A propos de la bioéthique
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonjour Sofia
Je vous remercie de l'attention que vous avez portée à mon message et pour la réponse que vous proposez .
Je ne me place pas sur le plan de l'argumentation ( pour ou contre ) .
J'ai lu des témoignages d'enfants ( majeurs ) nés de dons sur le site http://www.pmanonyme.asso.fr/charte.php .
Il est avéré que les mensonges ou les cachoteries sont délétères et la demande de vérité se fait de plus en plus pressente au point qu'un de ces jeunes adultes poursuit une grève de la faim .
Vous comprendrez , chère Sofia , qu'il serait déplacé de discuter de marques de mouchoirs jetables à une personne en pleurs !
Le désir de connaitre ses origines est légitime et ce droit me parait inaliénable ; Cela fait partie des droits de l'homme .
Par contre , si le donneur désire garder l'anonymat , ce qui est conforme aux conditions du don , je pense ( mais à contre coeur ) qu'il est normal de respecter cette volonté .
Si le donneur consent à lever l'anonymat , je ne vois pas ce qui s'oppose à dire la vérité , en dépit de ce que dit le CECOS qui n'a pas vocation à donner un avis autre que médical .
Je n'ai pas de commentaires à faire concernant les autres cas de figure familiaux que je ne connais pas assez .
Pour finir , en tant que chrétien ,je citerai Luc :" Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. "
Je vous remercie de l'attention que vous avez portée à mon message et pour la réponse que vous proposez .
Je ne me place pas sur le plan de l'argumentation ( pour ou contre ) .
J'ai lu des témoignages d'enfants ( majeurs ) nés de dons sur le site http://www.pmanonyme.asso.fr/charte.php .
Il est avéré que les mensonges ou les cachoteries sont délétères et la demande de vérité se fait de plus en plus pressente au point qu'un de ces jeunes adultes poursuit une grève de la faim .
Vous comprendrez , chère Sofia , qu'il serait déplacé de discuter de marques de mouchoirs jetables à une personne en pleurs !
Le désir de connaitre ses origines est légitime et ce droit me parait inaliénable ; Cela fait partie des droits de l'homme .
Par contre , si le donneur désire garder l'anonymat , ce qui est conforme aux conditions du don , je pense ( mais à contre coeur ) qu'il est normal de respecter cette volonté .
Si le donneur consent à lever l'anonymat , je ne vois pas ce qui s'oppose à dire la vérité , en dépit de ce que dit le CECOS qui n'a pas vocation à donner un avis autre que médical .
Je n'ai pas de commentaires à faire concernant les autres cas de figure familiaux que je ne connais pas assez .
Pour finir , en tant que chrétien ,je citerai Luc :" Car rien n'est caché qui ne doive paraître au grand jour ; rien n'est secret qui ne doive être connu et venir au grand jour. "
-
- Barbarus
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonsoir mike.adoo,
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
En revanche, si les députés avaient voté en faveur de la levée de l'anonymat, je n'aurais pas trouvé normal que les donneurs puissent faire un don anonyme - ou pas - en fonction de leur envie.
Ce que je veux dire, c'est que ça soulève d'autres questions, ne serait-ce que par rapport à la GPA ou à l'accouchement sous X (vous défendez les accès aux origines, dans ce cas ?).
(Arthur Kermalvezen a arrêté sa grève de la faim)
Cordialement,
Pourquoi dites-vous, dans votre premier message, que les comptes-rendus présentent des arguments fallacieux si de toute façon vous ne voulez pas argumenter ? Sur quel plan vous placez-vous (affectif, peut-être) ?mike.adoo a écrit :Je ne me place pas sur le plan de l'argumentation ( pour ou contre ) .
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
De quels donneurs parlez-vous ? De ceux qui ont déjà fait un don ? Dans ce cas, oui, il me semble normal de respecter leur anonymat s'ils désirent le conserver. PMAnonyme ne demandait d'ailleurs pas la rétroactivité de la loi. J'écris à l'imparfait puisque les députés ont de toute façon décidé de maintenir de l'anonymat.mike.adoo a écrit :Par contre , si le donneur désire garder l'anonymat , ce qui est conforme aux conditions du don , je pense ( mais à contre coeur ) qu'il est normal de respecter cette volonté .
Si le donneur consent à lever l'anonymat , je ne vois pas ce qui s'oppose à dire la vérité , en dépit de ce que dit le CECOS qui n'a pas vocation à donner un avis autre que médical .
En revanche, si les députés avaient voté en faveur de la levée de l'anonymat, je n'aurais pas trouvé normal que les donneurs puissent faire un don anonyme - ou pas - en fonction de leur envie.
