De l'information il y en a, et tout porte à croire qu'elle véhicule bien l'idée d'un droit et non d'une exception (regardez comme ils ont l'air épanoui tous ces beaux jeunes gens sur les photos) :Emanuel a écrit :Là encore n'est pas le problème (à mon sens). Mais bien plus dans la mise en place de mesures économiques, sociales, d'information, de prévention..... qui permettront la réduction sensible du nombre.
Après, on pourra toujours les défendre en disant qu'ils font ça pour déculpabiliser les femmes en détresse, culpabilisées par la vilaine Eglise qui a endoctriné leurs vilains parents. C'est vrai d'ailleurs, y a qu'à lire les témoignages : les femmes à qui la famille met la pression pour qu'elles avortent, ça n'existe pas, au contraire de toutes ces pauvres femmes qui ne peuvent pas disposer librement de leur corps.
Campagne d'information 2008 :
Campagne 2009 (je cite un passage du lancement de campagne) :Campagne IDF "Sexualité, Contraception, Avortement"
Les lois sur la contraception et l'avortement relèvent aujourd'hui moins du droit que de la tolérance. Elles ne sont pas correctement appliquées et les libertés que l'on croyait hier acquises sont de moins en moins reconnues.
C'est pourquoi le Planning Familial et ses partenaires lancent une campagne sur le territoire francilien, dans les gares et le Métro, du 18 au 27 janvier 2008. Une région où les obstacles se multiplient quand il s'agit de faire valoir ses droits en la matière. Une région où l'avortement reste un parcours de la combattante.
En partenariat avec : le Conseil régional d'Ile-de-France, la CADAC et l'ANCIC.
Vous voyez, Emanuel, tout le problème c'est que même avec une réelle motivation quant à informer et vouloir le bien des gens, tout porte à croire que ce n'est pas du tout la baisse du nombre d'avortement qui soit recherchée.Selon Maya Surduts, secrétaire générale de la CADAC, « il est grand temps de mettre fin à la culpabilisation des femmes face à l’avortement ». En effet, poursuit-elle « 42% des femmes y ont recours au cours de sa vie. »
Marie-Laure Brival, Présidente de l’ANCIC, précise qu’« il est nécessaire de poursuivre la revalorisation de l’acte d’IVG tant dans la formation initiale que dans la rémunération des professionnels qui le pratiquent » pour que ce « parent pauvre de la médecine » trouve enfin sa juste place auprès des professionnels, dans les hôpitaux.