L'Église en Inde et la persécution des chrétiens

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jean_droit
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Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Message non lu par jean_droit » jeu. 24 févr. 2011, 23:31

Deux entrées de Zenit :

http://www.zenit.org/article-27030?l=french
INDE : PROTESTATIONS CONTRE UNE ENQUÊTE SUR LES VIOLENCES ANTICHRÉTIENNES

ROME, Vendredi 18 février 2011 (ZENIT.org) - Dix-huit évêques ont pris la tête d'un sit-in suivi d'une marche silencieuse menés dans la ville de Bangalore, capitale de l'Etat du Karnataka, pour protester contre les conclusions d'une commission d'enquête sur les violences antichrétiennes de septembre 2008, a rapporté Eglises d'Asie, l'agence des Missions étrangères de Paris, le 18 février 2011.
Les évêques dénoncent un « rapport partial, totalement injuste et orienté » et demandent de reprendre l'enquête à zéro. Ils insistent qu'elle soit confiée à une structure fédérale : le Bureau central d'enquête [CBI - Central Bureau of Investigation].
Puis :
INDE : UN NOUVEAU RAPPORT SUR LES VIOLENCES ANTICHRÉTIENNES

ROME, Jeudi 24 février 2011 (ZENIT.org) - Après la protestation de plusieurs évêques contre les conclusions d'une commission d'enquête sur les violences antichrétiennes perpétrées en septembre 2008 en Inde, un nouveau Rapport a vu le jour, rapporte l'agence missionnaire Fides, qui « rétablit la vérité ».
Présenté officiellement à Bombay, ce Rapport « crédible et transparent » met en lumière « la réalité des faits, à savoir que des églises, des écoles et des maisons de chrétiens ont été attaquées et que des centaines de chrétiens ont été maltraités »
Et :

http://www.fides.org/aree/news/newsdet. ... 85&lan=fra

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Anne
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Inde: "censure" sur Internet

Message non lu par Anne » ven. 20 mai 2011, 1:06

Sur Zénith: http://www.zenit.org/article-27967?l=french
Inde : Des directives limitent la liberté religieuse sur Internet

ROME, Mercredi 18 mai 2011 (ZENIT.org) – En Inde, les chrétiens jugent avec préoccupation une série de restriction sur Internet, a rapporté Radio Vatican citant l’agence Ucan (Union of Catholic Asian News).

Le Département pour l’information et la technologie vient en effet de décider la fermeture en 36h maximum et sans explications, de tous sites contenant des messages blasphématoires qui incitent à la haine, qui menacent l’unité et l’ordre public. Une décision prise pour des raisons de sécurité.

Mais les chrétiens, affirme l’agence Ucan, craignent que leur liberté d’expression soit limitée et que ces nouvelles directives puissent être utilisées contre les minorités religieuses.
:sonne: Ah ?
"À tout moment, nous subissons l’épreuve, mais nous ne sommes pas écrasés;
nous sommes désorientés, mais non pas désemparés;
nous sommes pourchassés, mais non pas abandonnés;
terrassés, mais non pas anéantis…
".
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Re: Inde: "censure" sur Internet

Message non lu par cracboum » ven. 20 mai 2011, 1:37

Sûr que les chrétiens devront désormais éviter des expressions comme "haïr le péché".
En revanche "aimez-vous les uns les autres" devrait passer, même si "autre" suggère un certain ostracisme.
Mais "aimez vos ennemis" devra être remplacé par "aimez vos amis".
En somme, pas de changement notable dans la pratique.

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Re: Inde: "censure" sur Internet

Message non lu par PriereUniverselle » ven. 20 mai 2011, 1:53

:rire: :rire: :rire: :rire:

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Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Message non lu par Anne » mer. 07 sept. 2011, 4:24

Orissa : Une décision de Cour Suprême redonne espoir aux victimes des violences antichrétiennes de 2008

Plus de trois ans après la vague de violence anti-chrétienne qui a déferlé sur l’Orissa, les victimes reçoivent enfin de la part des instances fédérales, un espoir de reconnaissance du préjudice qu’ils ont subi.

Après de multiples démarches et pétitions demeurées lettres mortes, les chrétiens de l’Etat se réjouissent aujourd'hui d’une décision de la Cour Suprême, ...

. qui a été rendue publique le 31 août dernier. La plus haute juridiction de l’Inde a en effet demandé officiellement à la Commission nationale des Droits de l’Homme (NHRC) de réaliser une étude sur la situation en Orissa, en particulier dans le district du Kandhamal, épicentre des violences de 2008. Ce rapport devra être remis dans six mois au plus tard.