Je suis sûre que vous ne dite pas ça méchamment, mais cette remarque m'a vraiment énervée. Je suis née par IAD, il ne s'agit pas, pour moi, de nier les souffrances (quand elles existent, ce qui n'est pas toujours le cas) des enfants nés grâce à cette technique ou de les qualifier de dérisoires/ridicules/mal placées. Si on me proposait d'accéder aux données identifiantes (photo, dossier médical, nombre d'enfants...) du donneur, je dirais sans doute oui. Mais il s'agit aussi d'apprécier toutes les conséquences que pourrait avoir la levée de l'anonymat du don de gamètes. Je vous laisse lire ce lien (ce n'est qu'un exemple) : http://bioethique.catholique.fr/index.p ... m%C3%A8tesmike.adoo a écrit :Vous comprendrez , chère Sofia , qu'il serait déplacé de discuter de marques de mouchoirs jetables à une personne en pleurs !
Ce que je veux dire, c'est que ça soulève d'autres questions, ne serait-ce que par rapport à la GPA ou à l'accouchement sous X (vous défendez les accès aux origines, dans ce cas ?).
De plus en plus pressante ? Pourquoi dites-vous cela ? Je dirais plutôt que ces demandes sont de plus en plus médiatisées. Cela ne me déplait pas, c'est mieux que de faire comme si tout allait très bien pour tout le monde.mike.adoo a écrit :Il est avéré que les mensonges ou les cachoteries sont délétères et la demande de vérité se fait de plus en plus pressente au point qu'un de ces jeunes adultes poursuit une grève de la faim .
(Arthur Kermalvezen a arrêté sa grève de la faim)
Cordialement,
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonjour Sofia
Merci pour cette réponse détaillée .
J'apprends que vous avez été conçue par IAD , je ne parlerai donc pas dans le vide puisque vous êtes un interlocuteur crédible .
Pour aujourd'hui , je ne me pencherai que sur un problème mais je n'oublie pas pour autant le reste auquel je répondrai ultérieurement point par point .
J'ai lu le site que vous proposez . J'en cite un passage :
La levée de l’anonymat ne va-t-elle pas de conduire au « droit » dans l’avenir reconnu à l’enfant d’engager la responsabilité du donneur en cas de don défectueux ? La réponse du droit est négative. Le don exonère-t-il pourtant de toute responsabilité ? L’intention généreuse suffit-elle à exonérer celui qui fait l’acte du préjudice qu’il entraîne ? Il faudrait alors revoir une grande partie du droit civil mais aussi du droit pénal…
J'avoue que je ne comprends pas bien . N'y a-t-il pas des examens préalables ? On présuppose donc qu'un donneur puisse tricher et communiquer une tare à l'insu du corps médical ? Et pourquoi donc ?
Ou bien , on m'explique le sens de cette phrase , ou bien on comprend que je ne veuille pas perdre mon temps dans ce genre de débats .
Pour moi , les choses sont simples : Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer .
Si le gréviste de la faim a cessé sa grève , pensez-vous qu'il a changé d'avis sur sa quête ?
Merci pour cette réponse détaillée .
J'apprends que vous avez été conçue par IAD , je ne parlerai donc pas dans le vide puisque vous êtes un interlocuteur crédible .
Pour aujourd'hui , je ne me pencherai que sur un problème mais je n'oublie pas pour autant le reste auquel je répondrai ultérieurement point par point .
J'ai lu le site que vous proposez . J'en cite un passage :
La levée de l’anonymat ne va-t-elle pas de conduire au « droit » dans l’avenir reconnu à l’enfant d’engager la responsabilité du donneur en cas de don défectueux ? La réponse du droit est négative. Le don exonère-t-il pourtant de toute responsabilité ? L’intention généreuse suffit-elle à exonérer celui qui fait l’acte du préjudice qu’il entraîne ? Il faudrait alors revoir une grande partie du droit civil mais aussi du droit pénal…
J'avoue que je ne comprends pas bien . N'y a-t-il pas des examens préalables ? On présuppose donc qu'un donneur puisse tricher et communiquer une tare à l'insu du corps médical ? Et pourquoi donc ?
Ou bien , on m'explique le sens de cette phrase , ou bien on comprend que je ne veuille pas perdre mon temps dans ce genre de débats .
Pour moi , les choses sont simples : Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer .
Si le gréviste de la faim a cessé sa grève , pensez-vous qu'il a changé d'avis sur sa quête ?
-
- Barbarus
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonsoir.
(H.S. : si on suit cette logique, que pensez-vous du pape quand il parle de sexualité et de procréation alors qu'il est célibataire et n'a pas d'enfants ?)
Tout ça pour dire qu'être née par IAD ne me rend pas forcément plus crédible. Cela m'apporte une expérience sur la question, c'est déjà pas mal mais je ne vois pas pourquoi ça devrait devenir un argument d'autorité.
