Big pharma, la vaccination et les médicaments

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etienne lorant
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Big pharma, la vaccination et les médicaments

Message non lu par etienne lorant » ven. 26 avr. 2013, 19:15

Ex-scientifique pour une compagnie pharmaceutique américaine, aujourd’hui à la retraite, Helen Ratajczak a récemment créé une tempête de débats provenant de tous les milieux en publiant un article sur les liens entre l’autisme et les vaccins, article reproduit et commenté sur de nombreux sites Internet.

Elle y révèle, entre autres, que l’industrie des vaccins utilise des cellules d’embryons humains avortés. Ces tissus humains sont actuellement utilisés dans 23 vaccins. Pour cette chercheuse, l’incidence de l’autisme, qui ne cesse d’augmenter, pourrait correspondre à l’introduction d’ADN humain dans le vaccin ROR.

L’utilisation des embryons humains

On apprend dans l’article d’Helen Ratajczak qu’un pic dans l’incidence de l’autisme s’est produit en 1995, lorsque le vaccin contre la varicelle fut cultivé sur tissu fœtal humain. Bien sûr, les parents qui faisaient vacciner leur enfant avec ce vaccin l’ignoraient, car cela n’était indiqué nulle part. Il y a là un manque flagrant d’éthique, en dehors de toute position religieuse, car introduire de l’ADN ou de l’ARN humain provenant de fœtus dans l’organisme ne peut pas se faire sans en informer les gens.

Non seulement cette pratique heurte les personnes qui s’opposent à l’avortement ainsi que les croyants qui considèrent que le fœtus a le statut d’être vivant et que l’on ne peut pas en faire n’importe quoi, mais elle met sérieusement en danger les êtres humains par les conséquences sanitaires à long terme que peut avoir une contamination par de l’ADN, des débris cellulaires, des protéines en provenance d’êtres humains.
[+] Texte masqué
http://www.votresante.org/suite.php?dateedit=1315411776
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Onubense
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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Onubense » ven. 26 avr. 2013, 22:08

Quelle horreur ... il n'y à pas de mots ... quelle époque satanique. :-[

Plus le temps passe et plus je me pose de questions sur les vaccins, c'est un énorme enjeux commercial et il y à peu de contrôle comme toujours quand l'argent est en jeu. J'avais lu que l'utilisation d'aluminium dans les vaccins pourrait bien être à la source de maladie comme Alzheimer et des cancers ...

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Chemin80 » sam. 27 avr. 2013, 10:46

Bonjour,

Je suis toujours étonnée de ce que l'humain peut inventer en terme de destruction.
Aucune confiance en ces multi-nationales qui n'ont aucun intérêt de nous maintenir en bonne santé.

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Fée Violine
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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Fée Violine » sam. 27 avr. 2013, 13:16

Onubense a écrit :Quelle horreur ... il n'y à pas de mots ... quelle époque satanique. :-[

Plus le temps passe et plus je me pose de questions sur les vaccins, c'est un énorme enjeux commercial et il y à peu de contrôle comme toujours quand l'argent est en jeu. J'avais lu que l'utilisation d'aluminium dans les vaccins pourrait bien être à la source de maladie comme Alzheimer et des cancers ...
Et aussi, la présence d'huile d'arachide dans les vaccins est la cause des allergies à l'arachide.
De plus, il semble que l'autisme soit causé par le vaccin ROR.
Bien entendu, les fabricants de vaccins ne le disent pas, ni les gouvernements (qui obéissent aux labos pharmaceutiques).

Angelisa
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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Angelisa » mar. 30 avr. 2013, 11:26

Cela me conforte encore plus dans mon choix de ne plus me faire vacciner.
Je ne suis plus à jour depuis 2011, car en effet je n'ai pas fait mon rappel DT-POLIO que l'on fait tous les 10 ans. De plus, si je voulais travailler en tant que secrétaire médicale, il faudrait non seulement que je sois à jour dans mes vaccins, mais qu'en plus je me fasse faire d'autres vaccins obligatoires pour travailler en milieu hospitalier ou médical.
Pour ma part, si je ne suis pas à jour dans mes rappels, c'est à cause de l'aluminium...
Dernière modification par Angelisa le mar. 30 avr. 2013, 13:47, modifié 1 fois.