Cette ordonnance de la Cour Suprême fait suite à un recours déposé par l’Eglise catholique en Orissa, dénonçant la manière dont les persécutions ont été ignorées, voire encouragées par le gouvernement de l’Etat, ainsi que l’impunité dont jouissent les coupables lors de parodies de procès. Dans cette demande, présentée sous forme de pétition, les instances ecclésiales soulignent également l’insécurité qui règne toujours au Kandhamal, la faiblesse de l’indemnisation des victimes ainsi que l’absence de réhabilitation pour des milliers d’entre elles.

A la tête de cette pétition adressée à la Cour Suprême, l’ancien archevêque de Cuttack-Bhubaneswar, Mgr Raphael Cheenath (2), rappelle, preuves à l’appui, les conséquences de la vague de violence de 2008 perpétrée par les hindouistes : plus d’une centaine de morts, près de 55 000 personnes déplacées - dont une grande partie n’ont pu réintégrer leurs villages - des milliers de maisons, de lieux de culte et d'institutions détruits. Le dossier de Mgr Cheenath reprend également les conclusions de l’enquête menée par la commission « Justice et paix », qui avait révélé l’incapacité du gouvernement à stopper les violences comme le manque d’aide et de secours apportés aux survivants et réfugiés, lesquels vivent toujours dans des conditions d’extrême précarité et sous la menace des hindouistes (3).
Lire tout l'article pour avoir conscience de ce qu'est la "justice" dans cette affaire:

http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/ ... es-de-2008

D'autres articles sont également édifiants quant à la situation des chrétiens en Asie :

Népal :
L’Eglise attend du nouveau Premier ministre qu’il tienne sa promesse de défendre la laïcité de l’Etat et de protéger les minorités

Vietnam :
Cinq des jeunes catholiques arrêtés sont accusés de complot visant à renverser le gouvernement
Les familles des jeunes catholiques arrêtés lancent un appel à la solidarité de l’Eglise

Chine:
Arrestations de plusieurs groupes de chrétiens catholiques et protestants
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Situation des chrétiens au Bengale

Message non lu par jean_droit » dim. 15 avr. 2012, 21:39

La situation des chrétiens est toujours aussi difficile dans les pays musulmans.
Durant la période de Carême les persécutions ne se sont jamais arrêtées.

Voilà une autre persécution ... au Bengale :

http://marie-masson-gaechter.over-blog. ... 91547.html

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Re: L'Église en Inde

Message non lu par Fée Violine » lun. 18 juin 2012, 20:54

Inde : nouvelles violences anti-chrétiennes en Orissa
Un pasteur roué de coups
Anita Bourdin
ROME, lundi 18 juin 2012 (ZENIT.org) – Un pasteur protestant et la communauté d’un village chrétien – soit une douzaine de familles – ont été attaqués violemment et blessés le 15 juin par un groupe organisé de quelque 50 extrémistes hindous, dans le district de Balasore, de l’Etat de l’Orissa, dénonce l’agence vaticane Fides (http://www.fides.org).

On se souvient qu’en 2008, le district de Kandhamal, en Orissa également, a été le théâtre de massacres anti-chrétiens.

Selon le Conseil des chrétiens de l’Inde ( “Global Council of Indian Christians”, GCIC), une organisation oecuménique, le pasteur Baidhar, 50 ans, responsable d’une communauté de prière, a été roué de coups, sans raison, par un groupe armé hindou, à l’issue d’une rencontre de prière dans la maison d’un chrétien du village de Mitrapur Makhapada.

Le pasteur n’a eu la vie sauve que parce que des chrétiens l’ont conduit à l’hôpital voisin. Mais la nouvelle qu’il avait échappé à la mort a déchaîné la violence du même groupe contre les familles du village , faisant une vingtaine de blessés graves. D’autres ont réussi à aller se réfugier dans les bois, toujours selon Fides.

Le GCIC a convaincu les victimes de porte plainte auprès du bureau de la police de Nilgiri, qui a assuré qu’elle prendrait les mesures nécessaires et chercherait les responsables.

Dans le district de Puri Brahmagiri, la police a découvert, quelques jours plus tôt, un vrai arsenal comprenant une cinquantaine de grenades et des caisses de dynamite, dans le village de Gambhari.

Fides précise que, selon ses sources, les explosifs étaient prêts pour déchaîner une nouvelle vague anti-chrétienne en Orissa.

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Re: Conversion de chrétiens à l'Hindouisme

Message non lu par Specu » mar. 19 juin 2012, 8:52

jean_droit a écrit :Sachant que ces indous sont, en majorité, des chrétiens pentecôtistes dont on connait la foi, je doute que ces conversions soient sincères.
Je pense, plutôt, qu'ils préfèrent se cacher et pratiquer dans la clandestinité.
Il me semble que c'est une bonne solution dans ces pays où les persécutions sont si fréquentes.
L'Eglise catholique a fait, un peu, de même en Chine et elle devrait étendre cette façon de faire : Une Eglise officielle, vitrine, et une Eglise souterraine.
Cela lui permettrait d'Evangéliser "en dehors des regards".
Abjurer sa foi vous semble être "une bonne solution"???! Saint Pierre, lorsqu'il a renié Jésus n'était pas sincer... et cela ne fait pas pour autant de son acte un bon acte, vous conviendrez.