Si un donneur transmet une tare ou une maladie, il ne le fait pas forcément volontairement : erreurs humaines (examens mal effectués, résultats mal transcrits, dossiers inversés...), méconnaissance de certaines maladies...
Je comprends que vous ne soyez pas convaincu par ce paragraphe, il ne me convainc pas non plus, mais il me semble clair et je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas.
Deuxième point, le don de sperme concerne plusieurs personnes : l'enfant (ou les enfants), le donneur, la mère, le père « social ». Dans « toutes les parties », incluez-vous aussi les parents (le couple qui a bénéficié du don de sperme) ?
Et pour répondre à votre dernière question, Arthur n'a évidemment pas changé d'avis.
Dois-je en conclure que vous êtes 1/ un donneur, 2/ un homme stérile dont le couple a eu recours à l'IAD, 3/ un enfant né par IAD ? Et si ce n'est pas le cas, dois-je comprendre que vous n'êtes pas un interlocuteur crédible et que je parle dans le vide ?mike.adoo a écrit :J'apprends que vous avez été conçue par IAD , je ne parlerai donc pas dans le vide puisque vous êtes un interlocuteur crédible .
(H.S. : si on suit cette logique, que pensez-vous du pape quand il parle de sexualité et de procréation alors qu'il est célibataire et n'a pas d'enfants ?)
Tout ça pour dire qu'être née par IAD ne me rend pas forcément plus crédible. Cela m'apporte une expérience sur la question, c'est déjà pas mal mais je ne vois pas pourquoi ça devrait devenir un argument d'autorité.
Oui, il y a des examens préalables :mike.adoo a écrit :J'avoue que je ne comprends pas bien . N'y a-t-il pas des examens préalables ? On présuppose donc qu'un donneur puisse tricher et communiquer une tare à l'insu du corps médical ? Et pourquoi donc ?
Ou bien , on m'explique le sens de cette phrase , ou bien on comprend que je ne veuille pas perdre mon temps dans ce genre de débats .
Si un donneur transmet une tare ou une maladie, il ne le fait pas forcément volontairement : erreurs humaines (examens mal effectués, résultats mal transcrits, dossiers inversés...), méconnaissance de certaines maladies...
Je comprends que vous ne soyez pas convaincu par ce paragraphe, il ne me convainc pas non plus, mais il me semble clair et je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas.
Que mettez-vous derrière ce fameux « droit de connaitre ses origines » ? Par exemple, pour les « pour l'anonymat », le droit de connaître ses origines, c'est le droit de savoir comment on a été conçu (dans ce cas-ci, par IAD), mais pas forcément par qui on l'a été. Pour vous, c'est quoi, concrètement ?mike.adoo a écrit :Pour moi , les choses sont simples : Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer .
Deuxième point, le don de sperme concerne plusieurs personnes : l'enfant (ou les enfants), le donneur, la mère, le père « social ». Dans « toutes les parties », incluez-vous aussi les parents (le couple qui a bénéficié du don de sperme) ?
Et pour répondre à votre dernière question, Arthur n'a évidemment pas changé d'avis.
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonjour Sofia
Je me sens un peu énervé car je viens d'écrire une longue réponse ...et tout s'est effacé ! Respirons un bon coup et reprenons ...
A la question :
Pourquoi dites-vous, dans votre premier message, que les comptes-rendus présentent des arguments fallacieux si de toute façon vous ne voulez pas argumenter ? Sur quel plan vous placez-vous (affectif, peut-être) ?
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
Voici ma réponse : J'ai voulu m'informer et j'ai été confronté aux clans des "pour" et des "contre" . Par principe , j'évite de me placer dans un camp : j'ai l'impression de participer à une joute , voire une guerre et le principe ne me plait pas . J'ai donc été amené à lire des arguments de toutes natures , c'est incontournable , et certains arguments m'ont parus fallacieux pour ne pas dire suspects . Effectivement , je me place sur le plan affectif et , lorsque j'éprouve de la joie , je n'ai pas envie de décortiquer les causes de cette joie .
J'ai bien compris qu'il n'était pas dans vos intentions de me faire des reproches .
Je me sens un peu énervé car je viens d'écrire une longue réponse ...et tout s'est effacé ! Respirons un bon coup et reprenons ...
A la question :
Pourquoi dites-vous, dans votre premier message, que les comptes-rendus présentent des arguments fallacieux si de toute façon vous ne voulez pas argumenter ? Sur quel plan vous placez-vous (affectif, peut-être) ?
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
Voici ma réponse : J'ai voulu m'informer et j'ai été confronté aux clans des "pour" et des "contre" . Par principe , j'évite de me placer dans un camp : j'ai l'impression de participer à une joute , voire une guerre et le principe ne me plait pas . J'ai donc été amené à lire des arguments de toutes natures , c'est incontournable , et certains arguments m'ont parus fallacieux pour ne pas dire suspects . Effectivement , je me place sur le plan affectif et , lorsque j'éprouve de la joie , je n'ai pas envie de décortiquer les causes de cette joie .