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par roll » mar. 30 avr. 2013, 12:25

Fée Violine a écrit :Bien entendu, les fabricants de vaccins ne le disent pas, ni les gouvernements (qui obéissent aux labos pharmaceutiques).
Pffff... C'est tellement facile... Du coup je suppose qu'il n'est même pas utile de montrer des études qui infirment à peut près tout ce qui est dit sur ce fil puisque «les gouvernement nous mentent» ?
Toi, tu crois qu'il y a un seul Dieu? Tu fais bien. Les démons le croient aussi, et ils tremblent.
Veux-tu savoir, homme insensé, que la foi sans les œuvres est stérile?

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Fée Violine » lun. 06 mai 2013, 22:57

Si vos études disent que les vaccins ne sont pas dangereux, non en effet ce n'est pas utile de les citer.
Pour les foetus humains je n'en sais rien (j'espère que c'est faux), mais pour les additifs qui causent des allergies, ça semble malheureusement avéré.

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par roll » mar. 07 mai 2013, 0:03

Fée Violine a écrit :Si vos études disent que les vaccins ne sont pas dangereux, non en effet ce n'est pas utile de les citer.
Et comment vous le savez que les vaccins sont dangereux? Comment vous pouvez savoir qui ment et qui ne ment pas?
Toi, tu crois qu'il y a un seul Dieu? Tu fais bien. Les démons le croient aussi, et ils tremblent.
Veux-tu savoir, homme insensé, que la foi sans les œuvres est stérile?

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Fée Violine » mar. 07 mai 2013, 8:06

Je connais malheureusement trop de gens qui ont été rendus malades par des vaccins, et je ne suis pas la seule à en connaître.

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Angelisa » mar. 07 mai 2013, 11:40

Fée Violine a écrit :Je connais malheureusement trop de gens qui ont été rendus malades par des vaccins, et je ne suis pas la seule à en connaître.
Je confirme en effet. Suite à deux injections contre l'hépatite B Et à un rappel DT/Polio, mon état de santé s'est détérioré au point que je ne peux plus faire grand chose. Problèmes inflammatoires divers, polyarthrite, rhumatismes divers, opération du dos (un disque ayant litérallement éclaté ce qui a éjecté le noyau et du coup hernie discale aggravée), problèmes musculaires et mémoire. Voila le problème de l'adjuvant aluminium. Et je n'avais que 33 ans quand ça a commencé! Mais il ne faut pas oublier non plus que les vaccins contiennent également d'autres composants toxiques comme le formaldéhyde, le formol, le mercure, le phénoxyéthanol, le phénol, le borate de sodium, le polysorbate 80, le glutaraldéhyde.

Ma cousine quant à elle, suite au vaccin en 3 doses contre l'haptite B a eut la sclérose en plaques...

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Re: Des tissus de foetus humains dans les vaccins....

Message non lu par Gehennam » mar. 07 mai 2013, 13:06

Le mode de sélection des médicaments à introduire sur le marché est malheureusement déplorable et je suppose que celui de sélection des vaccins repose sur le même principe : le rapport bienfait / méfait / coût.

Si un médicament produit suffisamment d'effet bénéfique et que ses effets secondaires restent secondaires, le médicament sera sélectionné, surtout s'il est moins cher qu'un "cousin" produisant ayant autant de bénéfices sur la santé mais coûtant plus et ayant moins d'effets secondaires.

Fort heureusement, les effets secondaires dépendent de la constitution du malade et n'apparaissent pas systématiquement, mais ils restent dangereux et les exemples cités précédemment sont gravissimes.

La santé ne devrait pas être le jouet d'une économie trop avide de bénéfices...

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Re: Bronchite et usage d'antibiotique ?

Message non lu par levergero78 » dim. 19 mai 2013, 9:58

Il est certain que les labos ont un rôle plutôt louche dans le système français de la santé.

