Confession et refus d'absolution

nad
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Confession et refus d'absolution

Message non lu par nad » ven. 24 sept. 2010, 14:51

Bonjour,

Lors d'une confession catholique le prêtre peut-il refuser l'absolution? pour quel péché? Le prêtre peut-il nous interdire la communion pendant un certain temps? dans quel but ? que se passe-t-il ensuite ?

Merci d'avance pour vos réponses.

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Columbanus
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Re: confession refus absolution

Message non lu par Columbanus » ven. 24 sept. 2010, 19:01

Voici, dans cette vidéo, une bonne réponse (prendre à partir de 4:00 si vous voulez gagner du temps mais je conseille le tout):
http://www.dailymotion.com/video/x830uc ... hes-1_news
« Car je n'ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié... »

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PaxetBonum
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par PaxetBonum » ven. 24 sept. 2010, 22:05

Oui l'absolution peut être refusée (entre autre si la personne ne veut pas changer de vie)
Oui l'éloignement de la table eucharistique est une pénitence possible

Le St Padre Pio a lui-même refusé des absolutions et interdit l'accès à l'eucharistie momentannément
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par philémon.siclone » ven. 24 sept. 2010, 23:52

C'est quand même rare... Il faut vraiment que la personne refuse de reconnaître son péché. Mais ceux qui refusent de reconnaître leurs péchés ne vont pas se confesser, généralement. Et il faut être assez tordu pour aller exposer son péché, tout en ne le reconnaissant pas, et en même temps en demander l'absolution. Je pense que le cas se pose lorsque la personne va demander, à titre de renseignement, à un prêtre si elle peut communier tout en menant ce style de vie. Si le prêtre répond non, cela peut être reçu comme un refus d'absolution, alors que c'est juste un renseignement : si vous faites ça, vous ne pouvez pas communier. Evidemment, sinon à quoi sert la confession ? Si on peut communier quoi que l'on fasse, pas besoin de confesser des péchés qui n'existent pas ! Mais si le péché existe, et qu'une personne en demande le pardon, je ne vois pas comment le prêtre pourrait le refuser, puisqu'il est là justement pour pardonner à quiconque demande pardon. Refuser le pardon des péchés, n'est-ce pas pousser au désespoir les pécheurs qui ont confessé leurs péchés ?
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par nad » ven. 24 sept. 2010, 23:56

Merci pour vos réponses et d'avoir pris au sérieux mon questionnement, je viens d'écouter l'explication par l'abbé.
je suis juste décontenancée par une conversation qui aurait pu me permettre de vivre le sacrement de réconciliation si j'avais été moins lâche.

au cours de cette conversation j'ai reçu le message que parfois l'aveu des péchés graves pouvait justifier une défense de communier et dans ma petite cervelle cela a raisonné comme excommunication d'où ma panique

je ressens la nécessité de vivre ce sacrement et j'accepte toute pénitence qui me permette de retrouver le chemin de la lumière, j'avais juste peur. J'ai demandé au prêtre un rendez-vous, il m'a confirmé qu'il allait venir; cette attente est très difficile à vivre, je ne sais plus si je peux ou pas participer à Eucharistie.

ai-je bien compris si éventuellement je suis interdite de communion ce n'est pas une condamnation définitive mais plutôt un peu une retraite pour me permettre de mieux réaliser l'importance de mon manque d'amour et vivre un repentir entier et recevoir pleinement le Pardon Paternel. quelque soit ce qui me sera donner de recevoir j'irai vers le Père avec Jésus et l'aide d'un prêtre
"Reste avec nous, car le soir vient et déjà le jour baisse". Et Il resta avec eux. Luc 24, 29
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par bereshit » sam. 25 sept. 2010, 2:06

nad a écrit :ai-je bien compris si éventuellement je suis interdite de communion ce n'est pas une condamnation définitive mais plutôt un peu une retraite pour me permettre de mieux réaliser l'importance de mon manque d'amour et vivre un repentir entier et recevoir pleinement le Pardon Paternel. quelque soit ce qui me sera donner de recevoir j'irai vers le Père avec Jésus et l'aide d'un prêtre
Bonjour,