J'ai bien compris qu'il n'était pas dans vos intentions de me faire des reproches .
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonjour Sofia
Je me sens un peu énervé car je viens d'écrire une longue réponse ...et tout s'est effacé ! Respirons un bon coup et reprenons ...
A la question :
Pourquoi dites-vous, dans votre premier message, que les comptes-rendus présentent des arguments fallacieux si de toute façon vous ne voulez pas argumenter ? Sur quel plan vous placez-vous (affectif, peut-être) ?
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
Voici ma réponse : J'ai voulu m'informer et j'ai été confronté aux clans des "pour" et des "contre" . Par principe , j'évite de me placer dans un camp : j'ai l'impression de participer à une joute , voire une guerre et le principe ne me plait pas . J'ai donc été amené à lire des arguments de toutes natures , c'est incontournable , et certains arguments m'ont parus fallacieux pour ne pas dire suspects . Effectivement , je me place sur le plan affectif et , lorsque j'éprouve de la joie , je n'ai pas envie de décortiquer les causes de cette joie .
J'ai bien compris qu'il n'était pas dans vos intentions de me faire des reproches .
Je me sens un peu énervé car je viens d'écrire une longue réponse ...et tout s'est effacé ! Respirons un bon coup et reprenons ...
A la question :
Pourquoi dites-vous, dans votre premier message, que les comptes-rendus présentent des arguments fallacieux si de toute façon vous ne voulez pas argumenter ? Sur quel plan vous placez-vous (affectif, peut-être) ?
Ce n'est pas un reproche mais je suis un peu surprise par cette remarque.
Voici ma réponse : J'ai voulu m'informer et j'ai été confronté aux clans des "pour" et des "contre" . Par principe , j'évite de me placer dans un camp : j'ai l'impression de participer à une joute , voire une guerre et le principe ne me plait pas . J'ai donc été amené à lire des arguments de toutes natures , c'est incontournable , et certains arguments m'ont parus fallacieux pour ne pas dire suspects . Effectivement , je me place sur le plan affectif et , lorsque j'éprouve de la joie , je n'ai pas envie de décortiquer les causes de cette joie .
J'ai bien compris qu'il n'était pas dans vos intentions de me faire des reproches .
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Je suis sûre que vous ne dite pas ça méchamment, mais cette remarque m'a vraiment énervée. Je suis née par IAD, il ne s'agit pas, pour moi, de nier les souffrances (quand elles existent, ce qui n'est pas toujours le cas) des enfants nés grâce à cette technique ou de les qualifier de dérisoires/ridicules/mal placées. Si on me proposait d'accéder aux données identifiantes (photo, dossier médical, nombre d'enfants...) du donneur, je dirais sans doute oui. Mais il s'agit aussi d'apprécier toutes les conséquences que pourrait avoir la levée de l'anonymat du don de gamètes. Je vous laisse lire ce lien (ce n'est qu'un exemple) : http://bioethique.catholique.fr/index.p ... m%C3%A8tesmike.adoo a écrit :Vous comprendrez , chère Sofia , qu'il serait déplacé de discuter de marques de mouchoirs jetables à une personne en pleurs !
Ce que je veux dire, c'est que ça soulève d'autres questions, ne serait-ce que par rapport à la GPA ou à l'accouchement sous X (vous défendez les accès aux origines, dans ce cas ?).
Je suis désolé de vous avoir énervée ; ce n'était certes pas mon but !
Pour répondre à votre question , je suis en principe pour la vérité , dans tous les cas .
De plus en plus pressante ? Pourquoi dites-vous cela ? Je dirais plutôt que ces demandes sont de plus en plus médiatisées. Cela ne me déplait pas, c'est mieux que de faire comme si tout allait très bien pour tout le monde.mike.adoo a écrit :Il est avéré que les mensonges ou les cachoteries sont délétères et la demande de vérité se fait de plus en plus pressente au point qu'un de ces jeunes adultes poursuit une grève de la faim .
(Arthur Kermalvezen a arrêté sa grève de la faim)
Cordialement,[/quote]
La demande est de plus en plus pressante pour plusieurs raisons :
- Les enfants nés sous IAD sont de plus en plus nombreux ;
- Il y a parmi eux de plus en plus de majeurs ;
- La législation évolue ( l'anonymat a failli être levé )
- Les moyens évoluent ( internet ) : Il y a 20 ans les utilisateurs étaient moins nombreux .
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Sofia a écrit :Bonsoir.
Dois-je en conclure que vous êtes 1/ un donneur, 2/ un homme stérile dont le couple a eu recours à l'IAD, 3/ un enfant né par IAD ? Et si ce n'est pas le cas, dois-je comprendre que vous n'êtes pas un interlocuteur crédible et que je parle dans le vide ?mike.adoo a écrit :J'apprends que vous avez été conçue par IAD , je ne parlerai donc pas dans le vide puisque vous êtes un interlocuteur crédible .