Voyez, le MEDIATOR, notamment...et les prothèses P.I.P. sur un autre plan...
http://jean-paul.vefblog.net

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Interview de Michel Georget sur la survaccination

Message non lu par James » ven. 04 avr. 2014, 12:32

TVL : Les dangers de la survaccination


Après de nouvelles plaintes contre le vaccin Gardasil, TV Libertés recevait Michel Georget, professeur de biologie pour discuter des dangers liés aux campagnes de vaccination.
https://www.youtube.com/watch?v=Sxp7DLKGPcg

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Re: Interview de Michel Georget sur la survaccination

Message non lu par Peccator » ven. 04 avr. 2014, 13:20

Déjà, j'apprécie l'émission, où on est loin des manifestations d'hystérie perpétuelle que l'on voit régner d'ordinaire sur les plateaux. Les questions sont intelligentes et informées, et les journalistes laissent s'exprimer leur invité. Ca fait du bien de voir de la télé qui a encore un peu de tenue.
M. Georget est clair, et s'exprime de manière posée et crédible. Il ne joue pas sur l'émotionnel, mais reste sur le terrain rationnel, scientifique.

Ca me donne envie de lire son livre, qui m'a l'air d'avoir une toute autre teneur scientifique que les élucubrations que l'on lit d'ordinaire sur Internet.

J'étais très sceptique en cliquant sur votre lien, maintenant je vous remercie de l'avoir transmis, ça vaut la peine de regarder si on s'intéresse à la question de la vaccination.


Ce qu'il dit au sujet de la variole est totalement nouveau pour moi, et pourrait m'amener à reconsidérer mon opinion sur le sujet des vaccins. Et quoiqu'il en soit, il contribue valablement à faire avancer le débat sur le sujet.
Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux. Mc 14, 36

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4 grosses arnaques aux médicaments

Message non lu par Fée Violine » jeu. 10 avr. 2014, 14:13

Je reçois cette information de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
:mal:
[+] Texte masqué
Institut pour la Protection de la Santé Naturelle

Chère amie, cher ami,

Il y a quelques jours, les professeurs Even et Debré ont été interdits d'exercer par l'ordre des médecins à cause de leur ouvrage : « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux ». Peut-être avez-vous été comme moi scandalisé d'une telle décision. Pour autant le travail d'information sur les dangers de certaines pratiques de l'industrie pharmaceutique continue et prend de l'ampleur.

Aujourd'hui je vous fais un suivre un message de notre partenaire Santé Nature Innovation, qui vous alerte sur 4 de ces dérives et que je conseille à tout le monde de lire parce que je le trouve particulièrement éclairant sur le sujet.

Bonne lecture,

Augustin de Livois



4 grosses arnaques aux médicaments

Chère lectrice, cher lecteur,

Inventées par l'industrie pharmaceutique, voici 4 grosses arnaques qui ne fonctionnent que grâce à la complicité active des autorités sanitaires. Les médecins, eux, participent en général sans le savoir.

1. La chimio qui entretient les tumeurs

Un article publié fin novembre 2012 dans la revue Nature Medicine par une équipe de l’Inserm dirigée par François Ghiringhelli (Unité Inserm 866 « Lipides, nutrition et cancer ») à Dijon, souligne que deux médicaments de chimiothérapie couramment utilisés pour le traitement des cancers peuvent favoriser le développement des tumeurs cancéreuses [1] !!!

Ces deux médicaments sont le 5-fluorouracile et la gemcitabine utilisés dans le traitement des cancers du côlon, du sein et du pancréas.

Le mécanisme de stimulation de la tumeur est le suivant :

D'abord, ils activent un complexe protéique, appelé « inflammasome NLRP3 » au sein de certaines cellules du système immunitaire.

Ensuite, cette activation conduit à la libération par ces cellules de la cytokine pro-inflammatoire, l’interleukine IL-1beta.

Enfin, cette cytokine induit la production d’une autre cytokine (la cytokine IL-17) qui a des propriétés protumorales en favorisant l’angiogénèse tumorale, c'est-à-dire l’irrigation vasculaire des tumeurs.

Plus vous prenez de ces médicaments, plus votre tumeur est donc irriguée par les vaisseaux sanguins. Bien nourrie, elle grossit plus rapidement. Tout ceci est écrit noir sur blanc sur le site de l'Inserm, cité en référence (voir ci-dessous).

Et pourtant, quelle est la conclusion des chercheurs ? Arrêter d'urgence d'utiliser ce médicament « anticancer » qui développe le cancer ?!