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Des cas de guérisons inexpliquées

Message non lu par etienne lorant » mar. 03 juil. 2012, 10:50

... au sein d'une jeune église indienne, qui vivrait une sorte d'expérience "comme aux temps apostoliques"

Pas trouvé de texte en français:

Unexpected cases of healing are being witnessed in the Diocese of Itangar. Meanwhile, Catholic presence has increased by 40%
Marco Tosatti
Rome

Strange things are going on in the Indian diocese of Itangar and Mgr. John Kattrukudiyl spoke about them during a visit to Germany for the periodic meeting organised by Aid to the Church in Need, the international organisation that deals with churches and Christians in countries where they face the greatest difficulties.

According to the prelate, the numerous unexplained healings which preceded and resulted from prayer, are the main reason for this extraordinary increase in Catholics - 40% over 35 years - in this remote corner of India. The bishop is informed of things like this on a regular basis; and the stories “baffle me. I have a theological mindset and it is easy to become sceptical about this kind of thing. But the interested parties are absolutely convinced that what happened to them was real.”

The prelate mentioned the case of a man who stopped persecuting the Catholic Church after he married a Catholic girl. “After converting to Catholicism he was asked to pray for a paralytic. He did it even though he did not want to; the next day, the paralytic rose and walked towards the church.” The newly converted man was so shocked by this miraculous experience that he started attending mass and “is now a very active member of the parish.”

Mgr. Kattrukudiyl is well aware of the scepticism with which most of these miracles are met; when he describes miracles that have taken place people in Europe sometimes say: “Hey, bishop, you’re telling tales.” But despite the incredulity “I am told about many cases of healing which we cannot ignore.”

One possible historical- theological explanation is the relative freshness of the local church. “It is the experience of a very young Church that feels the grace of the Catholic Church in the times of the apostles,” when healing miracles were frequent, as the Scriptures tell us.

According to the prelate, the faithful of his diocese witnessed these miraculous healings after gathering in the home of a sick person whom they had been praying for. “People who had been sick for a very long time were healed. These people got a real experience of the primitive Church.” During the early Church period “healing with God’s prayer attracted many people to the Church. Belonging to the Church they felt a kind of spiritual peace.” The bishop revealed that the number of Catholic faithful has grown by 40% over the past 35 years. The situation in the Church has improved a great deal; now, not only is it tolerated, but it is praised for its philanthropic work. “Politicians never miss an opportunity to praise the Church for its humanitarian work.”


http://vaticaninsider.lastampa.it/en/ho ... dia-16401/


.
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Persécutions de chrétiens en Inde

Message non lu par jean_droit » mer. 10 oct. 2012, 19:31

Quelques nouvelles sur les persécutions de nos frères chrétiens évangéliques en Inde.

J'aime bien le titre : "L'Eglise persécutée mais qui grandit"

http://www.portesouvertes.fr/informer/l ... s-grandit/
Inde : L’Eglise est prise pour cible mais grandit

En Inde, l’idéologie de l’Hindutva (l’Inde aux hindous) est la principale source de persécution contre les chrétiens, mais elle n’arrive pas à faire disparaître l’Eglise

Dans plusieurs Etats d’Inde, des églises sont prises pour cible par des extrémistes hindous. Les agressions commises contre les chrétiens sont tellement nombreuses dans certains Etats, que nous ne pouvons pas toutes les publier.

Voici quelques faits de persécutions qui se sont déroulés en septembre contre les chrétiens :
A Dalligada, dans le district de Kandhamal, Etat d’Orissa, le 24 septembre : Une douzaine de membres du Bajrang Dal (organisation de jeunesse politico-religieuse hindoue) ont interrompu une réunion de prière dans une église. Les chrétiens se sont enfuis dans la forêt mais Mantu Nayak, le jeune pasteur, est tombé dans un fossé où il a été frappé par ses assaillants au point de finir à l’hôpital.

A Shimoga, dans l’Etat du Karnataka, le 21 septembre : Des assaillants ont fait irruption chez 5 chrétiens de l’église Bethel Prarthanalaya, les ont frappés et ont brûlé leur bible. Ils les ont ensuite obligés à pratiquer des rituels hindous dans le temple voisin et les ont menacés de représailles s’ils ne reniaient pas leur foi en Jésus-Christ.

A Biligunda Virajpet, dans le district de Coorg, Etat du Karnataka, le 14 septembre : Accompagnés de 5 policiers, un groupe d’hindous a faussement accusé Meenakshi, une chrétienne, d’avoir forcé des hindous à se convertir au christianisme. Un des policiers a fait pression sur elle pour qu’elle signe un document selon lequel elle s’engageait à quitter le village dans les 10 jours.