(H.S. : si on suit cette logique, que pensez-vous du pape quand il parle de sexualité et de procréation alors qu'il est célibataire et n'a pas d'enfants ?)
Tout ça pour dire qu'être née par IAD ne me rend pas forcément plus crédible. Cela m'apporte une expérience sur la question, c'est déjà pas mal mais je ne vois pas pourquoi ça devrait devenir un argument d'autorité.
Je ne suis pas un enfant né par IAD et je vais , par un exemple , essayer de vous expliquer ma démarche .
Si je devais discuter à propos de ce que pense les Afghans de la présence de l'armée ... je me tournerais plutôt vers un habitant de ce pays que vers ma boulangère ( que j'apprécie , par ailleurs ) . Je pense que ce n'est pas difficile à comprendre .
C'est clair !mike.adoo a écrit :J'avoue que je ne comprends pas bien . N'y a-t-il pas des examens préalables ? On présuppose donc qu'un donneur puisse tricher et communiquer une tare à l'insu du corps médical ? Et pourquoi donc ?
Ou bien , on m'explique le sens de cette phrase , ou bien on comprend que je ne veuille pas perdre mon temps dans ce genre de débats .
A bientôt sofia .
Oui, il y a des examens préalables :
Je m'en doutais un peu !
Si un donneur transmet une tare ou une maladie, il ne le fait pas forcément volontairement : erreurs humaines (examens mal effectués, résultats mal transcrits, dossiers inversés...), méconnaissance de certaines maladies...
Je comprends que vous ne soyez pas convaincu par ce paragraphe, il ne me convainc pas non plus, mais il me semble clair et je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas.
Tout simplement , je ne comprends pas pourquoi une personne serait pénalement responsable d'un délit dont elle ne peut être responsable ! Pour être plus clair , que peut-on reprocher à un donneur ?
Que mettez-vous derrière ce fameux « droit de connaitre ses origines » ? Par exemple, pour les « pour l'anonymat », le droit de connaître ses origines, c'est le droit de savoir comment on a été conçu (dans ce cas-ci, par IAD), mais pas forcément par qui on l'a été. Pour vous, c'est quoi, concrètement ?mike.adoo a écrit :Pour moi , les choses sont simples : Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer .
Deuxième point, le don de sperme concerne plusieurs personnes : l'enfant (ou les enfants), le donneur, la mère, le père « social ». Dans « toutes les parties », incluez-vous aussi les parents (le couple qui a bénéficié du don de sperme) ?
Je vais reprendre ce que j'ai lu dans les témoignages : Ces enfants souhaitent ( le mot est faible ) connaitre leur père génétique (apparence , goûts ,... ) , connaitre les motivations du donneur .La liste n'est pas exhaustive .
Pour le reste , je ne peux pas me substituer à toutes les personnes que vous citez .
Et pour répondre à votre dernière question, Arthur n'a évidemment pas changé d'avis.
-
- Barbarus
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonsoir mike.adoo,
Pour reprendre votre exemple, c'est comme si l'on se demandait si la guerre en Afghanistan est menée « de la bonne manière » ou s'il faut revoir quelques « stratégies ».
Vous dites, je vous cite, « Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer ». Je vous demande qui vous mettez derrière l'expression « toutes les parties », et vous ne me répondez pas vraiment, alors que c'est une question importante.
D'après vos propos, j'avais compris que vous parliez des enfants déjà nés par IAD, et que vous teniez compte des avis du donneur et de l'enfant (ils doivent tous les deux être d'accord), mais pas de celui des parents. Est-ce exact, ou jugez-vous préférable d'accorder à ces derniers un « droit de véto » ?
Ensuite, et c'est ce qui m'intéresse, plusieurs propositions ont été faites concernant les futurs bébés IAD. Par exemple, ce que demande PMAnonyme, c'est que le choix final appartienne à l'enfant (comme au Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède...) : une fois majeur, celui-ci, si ses parents l'ont informé de la façon dont il a été conçu (ou s'il l'a découvert en fouinant quelque peu... ), peut demander à connaître ses origines génétiques. Dans ce système, ni le donneur ni les parents ne peuvent choisir un don anonyme.
En revanche, d'autres voudraient instaurer un système de double-guichet : les parents pourraient choisir un donneur anonyme ou non/les donneurs pourraient choisir de faire un don anonyme ou non ; le problème étant que si on considère que l'accès aux origines est un droit on voit mal pourquoi certains enfants IAD seraient mieux lotis que d'autres.
J'essaie de voir quelle est exactement votre position et si ce « droit de connaitre ses origines » prime, pour vous, sur la « liberté de choix » des parents/donneurs.
