Altior a écrit :Bon. Point marqué. En regardant les premiers méssages, je vous pose une autre question: où est-il écrit qu'un catholique peut communier dans une église orthodoxe ?
La réponse est déjà dans le Canon 844 cité intégralement par Christophe:
§ 2. Chaque fois que la nécessité l'exige ou qu'une vraie utilité spirituelle s'en fait sentir, et à condition d'éviter tout danger d'erreur ou d'indifférentisme, il est permis aux fidèles qui se trouvent dans l'impossibilité physique ou morale d'avoir recours à un ministre catholique, de recevoir les sacrements de pénitence, d'Eucharistie et d'onction des malades de ministres non catholiques, dans l'Église desquels ces sacrements sont valides.
Ce n'est donc pas sans réserve, mais la "nécessité", la "vraie utilité spirituelle" et le "danger d'erreur ou d'indifférentisme" sont manifestement laissés à l'appréciation de chacun.
Ceci dit, dans le cas mentionné au début du fil, je n'ai pas l'impression que la question ait seulement été posée et je ne serais pas étonné que l'indifférentisme y soit pour beaucoup.
Maintenant, il y a pas mal de pays et d'ethnies (parce que ça concerne aussi les diasporas) où, d'après ce que j'ai souvent lu, les fidèles passent indifféremment d'une Eglise à l'autre. Et le cas des couples mixtes doit effectivement aggraver le cas.
Ce qu'il faudrait aussi se demander, c'est si l'indifférentisme n'est pas déjà largement présent chez les fidèles dans leur propre Eglise, tout au moins pour les catholiques (côté orthodoxe, je n'irai pas juger, mais de toutes façons la communion fréquente n'y est pas la norme): allons-nous toujours recevoir l'Eucharistie en étant conscient du Don immense que nous recevons et de notre propre indignité?
In Xto,
archi.