Un refus de communion est une ex-communication (même temporaire, puisque'elle suppose que le croyant puisse et doive se repentir, cf. la règle de St Benoit), et c'est toujours très grave. La liturgie (depuis Vatican II) est faite de telle façon que le croyant se confesse devant Dieu et reçoive l'absolution du prêtre durant la liturgie (il se confesse devant lui -en privé- pour ce qui lui semble important, s'il le souhaite -et c'est recommandé, comme relation d'aide). L'homme étant ce qu'il est ne pourra jamais "tout" avouer devant ses pairs. Mais il doit se confesser devant Dieu et croire en son absolution: c'est tout l'Évangile!... Mais ensuite, il est toujours appelé à vivre en fonction de l'Évangile!...
Bien cordialement,
François
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Griffon
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par Griffon » sam. 25 sept. 2010, 8:32

nad a écrit :Merci pour vos réponses et d'avoir pris au sérieux mon questionnement, je viens d'écouter l'explication par l'abbé.
je suis juste décontenancée par une conversation qui aurait pu me permettre de vivre le sacrement de réconciliation si j'avais été moins lâche.

au cours de cette conversation j'ai reçu le message que parfois l'aveu des péchés graves pouvait justifier une défense de communier et dans ma petite cervelle cela a raisonné comme excommunication d'où ma panique

je ressens la nécessité de vivre ce sacrement et j'accepte toute pénitence qui me permette de retrouver le chemin de la lumière, j'avais juste peur. J'ai demandé au prêtre un rendez-vous, il m'a confirmé qu'il allait venir; cette attente est très difficile à vivre, je ne sais plus si je peux ou pas participer à Eucharistie.

ai-je bien compris si éventuellement je suis interdite de communion ce n'est pas une condamnation définitive mais plutôt un peu une retraite pour me permettre de mieux réaliser l'importance de mon manque d'amour et vivre un repentir entier et recevoir pleinement le Pardon Paternel. quelque soit ce qui me sera donner de recevoir j'irai vers le Père avec Jésus et l'aide d'un prêtre
Bonjour Nad,

Là, vous me faites l'effet de quelqu'un qui lirait une encyclopédie de médecine, et qui se croirait malade de toutes les maladies.
Il faut un peu remettre les pendules à l'heure.
Le refus de l'absolution ou de la communion ne vous concerne pas.
Votre souci lui-même témoigne à suffisance de votre bonne volonté et de votre contrition. Les réponses théoriques ne doivent pas vous laisser croire que vous êtes concernée.

Il faut cependant aussi ajouter un autre cas : l'évêque peut interdire à ses prêtres d'absoudre certains péchés graves, comme l'avortement.
Ce n'est pas pour "enfoncer" le pécheur, mais pour pouvoir lui donner un accompagnement spécial auquel tous les prêtres n'ont pas été formé.

Il faut considérer que le sacrement est un don de Dieu et que l'Église en est la gardienne. Elle se doit de veiller à ce qu'il ne soit pas galvaudé ou mal compris. Mais. Par ailleurs, l'Église se souvient qui en est l'auteur efficace, sa miséricorde, et sa mission. Aussi agit-elle toujours envers nous comme la meilleure des mères, même si parfois quelques prêtres peuvent trahir leur ordination.

En ce qui vous concerne, soyez sure que Jésus vous a déjà prise par la main,

Griffon.
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par PaxetBonum » sam. 25 sept. 2010, 8:32

Si vous regrettez sincèrement
Si vous demandez pardon avec contrition
Si vous avez la ferme intention de ne plus pécher à l'avenir

Alors le prêtre ne peut vous refuser l'absolution, quelque soit votre crime
Le bon larron a été pardonné, il était coupable, peut-être de crimes ?
Le pardon de Dieu surpasse nos bassesses

L'interdiction de communier lors de la confession ne peut effectivement qu'être provisoire pour nous faire comprendre combien l'eucharistie est grande et se mérite. Comme l'amour peut augmenter lorsque l'on est momentanément séparé du Bien Aimé.
A mon avis cette pénitence est rarement imposée. Je citais un cas qui m'a été rapporté d'un séminariste à qui le Padre Pio avait imposé 1 semaine sans communier pour mieux s'approcher de la table eucharistique par la suite.
Son état de séminariste a certainement joué sur la pénitence imposée par le Padre Pio.

Ecoutez Jésus : "N'ayez pas peur !"
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par archi » sam. 25 sept. 2010, 9:06

nad a écrit :ai-je bien compris si éventuellement je suis interdite de communion ce n'est pas une condamnation définitive mais plutôt un peu une retraite pour me permettre de mieux réaliser l'importance de mon manque d'amour et vivre un repentir entier et recevoir pleinement le Pardon Paternel. quelque soit ce qui me sera donner de recevoir j'irai vers le Père avec Jésus et l'aide d'un prêtre
Oui, cette façon de voir les choses est tout à fait juste.