(pour moi le premier prime )
Un peu H.S. mais j'ai lu une réflexion assez drôle (et juste) : aux Pays-Bas, des conservateurs ont soutenu la levée de l'anonymat parce qu'ils espéraient que la mesure limite le recours à l'IAD, qu'ils jugent immorale, et des « libéraux » (en matière de mœurs) ont fait la même chose, parce que ça permet d'élargir la notion de parentalité. Comme quoi, tout le monde y trouve son compte !
Cordialement,
Justement, ici la question n'est pas uniquement de savoir ce que les enfants nés par IAD ou les donneurs ou les parents ou les CECOS ou les médecins - la liste est longue - pensent, mais de voir si certains points de la loi relative à la bioéthique doivent être modifiés.mike.adoo a écrit :Si je devais discuter à propos de ce que pense les Afghans de la présence de l'armée ... je me tournerais plutôt vers un habitant de ce pays que vers ma boulangère ( que j'apprécie , par ailleurs ).
Pour reprendre votre exemple, c'est comme si l'on se demandait si la guerre en Afghanistan est menée « de la bonne manière » ou s'il faut revoir quelques « stratégies ».
Je n'en ai strictement aucune idée ! Je crois d'ailleurs qu'aucun pays n'a adopté de lois allant dans ce sens, quelque soit le type de don (gamètes, sang, organes...).mike.adoo a écrit :Tout simplement , je ne comprends pas pourquoi une personne serait pénalement responsable d'un délit dont elle ne peut être responsable ! Pour être plus clair , que peut-on reprocher à un donneur ?
Merci pour cette réponse, mais elle ne me satisfait pas totalement.mike.adoo a écrit :Pour moi , les choses sont simples : Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer .
Je vais reprendre ce que j'ai lu dans les témoignages : Ces enfants souhaitent ( le mot est faible ) connaitre leur père génétique (apparence , goûts ,... ) , connaitre les motivations du donneur .La liste n'est pas exhaustive .
Pour le reste , je ne peux pas me substituer à toutes les personnes que vous citez .
Vous dites, je vous cite, « Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer ». Je vous demande qui vous mettez derrière l'expression « toutes les parties », et vous ne me répondez pas vraiment, alors que c'est une question importante.
D'après vos propos, j'avais compris que vous parliez des enfants déjà nés par IAD, et que vous teniez compte des avis du donneur et de l'enfant (ils doivent tous les deux être d'accord), mais pas de celui des parents. Est-ce exact, ou jugez-vous préférable d'accorder à ces derniers un « droit de véto » ?
Ensuite, et c'est ce qui m'intéresse, plusieurs propositions ont été faites concernant les futurs bébés IAD. Par exemple, ce que demande PMAnonyme, c'est que le choix final appartienne à l'enfant (comme au Royaume-Uni, Pays-Bas, Suède...) : une fois majeur, celui-ci, si ses parents l'ont informé de la façon dont il a été conçu (ou s'il l'a découvert en fouinant quelque peu... ), peut demander à connaître ses origines génétiques. Dans ce système, ni le donneur ni les parents ne peuvent choisir un don anonyme.
En revanche, d'autres voudraient instaurer un système de double-guichet : les parents pourraient choisir un donneur anonyme ou non/les donneurs pourraient choisir de faire un don anonyme ou non ; le problème étant que si on considère que l'accès aux origines est un droit on voit mal pourquoi certains enfants IAD seraient mieux lotis que d'autres.
J'essaie de voir quelle est exactement votre position et si ce « droit de connaitre ses origines » prime, pour vous, sur la « liberté de choix » des parents/donneurs.
(pour moi le premier prime )
Un peu H.S. mais j'ai lu une réflexion assez drôle (et juste) : aux Pays-Bas, des conservateurs ont soutenu la levée de l'anonymat parce qu'ils espéraient que la mesure limite le recours à l'IAD, qu'ils jugent immorale, et des « libéraux » (en matière de mœurs) ont fait la même chose, parce que ça permet d'élargir la notion de parentalité. Comme quoi, tout le monde y trouve son compte !
Cordialement,
Re: Révision des lois de bioéthique en France (2011)
Bonjour Sofia
Vous avez écrit :" Merci pour cette réponse, mais elle ne me satisfait pas totalement.
Vous dites, je vous cite, « Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer ». Je vous demande qui vous mettez derrière l'expression « toutes les parties », et vous ne me répondez pas vraiment, alors que c'est une question importante.
D'après vos propos, j'avais compris que vous parliez des enfants déjà nés par IAD, et que vous teniez compte des avis du donneur et de l'enfant (ils doivent tous les deux être d'accord), mais pas de celui des parents. Est-ce exact, ou jugez-vous préférable d'accorder à ces derniers un « droit de véto » ?