Non, pas du tout : en application d'un principe médical de plus en plus systématique, il faut, selon eux, trouver un nouveau médicament à donner aux patients en plus de ces produits de chimio :

« Nos résultats ont permis d’identifier que l’activation de l’inflammasome limite l’efficacité antitumorale de la chimiothérapie. Tout l’enjeu était ensuite de voir si nous pouvions empêcher l’activation de l’inflammasome », a expliqué François Ghiringhelli.

Au lieu de supprimer un médicament, en donner un deuxième au patient pour compenser les effets négatifs du premier. Ou « comment fournir de nouveaux revenus à l'industrie pharmaceutique ».

2. Invention de maladies

« Dermato, c’est le meilleur métier : il n'y a jamais d'urgence, les clients ne meurent pas, et ils ne guérissent jamais. »

Cette plaisanterie de carabin a bien été comprise par les laboratoires : plutôt que de courir après la pilule miracle qui guérit les patients, et donc ne sert qu’une fois, mieux vaut mettre sur le marché des médicaments que les patients consommeront toute leur vie.

D'où l'invention d'un nouveau genre de médicaments, ceux qu’on prend « au cas où », pour retarder un processus clinique dont on ne connaît absolument pas l’échéance.

Un exemple : Alzheimer. Il existe quelques médicaments par ailleurs très onéreux, qui sont supposés ralentir l’évolution de la maladie [2]. Des essais contre placebo ont montré que l’efficacité est quasi nulle (quelques pourcents de constatations favorables en plus dans le groupe traité).

En revanche, les effets secondaires sont, eux, bien mesurables. Faut-il alors arrêter ces traitements ?

Surtout pas, s’exclament les neurologues, car « même si le médicament en lui-même est de peu d’efficacité, le simple fait de le prendre et de consulter mensuellement constitue un recours psychique qui améliore les patients ». On ne saurait définir mieux un effet placebo qui coûte 2500 euros par an à la Sécu…

Autre exemple : le dépistage « du cancer » de la prostate, alors qu'il s'agit d'un adénome qui, avec l’âge, peut devenir cancéreux, et le deviendra chez la quasi-totalité des hommes après 80 ans sans pour autant menacer leur vie.

Jusqu’à récemment, on était un inconséquent râleur plus ou moins sectaire si l’on critiquait le système du tout « PSA-biopsies-exérese » qui a mutilé tant de patients. Et puis, pays après pays, les nouvelles se sont accumulées pour bien montrer que cette prévention forcenée n’avait de sens que dans un créneau de population bien déterminé.

Il en est de même pour le vaccin HPV contre le papillomavirus, et pour les mammographies généralisées, dont la dangerosité commence enfin à être reconnue, très timidement toutefois, par la presse officielle.

3. Baisser les normes d'alerte

Quand les symptômes sont insuffisants ou inexistants, il suffit de fixer des normes biologiques d’alerte afin de créer des millions de patients prétendument en danger. Ces « normes » discutables sont d’ailleurs régulièrement revues, au grand dam des médecins prescripteurs qui ne savent plus sur quel pied danser.

C'est le cas du cholestérol, dont plus personne ne sait au juste quel est le taux réel à partir duquel il serait problématique, en dépit de l'invention d'une savante (et trompeuse) distinction entre « bon » et « mauvais » cholestérol.

Et que dire de la multiplication des prescriptions médicamenteuses en psychiatrie [3], directement liée à l'augmentation fulgurante de nouveaux « troubles » ou « syndromes » qui n'existaient pas il y a seulement 20 ans ?

A noter que, dans leur ouvrage « Le guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux », les Pr Debré et Even mettent en avant le « désert » en molécules nouvelles et efficaces de cette classe pharmacologique, les « nouveautés » étant des copies de copies de remèdes qui ont désormais 30 ans, mais simplement trois ou quatre fois plus chères…

4. Avandia : la catastrophe programmée

Le quotidien américain Washington Post a publié un long récapitulatif sur un scandale médical plutôt gigantesque (estimé à 83 000 crises cardiaques ou décès) sur des diabétiques traités avec l’Avandia, et qui raconte comment un médicament dangereux peut volontairement être diffusé à l'échelle planétaire [4].