Cinq Etats fédéraux d’Inde punissent la « conversion forcée ». Mais les chrétiens n’ont pas besoin de forcer ceux qui se convertissent, car c’est Christ qui les attire. Plus de 80% des chrétiens proviennent des couches les plus pauvres et méprisées de la société, comme les dalits (ou intouchables). Ils trouvent en Jésus-Christ quelqu’un qui les aime, les respecte et leur pardonne.

Remercions Dieu pour les Dalits, considérés comme impurs en Inde, qui sont touchés par par le message d’amour de Jésus-Christ et se tournent vers Lui,
Prions pour les chrétiens de Dalligada, Shimoga et Biligunda Virajpet. Demandons à Dieu de répandre Sa paix et Sa guérison sur eux,
Prions pour que les persécuteurs soient touchés par la grâce divine et renoncent à leurs méfaits.

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Re: Persécutions de chrétiens en Inde

Message non lu par jean_droit » lun. 03 déc. 2012, 16:41

Alléluia !

Je suppose que le père Manjackal en a été particulièrement heureux.

De Belgicatho :
Un martyr laïc indien béatifié ce 2 décembre
Un grand jour pour l’Eglise en Inde : un martyr laïc converti a été béatifié

Le 2 décembre, après l’Angélus, Benoît XVI a évoqué la béatification, le jour même, à Kottar, en Inde, d’un laïc du 18° siècle, Devasahayam Pillai, mort en martyr. Le Pape a invité les fidèles à s’unir à la joie de l’Eglise de ce grand pays et à prier pour que le nouveau bienheureux soutienne la foi des chrétiens indiens. C’est la première fois qu’un martyr indien laïc est proclamé bienheureux, un événement d’une grande signification dans le contexte actuel.

Devasahayam Pillai, père de famille, officier au palais, apprécié par le roi, est fusillé en 1752, dans l’Etat indien du Tamil Nadu. Il n’a que 40 ans. Pendant trois ans, il a été incarcéré et torturé y compris en public. Son seul tort : s’être converti de l’hindouïsme au catholicisme. Il avait été baptisé sept ans plus tôt par un missionnaire jésuite. Son exemple créait des émules. Sa dépouille, jetée dans la forêt, sera retrouvée par les chrétiens et inhumée devant l’autel de l’église Saint-François-Xavier.

Une page glorieuse du christianisme indien

300 ans après sa naissance, Devasahayam Pillai a été béatifié dans son diocèse d’origine. La cérémonie a été présidée, au nom du Pape, par le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints. Le cardinal Amato a affirmé que le nouveau bienheureux avait écrit une des pages glorieuses du christianisme indien. Benoît XVI, qui avait approuvé en juin dernier le décret reconnaissant son martyre, espère qu’il soutiendra la foi des chrétiens, souvent mise à l’épreuve aujourd’hui en Inde.

Des chrétiens qui subissent des discriminations et dont la liberté religieuse est limitée. Dans certains Etats, comme l’Orissa, les attaques violentes contre les villages indiens, ne sont pas rares de la part des extrémistes hindous. Les attaques verbales, haineuses, sont également fréquentes dans les discours, surtout contre les missionnaires qui travaillent auprès des plus pauvres. Le nouveau bienheureux, modèle de fermeté dans la foi et de persévérance, rappelle que la liberté de conscience ne peut être bafouée.

Lors de leur assemblée en février dernier, les évêques indiens ont regretté l’entrée en vigueur, ces dernières années, d’une série de lois visant à interdire les conversions au christianisme.

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Re: Persécutions de chrétiens en Inde

Message non lu par jean_droit » jeu. 13 déc. 2012, 12:24

Du site "portes Ouvertes"

Il faut remarquer la complicité de la police. C'est e qui se passe, aussi, en Egypte.
Inde : Un pasteur sauvé de justesse

Victime d'une violente attaque dans le Madhya Pradesh en Inde, le pasteur Pargi répond par la foi aux persécutions des extrémistes hindous.

Aujourd'hui, le pasteur Pargi se remet lentement de ses blessures. Il se rend régulièrement dans une clinique privée où il est suivi. L'atmosphère y est plus sereine qu'à l'hôpital de Ratlam où il avait été emmené immédiatement après son agression, le 30 novembre dernier.

Le pasteur Pargi est originaire du Rajasthan, à 90 kms de là. Il avait été invité par une église du district de Ratlam, dans le Madhya Pradesh. Il devait y prendre la parole lors d'un rassemblement spécial. Consciente des tensions avec les hindous locaux, l'église avait pris les devants en informant la police de la tenue de l'événement et avait obtenu une autorisation.