Pour faire court , je parle des enfants majeurs nés par IAD qui ont me semble-t-il le droit de faire leurs choix sans l'avis des parents .
Donc , par " toutes les parties " , j'entends l'enfant et le donneur .
En ce qui concerne les parents (pour lesquels j'éprouve respect et admiration ) , ils se trouvent dans la situation de tous les parents qui voient leurs enfants suivre une voie qu'ils n'approuvent pas . ( métier , relations , religion ...)
N'oublions pas que les parents , lorsqu'ils ont pris la décision d'avoir un enfant avec donneur , ont pris le temps de la réflexion , aidés en cela par un psychologue , et que par conséquent , ils devaient s'attendre aux questions légitimes de leurs enfants .
Je pense que nous avons fait le tour de la question .
Pour votre gouverne , j'ai été donneur et j'en assumerai les conséquences .
Je vous embrasse Sofia , avec votre permission .
Vous avez écrit :" Merci pour cette réponse, mais elle ne me satisfait pas totalement.
Vous dites, je vous cite, « Toute personne a le droit de connaitre ses origines et si toutes les parties sont d'accord , on ne doit pas s'interposer ». Je vous demande qui vous mettez derrière l'expression « toutes les parties », et vous ne me répondez pas vraiment, alors que c'est une question importante.
D'après vos propos, j'avais compris que vous parliez des enfants déjà nés par IAD, et que vous teniez compte des avis du donneur et de l'enfant (ils doivent tous les deux être d'accord), mais pas de celui des parents. Est-ce exact, ou jugez-vous préférable d'accorder à ces derniers un « droit de véto » ?
Pour faire court , je parle des enfants majeurs nés par IAD qui ont me semble-t-il le droit de faire leurs choix sans l'avis des parents .
Donc , par " toutes les parties " , j'entends l'enfant et le donneur .
En ce qui concerne les parents (pour lesquels j'éprouve respect et admiration ) , ils se trouvent dans la situation de tous les parents qui voient leurs enfants suivre une voie qu'ils n'approuvent pas . ( métier , relations , religion ...)
N'oublions pas que les parents , lorsqu'ils ont pris la décision d'avoir un enfant avec donneur , ont pris le temps de la réflexion , aidés en cela par un psychologue , et que par conséquent , ils devaient s'attendre aux questions légitimes de leurs enfants .
Je pense que nous avons fait le tour de la question .
Pour votre gouverne , j'ai été donneur et j'en assumerai les conséquences .
Je vous embrasse Sofia , avec votre permission .
[ Bioéthique ] La législation va vers le pire...
Bonjour,
Il en a peu été question dans les medias, mais le Sénat a voté le 11 avril dernier le texte relatif à la loi de bioéthique, qui augure de sombres perspectives.
Voici l'intégrale des sessions au Sénat, avec le texte final transmis à l'Assemblée Nationale.
Les votes sont ici, pour savoir qui a voté quoi.
Il y aurait beaucoup à redire sur de nombreux sujets. Pour résumer, le fait est qu'en terme de questions bioéthiques, on a toujours les intérêts mercantiles, qui veulent mettre la main sur l'embryon, au coeur du système, via l'Agence de Biomédecine, consultée automatiquement pour toute autorisation de manipulation sur les embryons humains.
Le dernier livre de Jean-Marie Leméné l'explique à merveille :
http://www.editions-salvator.com/A-1983 ... utant.aspx
Bien à vous,
Il en a peu été question dans les medias, mais le Sénat a voté le 11 avril dernier le texte relatif à la loi de bioéthique, qui augure de sombres perspectives.
Voici l'intégrale des sessions au Sénat, avec le texte final transmis à l'Assemblée Nationale.
Les votes sont ici, pour savoir qui a voté quoi.
Il y aurait beaucoup à redire sur de nombreux sujets. Pour résumer, le fait est qu'en terme de questions bioéthiques, on a toujours les intérêts mercantiles, qui veulent mettre la main sur l'embryon, au coeur du système, via l'Agence de Biomédecine, consultée automatiquement pour toute autorisation de manipulation sur les embryons humains.
Le dernier livre de Jean-Marie Leméné l'explique à merveille :
http://www.editions-salvator.com/A-1983 ... utant.aspx
Bien à vous,
Cgs
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.
Mes propos qui apparaissent en vert comme ceci indiquent que j'agis au nom de la modération du forum.
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Re: [ Bioéthique ] La législation va vers le pire...
La bioéthique est un sujet très vaste où je peine à m'y retrouver.
Voici qu'une nouvelle mouture de la loi va passer à l'Assemblée.
J'ai bien peur qu'elle ne nous convienne pas :
http://www.genethique.org/revues/revues ... 0523.1.asp
http://fr.news.yahoo.com/députés-mainti ... 49117.html
Je pense qu'il est bien tard pour l'Eglise de France pour nous alerter officiellement.