In Xto,
archi.
Nous qui dans ce mystère, représentons les chérubins,
Et chantons l'hymne trois fois sainte à la vivifiante Trinité.
Déposons maintenant tous les soucis de ce monde.

Pour recevoir le Roi de toutes choses, Invisiblement escorté des choeurs angéliques.
Alléluia, alléluia, alléluia.

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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par Fée Violine » sam. 25 sept. 2010, 9:13

Griffon a écrit :Il faut cependant aussi ajouter un autre cas : l'évêque peut interdire à ses prêtres d'absoudre certains péchés graves, comme l'avortement.
Ce n'est pas pour "enfoncer" le pécheur, mais pour pouvoir lui donner un accompagnement spécial auquel tous les prêtres n'ont pas été formé.
Que le péché soit grave ou pas, Dieu pardonne tout (y compris l'avortement), si le pécheur est repentant!

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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par etienne lorant » sam. 25 sept. 2010, 9:35

Pour ma part, je ne puis plus, depuis que le seul prêtre disponible est âgé, étendu et souffrant dans un fauteuil en extension et sourd comme un pot, par surcroît, me confesser relève de l'opération stratégique ! Il faut choisir un jour où il ne souffre pas trop, il faut que j'écrive mes "auto-accusations" en lettres bien lisibles (ce qui m'est pénible d'une certaine façon), je dois me lever et tendre l'oreille pour entendre ce qu'il me dit. Il m'est apparu souvent qu'il avait oublié de me donner une pénitence et je m'en suis donc donnée une. Toutes ces difficultés n'ont jamais empêché qu'au moment de l'absolution, je ressente un si fort regret de mes fautes - mais aussi la Joie de quequ'un qui se fait embrasser comme un enfant blessé que sa mère réconforte - que je ne peux retenir des larmes.

En une occasion, je me suis déplacé et je suis allé trouver un autre prêtre (il y a liste d'attente comme pour un rendez-vous chez le dentiste) afin de demander si ces confessions étaient valides. Il m'a dit qu'il va lui-même se confesser au prêtre âgé (les difficultés sont vraiment pour tout le monde) et de ne pas avoir ces scrupules. En outre, le fait de pouvoir "servir encore" rend courage à cet Abbé, dont le nom est François, et pour qui je me propose de prier aujourd'hui.

Autre chose que je pense nécessaire d'ajouter: la crise financière a engendré une très grande pauvreté; les pratiques des sociétés commerciales (téléphone, gaz et électricité, agro-alimentaires, etc.) comme des administrations publiques, pour faire rentrer de l'argent "à tout prix", ont commencé de rencontrer une forme de violence larvée, d'esprit de rebellion. Beaucoup d'individus me semblent très fragilisés. Dans cette situation, je crois qu'il serait bon pour tous les chrétiens d'accepter plus d'efforts vers la sainteté, par l'acceptation souriante de nos peines, et par des actes de miséricorde qui permettent eux aussi d'effacer de nombreux de nos péchés.

Qu'en pensez-vous ?
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par Griffon » sam. 25 sept. 2010, 9:42

Fée Violine a écrit :
Griffon a écrit :Il faut cependant aussi ajouter un autre cas : l'évêque peut interdire à ses prêtres d'absoudre certains péchés graves, comme l'avortement.
Ce n'est pas pour "enfoncer" le pécheur, mais pour pouvoir lui donner un accompagnement spécial auquel tous les prêtres n'ont pas été formé.
Que le péché soit grave ou pas, Dieu pardonne tout (y compris l'avortement), si le pécheur est repentant!
Merci madame Fée,

Je n'ai peut-être pas été assez clair.
Le pénitent est dans ce cas "redirigé" vers un prêtre mandaté pour ces cas.
Mais, évidemment, il ne s'agit pas de refusé l'absolution, mais juste de la placer dans un cadre mieux préparé.

Et cela dépend des diocèses.
Car, les sacrements sont dispensés pas les évêques, continuateurs des apôtres, et ceux qu'ils délèguent, les prêtres ordonnés à cet effet.