La police complice

Malgré tout, des extrémistes sont venus à plusieurs reprises pour déranger et agresser les 150 chrétiens réunis sans que la police n'intervienne. Quand celle-ci s'est finalement déplacée, elle s'en est prise aux chrétiens, avant de disperser tout le monde.

C'est à ce moment-là que 6 extrémistes ont pris en chasse la moto du pasteur Pargi et l'ont attaqué à coups de poings puis à coups de pierres.

Sans l'aide d'autres chrétiens arrivés sur place il serait probablement mort.

Quand la police est arrivée sur les lieux, elle a arrêté 4 chrétiens et laissé partir les agresseurs !

Malgré cette épreuve, le pasteur Pargi, gravement blessé au visage, à la poitrine et au dos sans parler de multiples contusions, ne veut pas céder au découragement : « Même si ce que je viens de vivre est traumatisant, je n'attends qu'une chose, c'est d'aller mieux afin de continuer mon ministère. »

Remercions Dieu d'avoir préservé la vie du pasteur Pargi,

Prions pour les chrétiens du district de Ratlam dans le Madhya Pradesh qui sont durement persécutés et particulièrement pour deux autres chrétiens blessés pendant l'agression du pasteur,

Prions pour les agresseurs, afin que leur coeur soit touché.

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Re: Persécutions de chrétiens en Inde

Message non lu par jean_droit » mar. 22 janv. 2013, 14:51

http://eglasie.mepasie.org/asie-du-sud/ ... arunachal- pradesh-ab-une-baby-church-qui-vit-le-temps-des-apotres-bb

Alléluia ! Alléluia !
L’Eglise en Arunachal Pradesh : « une baby Church qui vit le temps des Apôtres »

21/01/2013

Situé dans le Nord-Est de l’Inde, vaste région composée de sept Etats frontaliers du Bhoutan, de la Chine et de la Birmanie, l’Arunachal Pradesh présente la particularité d’être la région de l’Union indienne où le nombre des catholiques a le plus progressé au cours de ces dernières années. En l’espace d’une trentaine d’années, l’Eglise catholique, qui n’y comptait aucun baptisé avant 1979, rassemble désormais 20 % du million d’habitants de l’Arunachal Pradesh, ...

... les protestants comptant pour 10 à 15 % de la population locale. Dans le cadre de l’exposition ‘Missions du toit du monde’, au siège des Missions Etrangères de Paris, Mgr Thomas Menamparampil, 76 ans, archevêque émérite de Guwahati, et Mgr George Palliparambil, 58 ans, évêque de Miao, étaient à Paris ce 19 janvier pour une conférence.
Interview d’Eglises d’Asie.


Eglises d’Asie : Mgr Thomas Menamparampil, Mgr George Palliparambil, pouvez-vous nous retracer l’histoire de l’implantation et de l’expansion du christianisme en Arunachal Pradesh ?

Mgr Thomas Menamparamapil : L’ironie de la situation est que si j’ai pu jouer un rôle modeste dans l’histoire de l’Eglise catholique en Arunachal Pradesh, je n’y ai jamais véritablement vécu. Etat frontalier avec la Chine, région sensible donc, l’Arunachal Pradesh, du temps du colonisateur britannique puis après l’indépendance, était un territoire interdit aux missionnaires, à tous les missionnaires, quelle que soit leur appartenance religieuse et qu’ils soient indiens ou étrangers.

A Shillong, capitale de l’Etat du Meghalaya, j’étais responsable d’une école pour garçons. Parmi nos élèves, se trouvaient un certain nombre de jeunes venus d’Arunachal Pradesh, un Etat particulièrement reculé où le taux d’analphabétisme était très élevé. En 1975, j’avais sympathisé avec un jeune chef tribal, dont le frère était scolarisé chez nous. Marié à une presbytérienne, il était très attiré par le christianisme et voulait que je vienne chez lui à Borduria, étudier la possibilité de fonder une école.

En août 1979, bravant finalement l’interdiction de pénétrer en Arunachal Pradesh, je rends visite à ce jeune chef, du nom de Wanglat Lowangcha, qui s’ouvre à moi de son désir d’être baptisé dans la foi catholique. Mais le lendemain de mon arrivée, je suis victime d’un accident de la circulation et l’état de mon genou nécessitait une opération, possible seulement à Dibrugarh, en Assam. Pour moi, c’était l’échec. Je perdais l’occasion d’un mois de tournée dans un territoire interdit et repartais sans être parvenu à rien. Mais comme je revenais chez Wanglat allongé dans un camion, je lui demandais s’il pensait toujours au baptême dans ces circonstances. Il m’a répondu que je devais d’abord me soucier de ma santé et que son baptême attendrait. Mais je lui répondis qu’il n’était pas nécessaire d’attendre. Je lui expliquai la place spéciale que la croix tient dans le christianisme, la valeur de la souffrance dans ma religion et que s’il était baptisé aujourd’hui même, ce qui manquerait en solennité serait compensé en signification chrétienne. Profondément ému, il accepta. Je fus transporté dans la chambre où j’avais dormi la veille. J’étais assis sur le lit, ma jambé étendue, et baptisai Wanglat sous le nom de Jacques. Son jeune fils prit le nom de Marc et sa petite fille fut baptisée Agnès. Son épouse était déjà baptisée dans l’Eglise presbytérienne.

