C'est purement administratif, merci de cette confirmation. C'est comme le registre d'état civil, il faut bien qu'il existe quelque part.Virgile a écrit :
à l'origine, la paroisse désignait à la fois le territoire et la communauté qui se situait à l'extérieur du territoire que pouvait administrer directement l'Evêque et pour lequel il était contraint d'utiliser les services d'un prêtre mandaté pour agir en son nom. Les deux - territoire et communauté ont toujours été lié. Aujourd'hui, on insiste davantage sur l'aspect communautaire, c'est un fait. d'autant qu'il y a des paroisses personnelles qui ne correspondent plus toujours à un territoire donné.
L'Eglise contraint en la matière: comme le fait remarquer Salésienne, il faut normalement une autorisation pour recevoir certains sacrements - notamment tous ceux liés à l'initiation chrétienne - en dehors de sa paroisse. Pour le baptème en particulier, il faut une autorisation écrite du curé pour qu'il ait lieu en dehors de l'Eglise paroissiale et une dérogation pour qu'il puisse être administré par un prêtre extérieur à la paroisse. Hier comme aujourd'hui.
D'autre part, tout catholique est inscrit sur le registre de la communauté paroissiale à laquelle il appartient -inscription qui possède un caractère d'obligation - et qu'il peut être amené à quitter en raison des circonstances pour rejoindre une autre communauté. Pour autant, l'Eglise ne transfert pas son "dossier" ailleurs... il y a une raison.
Cette raison, c'est que la paroisse n'est pas une entité véritablement autonome ou autocéphale mais une simple circonscription de la grande communauté diocésaine, à laquelle chaque fidèle appartient depuis son baptême. Et ce qui tient pour la paroisse tiendra pour le diocèse: de telle manière qu'un séminariste ordonné prêtre dans le diocèse de X. par Mgr A. devra demander à son Evêque - c'està dire Mgr B., Evêque du diocèse de Y., où il est né - l'autorisation d'être ordonné ailleurs que dans son diocèse d'origine (même si ce séminariste n'a par ailleurs jamais habité dans le diocèse de sa naissance après son baptême...).
Pourtant ce type de fonctionnement préexistait à l'existence des paroisses.L'expression "abandonner sa paroisse c'est un peu abandonner l'Eglise" est sans doute un peu excessive - elle dit seulement ce qu'elle veut dire - et en dehors du cas du rattachement à une paroisse personnelle, pour un fidèle catholique, une communauté religieuse, un tiers-ordre, un groupe de prière, etc. ne peuvent pas être considérés comme des "paroisses" au sens légitime du terme.
Les premières communauté chrétiennes se sont groupées autour de personnes charismatiques, c'est tout humain.
L'Eglise nous laisse une grande latitude en la matière, comme sur d'autres sujets.Tout cela indique surtout à quel point nous avons perdu le sens de l'appartenance à une communauté qui nous est donné - que nous n'avons pas à choisir - pas plus que nous ne choisissons nos prêtres ou nos Evêques.
Par conséquent, pas la peine d'être plus papiste que le Pape.
Pour ma part, j'ai reçu à ce sujet des réponses de personnes d'Eglise fiables, qui vous contredisent.
Je n'ai donc pas besoin de poursuivre le débat et je vous laisse le dernier mot si vous le voulez.