'une trace indélébile le sexe d'un enfant.
Mais la "marque spirituelle" du baptême n'est pas moins indélébile. C'est bien là la raison pour laquelle des apostats demandent à être "débaptisés", parce qu'ils considèrent qu'en les baptisant enfants, leur parents leur ont fait violence.
Déjà, et encore une fois, toute assimilation de la circoncision à l'excision est abusive, ce sont des choses totalement différentes, même si toutes deux touchent aux organes génitaux.Je rappellerai, hélas, qu'au XIX ème siècle, l'Eglise voyait d'un bon oeil l'excision des malades mentales.
D'autre part, l'Eglise faisait confiance en la médecine (comme elle continue de le faire aujourd'hui). C'était une pratique médicale, et non religieuse.
On oublie vite à quel point les progrès phénoménaux de la médecine sont très récents, surtout en matière psychiatrique. Jusque dans les années 1960, on "soignait" encore couramment par lobotomie : schizophrénie, épilepsie... et même maux de tête chroniques... C'était avant qu'on ne découvre les neuroleptiques.
Ce qui est ironique, c'est qu'après avoir pensé soigner l'hystérie par l'excision (qui a pour but de priver la femme du plaisir sexuel), on a procédé exactement au contraire en masturbant les femmes pour les mener à l'orgasme "thérapeutique" (raison pour laquelle on a inventé le vibromasseur), toujours dans le but de traiter l'hystérie.
[/quote]J'ai entendu un rabbin, médecin de surcroît, raconter à la TV combien il avait rejeté la notion de violence faite au corps lors de la circoncision. Il disait avoir circoncis ses fils et son petit-fils. C'était pour lui un rite qu'il perpétrait dans la joie et l'allégresse ... jusqu'au jour de la circoncision de son petit-fils. Il dit s'être montré plus attentif au visage du bébé et à sa grande surprise, il a vu la terreur dans le regard de l'enfant et là, disait-il, il avait pris conscience de la violence ressentie par l'enfant et qu'il avait, lui-même, exercée.
Intéressant. En tant que rabbin, a-t-il conclu qu'il fallait arrêter la circoncision ?
Y a-t-il d'ailleurs des rabbins qui enseignent que les juifs peuvent arrêter la circoncision ?