Les faits : en 2006, paraît un article dans la revue de référence NEJM (New England Journal of Medecine), une revue dans laquelle chaque article est décortiqué avant parution par un collège d’experts a priori indépendants.

Dans l’article, des résultats admirables pour l’Avandia, par comparaison avec deux médicaments concurrents. A l’époque, les « experts » n’avaient pas à signaler leurs liens avec les laboratoires concernés par leurs expertises. Si cela avait été le cas, on aurait su que chacun des 11 experts avait été gratifié par le laboratoire GSK d’honoraires de défraiement. Et que 4 d’entre eux étaient carrément salariés de la firme, et en détenaient des actions.

Une fois l’autorisation de mise sur le marché obtenue, le labo lance l’Avandia et les prescriptions s’envolent. Avec, dans le milieu médical, un questionnement lancinant qui s’installe : est-ce bien normal que les diabétiques traités voient leur taux de « mauvais cholestérol » s’envoler ? Chez les cardiaques, ce serait pour le moins une contre-indication.

Même au sein du labo, des responsables se posent des questions. De même qu’à la FDA, l’organisme de contrôle américain, qui demande à GSK de lancer une étude sur le sujet. Le labo s’exécute, mais remet en avant des études qui sont en fait faussées, car les patients cardiaques, donc ceux qui pouvaient présenter des troubles mesurables, étaient exclus de l’étude…

Un procédé classique de « biais » très difficile à démêler par des experts pas trop regardants, mais qui n’échappe pas à Steven Nissen, un médecin qui avait montré sa détermination et ses qualités de pharmacologue dans le drame du Vioxx, pas une mince affaire (40 000 morts suspectées). Celui-ci récupère d’autres données, cette fois-ci sur des populations plus larges, ce qu’on appelle une méta-analyse.

Ses résultats sont alors publiés en un temps record par le même NEJM, dont les rédacteurs sont effarés par les chiffres : « Si ces calculs sont justes, ce sont des milliers de patients qui sont en danger de mort ! »

Mais GSK était prêt à la riposte et sort une énième étude biaisée, sur un échantillon faible et mal décrit, mais qui suffit à calmer provisoirement la panique.

Nissen ne lâche pas le morceau et finit par obtenir, en 2010, qu’un relecteur de la FDA démontre que cette dernière étude du labo était faussée, et qu’elle n’était conçue que pour gagner du temps.

La rumeur se transforme en bronca scientifique, des enquêtes sont menées par la FDA, elles prouvent qu’en interne le problème était bien connu, avalisé, comptabilisé.

En septembre 2010, l’Avandia est retiré du marché en Europe, et subit de très importantes restrictions d’utilisation aux USA.

Le 2 juillet 2012, GSK accepte de payer la somme record de 3 milliards de dollars pour que s’éteignent les poursuites judiciaires en cours pour plusieurs de ses médicaments, dont principalement l’Avandia.

En France, plus de 200 000 diabétiques ont pris de l’Avandia pendant deux à trois ans, dans un parfait mutisme d’une presse pas encore traumatisée par l'affaire Médiator.

Conclusion

Dans la jungle des médicaments, mieux vaut ne pas… tomber malade.

Un mode de vie sain, une bonne alimentation, la prise bien informée de compléments alimentaires de qualité, des activités relaxantes et un bon moral sont une nécessité pour limiter au maximum le risque d'être un jour victime des mille et un abus des laboratoires pharmaceutiques, et de tous ceux qui vivent de la maladie des autres.

La formation et l'information sont nos seules options, avec des sources sérieuses. C'est une raison de plus de continuer notre travail à Santé Nature Innovation.

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis, avec Effervesciences.



Sources :

[1] Améliorer l’efficacité de la chimiothérapie en agissant sur le système immunitaire

[2] Alzheimer serait contagieux, Alternatif Bien-Être, Janvier 2014

[3] Allen Frances, Saving normal: an insider's revolt against out-of-control psychiatric diagnosis, DSM-5, big pharma, and the medicalization of ordinary life. William Morrow, Mai 2013

[4] Peter Whoriskey, As drug industry’s influence over research grows, so does the potential for bias. The Washngton Post, 25/11/2012

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