Outre que ce moment est resté à jamais gravé dans ma mémoire, ce fut le début de l’Eglise catholique en Arunachal Pradesh. Quatre mois plus tard, pour Noël, une vingtaine de proches de Wanglat se firent baptiser en Assam et, le 2 août 1979, au cours de la cérémonie de bénédiction de la première chapelle érigée à Borduria, 924 personnes demandèrent le baptême, soit presque toute la population du village. Aujourd’hui, 82 % de la population du district est catholique.

Pourtant, la loi anti-conversion, mise en place par New Delhi en 1978 pour l’Arunachal Pradesh, était en vigueur. Quelle a été la réaction des autorités à ce soudain essor de l’Eglise catholique ?

Mgr Menamparampil : Le gouvernement s’est montré inflexible vis-à-vis de ces nouveaux convertis : arrestations, incendies des cabanes de fortune qui faisaient office d’églises, enfants exclus des écoles, etc. Les autorités tenaient à ce que les populations aborigènes (tribals) demeurent dans leur état ‘originel’, ce qui du point de vue religieux signifiait qu’elles se voyaient interdites d’abandonner l’animisme, le culte des esprits auquel sacrifiaient la majorité des habitants de l’Arunachal Pradesh.

Mais ces difficultés n’ont pas empêché l’augmentation du nombre des chrétiens dans la région : en 1981, ils représentaient 4,3 % de la population, en 1991, 10,3 % et en 2001, 18,7 %. La présence de prêtres était impossible, à tout le moins de manière permanente. Et c’est un des traits caractéristiques de l’Eglise en Arunachal Pradesh : un peu à la manière de ce qu’ont été les débuts de l’Eglise catholique en Corée, l’Eglise en Arunachal Pradesh s’est développée en l’absence de tout encadrement clérical. Ce sont les laïcs qui ont pris en charge l’évangélisation et le catéchisme des nouveaux convertis.

Mgr George Palliparambil : A l’époque, j’étais basé à Tinsukia, en Assam, où nous avions fondé une école, la Don Bosco Bible School, pour scolariser notamment les jeunes venus d’Arunachal Pradesh. Ce collège dispensait à la fois un enseignement religieux, destiné à former de bons catéchistes, et un enseignement général. Pour ceux des élèves qui se convertissaient – et ils étaient nombreux à le faire –, une fois de retour chez eux, ils propageaient le christianisme et instruisaient à leur tour des catéchistes pour accompagner les petites communautés débutantes.

Ces conversions au christianisme ont-elles été la source de tensions avec les bouddhistes ou les hindous ?

Mgr Menamparampil : De manière générale, les chrétiens en Inde, qui forment une minorité de 3 % de la population, vivent en bonne intelligence avec les autres croyants, les hindous et les musulmans principalement, même s’il existe des difficultés ponctuelles ou locales et si les extrémistes hindous peuvent se montrer menaçants ou violents envers les chrétiens.

Dans le Nord-Est de l’Inde, la situation est différente. Il n’existe pas d’antagonismes particuliers entre hindous et chrétiens, ces derniers représentant 13 % de la population. Cette région de l’Union indienne n’est pas non plus marquée par les problèmes liés à l’appartenance de castes, mais en revanche, elle est confrontée à des conflits interethniques. Le Nord-Est est constitué d’une mosaïque de peuples et de groupes ethniques et il peut arriver qu’un groupe s’estime désavantagé par rapport à un autre et que son ressentiment se transforme en animosité. Dans le seul Arunachal Pradesh, il existe plusieurs dizaines de tribus ou groupes ethniques différents. Dans le travail de promotion de la personne que l’Eglise mène à travers ses écoles, ses dispensaires ou ses actions de développement, nous sommes toujours attentifs à ce que nos institutions soient ouvertes à tous, catholiques comme non-catholiques.

Les catholiques en Arunachal Pradesh considèrent les deux missionnaires Nicolas Krick et Augustin Boury (1) comme les martyrs fondateurs de la chrétienté dans leur Etat. Quelle signification attachent-ils à ce lien avec ces deux Pères des Missions Etrangères de Paris (MEP) ?