Comme il n'y a pas consensus sur le sujet entre les évêques ils ont choisi de communiquer au minimum sur le sujet.
Cela permettait à tant d'évêques de ne pas se mouiller sur l'avortement.
Puisse-t-elle vraiment se réveiller !
Voici qu'une nouvelle mouture de la loi va passer à l'Assemblée.
J'ai bien peur qu'elle ne nous convienne pas :
http://www.genethique.org/revues/revues ... 0523.1.asp
Cependant que :La Synthèse de presse bioéthique du lundi 23 mai 2011
Mgr. Vingt-Trois : alerte sur "un recul de la civilisation"
Lundi 23 mai 2011, le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a tenu une conférence de presse pour "alerter de nouveau les Français et les parlementaires" sur une "dérive grave" des dispositions retenues dans le projet de loi de bioéthique, qui sera examiné en deuxième lecture à l'Assemblée nationale à partir du 24 mai 2011.
Si la révision de la loi de bioéthique a donné lieu à un vaste débat national et à de nombreuses contributions, c'est parce que "nous percevons bien que, par le biais de décisions apparemment techniques, s'exprime un choix de civilisation", explique le Cardinal Vingt-Trois. Il avertit qu' "une certaine conception de l'être humain serait très gravement compromise" si les modifications apportées par le Sénat au projet de loi étaient entérinées par les députés. En effet, souligne le Cardinal Vint-Trois, la levée de l'interdiction des recherches provoquant la destructions des embryons humains "ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l'être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons des animaux, ce qui constitue un sinistre paradoxe !"
http://fr.news.yahoo.com/députés-mainti ... 49117.html
Remarques personnelles :Les députés maintiennent l'interdiction sur la recherche sur l'embryon
Les députés n'ont pas emboîté le pas des sénateurs mercredi et ont renouvelé leur vote en faveur de l'interdiction, avec dérogations, de la recherche sur l'embryon, comme souhaité par le gouvernement qui a réfuté tout «obscurantisme» et entrave à la recherche.
Je pense qu'il est bien tard pour l'Eglise de France pour nous alerter officiellement.
Comme il n'y a pas consensus sur le sujet entre les évêques ils ont choisi de communiquer au minimum sur le sujet.
Cela permettait à tant d'évêques de ne pas se mouiller sur l'avortement.
Puisse-t-elle vraiment se réveiller !
- Columbanus
- Rector provinciæ
- Messages : 501
- Inscription : jeu. 21 août 2008, 13:53
- Conviction : Catholique romain traditionaliste
- Localisation : Artois
Re: [ Bioéthique ] La législation va vers le pire...
Attaque de la secte franc-maçonnique et soit-disant laïque contre l'Église et Monseigneur André XXIII:
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc- ... -de-cures/
Pour rappel, une intervention de Monseigneur André XXIII:
http://www.gloria.tv/?media=160129
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc- ... -de-cures/
Pour rappel, une intervention de Monseigneur André XXIII:
http://www.gloria.tv/?media=160129
Dernière modification par Columbanus le ven. 27 mai 2011, 10:03, modifié 1 fois.
« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié... »
-
- Tribunus plebis
- Messages : 8381
- Inscription : jeu. 08 déc. 2005, 13:34
- Localisation : Périgord
Re: [ Bioéthique ] La législation va vers le pire...
J'allais presque dire "salutaire attaque".
Nous avons à exprimer publiquement nos idées par toutes sortes de moyens pour autant qu'ils ne sont pas extrémistes.
On voit que lentement, trop lentement à mon goût, les mentalités de nombreux catholiques évoluent "dans le bon sens".
Que nos adversaires en profitent c'est le jeu de la liberté.
Cela veut dire que nous existons.
Nous avons à exprimer publiquement nos idées par toutes sortes de moyens pour autant qu'ils ne sont pas extrémistes.
On voit que lentement, trop lentement à mon goût, les mentalités de nombreux catholiques évoluent "dans le bon sens".
Que nos adversaires en profitent c'est le jeu de la liberté.
Cela veut dire que nous existons.
Re: [ Bioéthique ] La législation va vers le pire...
Communiquer un minimum ?? Et leur blog, il sert à quoi ?jean_droit a écrit :Je pense qu'il est bien tard pour l'Eglise de France pour nous alerter officiellement.
Comme il n'y a pas consensus sur le sujet entre les évêques ils ont choisi de communiquer au minimum sur le sujet.
Cela permettait à tant d'évêques de ne pas se mouiller sur l'avortement.
Puisse-t-elle vraiment se réveiller !
http://www.bioethique.catholique.fr/
Et le livre de Monseigneur d'Ornellas et de ses collègues de la CEF sur la bioéthique (Propos pour un dialogue), il sert à quoi ?
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 17 invités