Isabelle47 a écrit :Je vous remercie.
Cela se jouerait donc sur la notion d'"engagement"?
Sur l'intention de "sincérité" de l'un et/ou de l'autre?
Cela est probablement complexe à démêler et discerner, car l'homme étant ce qu'il est, il peut se tromper, même très sincèrement!
Il peut croire, par exemple, avec sincérité, qu'il s'engage pour la vie alors qu'il n'en avait pas les moyens (affectifs, moraux, spirituels) et s'apercevoir qu'il en est incapable mais un peu trop tard.
Je sais que cette réflexion présente l'écueil du relativisme, ce n'est pas mon but.
Si la personne se rend compte plus tard qu'elle n'est pas capable de tenir son engagement, c'est qu'elle est confrontée à sa faiblesse humaine, mais cela n'empêche pas le mariage d'être valide.
Si un homme ou une femme s'engage
sincèrement à être fidèle, puis qu'il ou elle craque, trompe ou même quitte son/sa époux(se), cela n'empêche pas que le premier mariage soit valide, mais c'est le péché qui entre en jeu ici.
C'est là que le pardon entre conjoints doit intervenir, et si l'un des deux part, c'est une grande croix pour celui qui reste seul, mais son lien avec son conjoint demeure jusqu'à la mort.
Par contre, si l'un des deux n'avait pas l'intention d'être fidèle, si l'un des deux était contraint au mariage, si l'un des deux ne voulait pas avoir d'enfant ou si l'un des deux ne pensait pas, dès le départ, rester toute sa vie avec son conjoint, alors le mariage n'a jamais existé aux yeux de Dieu.
Si l'un des deux a menti sur un point important (par exemple, qu'il a caché qu'il avait une maîtresse dès le départ, caché qu'il était alcoolique, fait croire qu'il était croyant, caché qu'il avait fait de la prison, etc.), le mariage n'est pas valide non plus, car la personne qui a été trompée n'était donc pas vraiment libre.
Par contre si l'un des conjoint avait, par exemple, une maladie grave mais ne le savait pas, le mariage est valide.
Si l'un des conjoints se dit plus tard qu'il s'est trompé dans le choix de son conjoint, mais que tout le monde était libre et sincère à l'origine, le mariage est valide.