Mgr Palliparambil : Vous le savez, les deux missionnaires français Krick et Boury ne venaient pas en Arunachal Pradesh pour y implanter l’Eglise. L’objectif qui leur avait été assigné par leurs supérieurs à l’époque était de parvenir au Tibet. Leur mort, d’une certaine manière, était accidentelle et incidente. Et pourtant, plus de cent cinquante ans après leur assassinat, leur mémoire perdure. Nous sommes dans des régions de culture orale et les arrière-arrière-petits-fils de ceux qui ont tué les deux missionnaires en route pour le Tibet sont devenus chrétiens et revendiquent la mort de ces deux missionnaires comme leurs ancêtres dans la foi. Aujourd’hui, plusieurs institutions, éducatives et autres, portent leurs noms et, en tant qu’évêque du diocèse de Miao, j’ai introduit une cause en béatification auprès de Rome car il serait très significatif pour cette jeune Eglise de porter sur ses autels ces deux missionnaires qui accompagnent l’essor de la chrétienté.

Mgr Menamparampil : Je considère que ce qui se vit actuellement en Arunachal Pradesh, depuis une trentaine d’années, relève de l’ordre du miracle. Les PP. Krick et Boury n’ont rien fondé en Arunachal Pradesh, ils n’y ont pas prêché l’Evangile, leur but était le Tibet. Ils n’y sont pas parvenus et cependant aujourd’hui, l’Eglise fleurit là où ils ont été tués. Comme l’a souligné le P. Rossignol (2), le pape Paul VI, dans son exhortation apostolique sur l’Evangélisation dans le monde moderne (Evangelii nuntiandi, 1975), écrivait que l’évangélisation de tout serviteur de la Mission en lien avec l’Eglise, même s’il était seul, et perdu dans un pays lointain, « se rattach[ait] certainement, par des rapports d’ordre institutionnel, mais aussi par des liens invisibles et par des racines souterraines de l’ordre de la grâce, à l’activité évangélisatrice de toute l’Eglise ». A mon sens, ces mots décrivent très certainement ce qui se vit actuellement dans l’Eglise en Arunachal Pradesh.

L’Eglise en Arunachal Pradesh est jeune et en pleine expansion. Que peut-elle dire aux Eglises plus anciennes, d’où sont partis les missionnaires Krick et Boury ?

Mgr Palliparambil : Avant même de penser aux pays d’ancienne chrétienté, l’Eglise en Arunachal Pradesh porte sans doute un message pour l’Eglise en Inde. Dans notre approche de l’évangélisation, nous sommes très attentifs à respecter la culture qui est celle des tribus parmi lesquelles nous œuvrons, à nous appuyer sur ce qu’il y a de bon dans ces cultures. Or, parmi les valeurs fortes de ces peuples, on trouve une très forte exigence d’honnêteté et un sens communautaire particulièrement développé. Dans l’Inde d’aujourd’hui, marquée par le phénomène de la corruption et un individualisme grandissant, que vienne de peuples considérés comme arriérés et marginaux un appel à chérir l’honnêteté et le sens de la communauté me paraît très riche de sens.

Mgr Menamparampil : J’ajouterais que ces communautés catholiques d’Arunachal Pradesh sont apparues et se sont développées dans un contexte marqué par les difficultés (la persécution des débuts évoquée plus haut) et l’absence de prêtres. Les laïcs ont dû faire preuve de créativité pour défendre et propager la foi qu’ils avaient choisie. Nous avons souvent le sentiment de vivre en Arunachal Pradesh aujourd’hui ce qui est décrit dans les Actes des Apôtres. Dans l’Evangile de Marc, lorsque Jésus guérit le paralytique, les amis de ce dernier ne peuvent approcher Jésus et ils prennent l’initiative de démonter le toit de la maison pour le faire descendre auprès de Celui qui va le guérir. Cette créativité-là, elle est tous les jours à l’œuvre dans notre Eglise. Parce que nous sommes une Eglise très jeune, une ‘baby Church’, nous n’avons pas encore beaucoup de prêtres. Les prêtres qui exercent leur ministère dans les diocèses de Miao et d’Itanagar (3) sont des missionnaires originaires d’autres régions de l’Inde, le plus souvent du sud du pays (Mgr George comme moi-même sommes justement originaires du Kerala). En attendant que des prêtres locaux soient ordonnés (les premiers le seront probablement d’ici quelques années), les laïcs doivent se montrer inventifs. A mon sens, il y a un parallèle à établir entre notre situation et la situation qui est désormais celle de l’Eglise en Europe, où les prêtres sont peu nombreux et les laïcs appelés à prendre une place importante dans l’évangélisation.

Pour conclure, j’ajouterais un souvenir qui me remplit d’optimisme et d’espérance pour l’avenir de cette Eglise de l’Arunachal Pradesh : parmi les 924 personnes qui ont été baptisées le 2 août 1979 dans le village de Wanglat, il y avait des enfants ; parmi eux, une petite fille, qui était tout bébé à cette date. Aujourd’hui, elle est religieuse chez les Missionnaires de la Charité et elle a été envoyée en Mongolie, où elle contribue, là-bas aussi, à la croissance d’une baby Church. La mission continue (4).