Cordialement,

Griffon.
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par MAELYS » sam. 25 sept. 2010, 11:35

Bonjour nad,
laissez moi vous raconter ce que j'ai vécu il y a quelques jours . Le Seigneur m'a fait la grande grâce de me faire reconnaitre que mon mari et moi étions en état d'adultére (il est divorcé remarié). La révélation a été trés rude car jamais je n'avais perçu notre situation comme telle. J'ai de suite vu mon directeur spirituel qui m'a rassuré et qui m'a demandé de ne pas m'éloigner de la table eucharistique. Bien entendu je n'en ai fait qu'à ma tête (mais j'étais sincére à ce moment) et ai décidé de ne plus communier. Autant vous dire quele résultat ne s'est pas fait attendre et que c'est avec un coeur meurtri que j'assistais aux messes quotidiennes tout en restant à ma place. J'ai eu une petite discussion avec une personne de la paroisse qui elle est divorcée et non remariée. C'est elle qui m'a appris que dans mon cas je ne pouvais plus avoir accés au sacrement de réconciliation. Deuxiéme tempête dans mon âme aussi violente que la premiére. Dans mon aveuglement je n'avais même plus en tête les conseils de mon directeur spirituel . Donc voilà l'équation dont je me suis nourrie pendant plusieurs jours (qui m'ont parus interminables ) et forcemment l'indigestion a suivi : péché mortel = privation du sacrement eucharistique = plus d'accés au sacrement de réconciliation :cry:

Une nuit où je ne parvenais pas à dormir je me suis assise dehors et les paroles d emon directeur spirituel sont revenues . Pourquoi me demandait-il de continuer à communier?? et là ça m'a paru plus que clair! Le péché existe en tant que tel quand on est pleinement conscient de ce que l'on fait, or j'avais vécu jusqu'alors sans savoir


La Miséricorde de Dieu précéde tout acte, toute pensée; il suffit de rester à l'écoute(et oui plus facile à dire qu'à faire!). pendant ces 3 semaines Jésus n'a eu de cesse de me porter sur ses épaules sinon je me serai effondrée comme un chateau de cartes .
j'ai un peu d emal à organiser ma pensée aujourd'hui mais tout ça pour vous dire qu'l faut écouter votre coeur et que quelque soit le chemin pris, du moment que c'est là que vous veut Le Seigneur, il y aura toujours une issue. attention pas forcemment celle que vous souhaitez...(ici cela s'est traduit par la décision commune de mon mari et de moi de vivre fraternellement , par l'approfondissement de la communion de désir et Loué soit Dieu , par le retour à la foi de mon mari)

Bon courage sur la route et tenez nous au courant si vous le souhAitez...
Dernière modification par MAELYS le sam. 02 avr. 2011, 21:18, modifié 1 fois.

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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par ti'hamo » sam. 25 sept. 2010, 15:05

Oui, effectivement, ce sont les personnes qui décident, en connaissance de cause, de continuer à vivre l'adultère, qui du coup ne peuvent ni communier (puisque vivant un péché volontairement), ni se confesser tant qu'elles ne mettent pas fin à cet état de fait (puisque ça n'a aucun sens de demander l'absolution...tout en décidant de continuer à ne rien changer à la situation).
“Il serait présomptueux de penser que ce que l'on sait soi-même n'est pas accessible à la majorité des autres hommes.”
[Konrad Lorenz]

Celui qui connaît vraiment les animaux est par là même capable de comprendre pleinement le caractère unique de l'homme.
[Konrad Lorenz]
Extrait de L'Agression

etienne lorant
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Re: Confession et refus d'absolution

Message non lu par etienne lorant » sam. 25 sept. 2010, 16:22

Puisse le Seigneur nous accorder à tous un vrai repentir de nos fautes, et le désir de "réparer"... Je me réjouis (même quand je suis sombre comme aujourd'hui) d'avoir bien retenu cette leçon: les gestes gratuits de miséricorde envers les autres effacent les "ardoises" restées longtemps oubliées. Il n'est pas facile, à 54 ans, de se souvenir de tous ses péchés !

Je me suis souvenu que, révolté d'avoir perdu dans la capitale, une copie de mon certificat militaire, je m'étais tant fâché contre moi-même que j'ai cassé d'un seul coup poing... la superbe maquette du LM que j'avais achevée trois jours avant. Cette fois-là, pas encore converti, mais déjà en chemin, je me suis promis de ne plus jamais adopter un tel comportement - vraiment, j'ai ressenti qu'aucun humain n'a le droit de se juger et de s'appliquer à soi-même une sentence... qui ne respecte pas... le goût du beau que Dieu a mis en lui.

Je m'efforce donc aux actes de miséricorde. On reconnaît qu'un acte de miséricorde plait au Seigneur... surtout à la résistance que l'ego lui oppose !
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