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Menaces islamistes contre les chrétiens au Cachemire

Message non lu par jean_droit » ven. 03 mai 2013, 8:48

Remarque : Les islamistes ce sont les méchants et les musulmans les gentils ....

De l'agence Fides.org
ASIE/INDE - Menaces de militants islamiques aux missionnaires chrétiens : « Quittez le Cachemire »

Jammu (Agence Fides) – De nouvelles accusations et menaces ont été lancées par des extrémistes islamiques à l’encontre des missionnaires chrétiens au Cachemire, où la situation sociale et religieuse demeure explosive.

Ainsi que l’indiquent des sources de Fides, le Conseil uni de la Djihad, organisation qui rassemble différents mouvements islamiques du Cachemire, affirme que « les missionnaires chrétiens au Cachemire ont un agenda secret, exploitent les pauvres et les personnes se trouvant dans le besoin en leur offrant des aides économiques pour les convertir au Christianisme ».

Dans une note de son porte-parole, Syed Hussain Sadaqat, le Conseil uni de la Djihad qualifie l’approche des missionnaires chrétiens de « fortement exécrable », remarquant que « l’islam est la religion de paix et d’harmonie, qui protège les minorités. Toutefois, les activités anti-islam ne peuvent être tolérées ».

C’est pourquoi, comme cela a déjà été le cas par le passé, le Conseil invite tous les missionnaires chrétiens « à abandonner immédiatement la vallée du Cachemire », affirmant : « Dans le cas contraire, ils en subiront les conséquences ». Le Conseil uni de la Djihad lance ensuite un appel aux autres organisations islamiques caritatives afin qu’elles aident les familles pauvres au Cachemire.

Les accusations adressées aux missionnaires ne sont pas nouvelles. Récemment, un certain nombre de mullahs (responsables islamiques) ont accusé les bénévoles de la Maison Agape, un centre social et éducatif géré par des fidèles chrétiens indiens à Srinagar, de « conversions d’enfants » (voir Fides 17/04/2013).

En 2012, le pasteur C.M. Khanna, arrêté à Srinagar et condamné par un tribunal islamique pour « conversions forcées » avait par la suite été acquitté par la Haute Cour de l’Etat du Jammu et Cachemire.

Le Conseil uni de la Djihad a été créé en 1994 afin d’unifier différents groupes militants islamiques armés qui combattent le gouvernement indien au Cachemire. (PA) (Agence Fides 02/05/2013)

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Re: Persécutions de chrétiens en Inde

Message non lu par jean_droit » sam. 11 mai 2013, 10:40

De l'agence Fides : Intolérance et persécution.

Remarque personnelle : Ce qu'il faut, encore et encore, souligner c'est qu'il ne s'agit pas de persécutions d'islamistes fanatiques mais de simples musulmans.
ASIE/INDE - Deux missionnaires frappés et arrêtés pour avoir distribué des opuscules bibliques

Srinagar (Agence Fides) –

D’abord l’assaut de la foule qui les a frappés sauvagement.

Puis l’arrestation de la part de la police, qui les a sauvés d’un lynchage annoncé.

Tel a été le sort de deux missionnaires chrétiens laïcs, accusés de commettre des « actes de prosélytisme » envers de jeunes musulmans à Lasjan, un village situé dans les environs de Srinagar, au Cachemire indien. Selon ce qu’indiquent des sources locales de Fides, les deux missionnaires ont été arrêtés le 6 mai par la police de Srinagar mais l’un des deux se trouve hospitalisé à Jammu (autre ville du Cachemire) suite aux graves lésions subies.

Selon une première reconstruction, les deux hommes sont accusés d’avoir distribué des opuscules et des publications présentant des extraits de la Bible à de jeunes musulmans.

Une fois les faits connus, une foule de musulmans les a recherchés et a commencé à les frapper après les avoir rejoints.

Récemment, le « Conseil uni de la Djihad », organisation qui rassemble différents mouvements islamiques militants du Cachemire, a accusé les missionnaires de « conversions », les invitant à quitter la province (voir Fides 02/05/2013).

En outre, un certain nombre de mullahs (responsables islamiques) ont accusé les bénévoles de la Maison Agape, centre social et éducatif géré par des chrétiens indiens à Srinagar, de « conversions d’enfants » (voir Fides 17/04/2013).

En 2012, le pasteur chrétien C.M. Khanna avait été arrêté à Srinagar et condamné par un tribunal islamique pour « conversions forcées » avant d’être acquitté par la Haute Cour de l’Etat du Jammu et Cachemire. (PA) (Agence Fides 10/05/2013)

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