Les miracles de Lourdes
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- Ædilis
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Re: Les miracles de Lourdes
9° guérison miraculeuse : Elise Lesage - Née en 1874 et habitant dans le Pas-de-Calais (Bucquoy), elle était atteinte d'une arthrite tuberculeuse du genou. Depuis le mois de mars 1891, son genou droit était privé de mouvement. Première amélioration (plus besoin de cannes) le 19 août 1892, au tombeau de Sainte Radegonde (Poitiers), sur la route de Lourdes, puis guérison complète deux jours après, le 21 août 1892 à la Piscine du Sanctuaire de Lourdes. Jugement canonique du 4 février 1908.
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Je continue à mettre ces guérisons à la demande de SEB !
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- Théophane
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Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Ce qui me plaît chez saint Josémaría c'est qu'il accordait une grande importance à l'action de Dieu dans nos vies. Il ne niait pas les miracles physiques (comme les guérisons), bien au contraire il s'en réjouissait ; mais il était bien plus ému et reconnaissant lorsqu'il assistait à des miracles spirituels. Ce qu'il souhaitait ce n'était pas tant que les gens aient la santé et la confort mais plutôt qu'ils se convertissent et qu'ils aillent se confesser.
Au sanctuaire de Torreciudad, construit sous son impulsion, il y a une crypte entourée de plusieurs dizaines de confessionnaux. Au moment de l'inauguration du sanctuaire, saint Josémaría Escrivá avait insisté là-dessus : on ne doit pas venir pour demander à Notre-Dame des grâces matérielles, mais plutôt des grâces spirituelles, c'est-à-dire qu'Elle nous éclaire pour que nous sachions accomplir la volonté de Dieu et nous rapprocher de Lui.
Il y a un autre texte du fondateur de l'Opus Dei qui me plaît énormément. Il s'agit d'un passage d'une homélie prononcée lors de la fête de la Pentecôte.
Aujourd'hui aussi des aveugles, qui avaient perdu la capacité de regarder vers le ciel et de contempler les merveilles de Dieu, recouvrent la vue ; des boiteux et des paralytiques, prisonniers de leurs passions et dont le coeur ne savait plus aimer, recouvrent la liberté ; des sourds, qui ne voulaient rien savoir de Dieu, entendent à nouveau ; des muets, qui avaient la langue liée et se refusaient à confesser leurs défaites, arrivent à parler ; des morts, en qui le péché avait détruit la vie, ressuscitent.
Quand le Christ passe, n°131
Au sanctuaire de Torreciudad, construit sous son impulsion, il y a une crypte entourée de plusieurs dizaines de confessionnaux. Au moment de l'inauguration du sanctuaire, saint Josémaría Escrivá avait insisté là-dessus : on ne doit pas venir pour demander à Notre-Dame des grâces matérielles, mais plutôt des grâces spirituelles, c'est-à-dire qu'Elle nous éclaire pour que nous sachions accomplir la volonté de Dieu et nous rapprocher de Lui.
Il y a un autre texte du fondateur de l'Opus Dei qui me plaît énormément. Il s'agit d'un passage d'une homélie prononcée lors de la fête de la Pentecôte.
Aujourd'hui aussi des aveugles, qui avaient perdu la capacité de regarder vers le ciel et de contempler les merveilles de Dieu, recouvrent la vue ; des boiteux et des paralytiques, prisonniers de leurs passions et dont le coeur ne savait plus aimer, recouvrent la liberté ; des sourds, qui ne voulaient rien savoir de Dieu, entendent à nouveau ; des muets, qui avaient la langue liée et se refusaient à confesser leurs défaites, arrivent à parler ; des morts, en qui le péché avait détruit la vie, ressuscitent.
Quand le Christ passe, n°131
« Être contemplatifs au milieu du monde, en quoi cela consiste-t-il, pour nous ? La réponse tient en quelques mots : c’est voir Dieu en toute chose, avec la lumière de la foi, sous l’élan de l’amour, et avec la ferme espérance de le contempler face à face au Ciel. »
Bienheureux Álvaro del Portillo (1914-1994)
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Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
attribué à Rozen (vers 1517)
huile sur bois 70 x 83,5
Musée du Vieux-Marseille
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
le miracle permanent de lourdes, mais aussi des autres lieux de pèlerinage, c'est d'y aller et de goûter cette odeur de paradis qu'on y trouve, ce silence, ce ressourcement, cette paix qui n'est pas de nous... et tout un tas de bonnes choses, d'apaisement, de temps de prière, d'échappatoire au bruit des hommes et à la vie moderne qui nous met à bout de souffle. C'est une retraite religieuse, une rencontre avec là-haut...
Marie ne nous en semble que plus proche, et peu importe le spectaculaire, même si ton travail de recherche nous fait du bien.
Marie ne nous en semble que plus proche, et peu importe le spectaculaire, même si ton travail de recherche nous fait du bien.
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Bonjour,
Notre cher SBS ayant cessé de présenter les miracles attestés par l'Eglise, je vais donc prendre la relève, au moins pour vous présenter un cas exceptionnel.
En ce moment, je lis un livre assez stupéfiant de Vittorio Messori (journaliste et historien italien ayant notamment écrit avec Jean-Paul II "Entrez dans l'espérance"), le Miracle impensable.
De quoi s'agit-il donc ? Disons pour faire simple que la célèbre phrase de Jean-Martin Charcot - célèbre neurologue en son temps (1825-1893) -, «En consultant le catalogue des guérisons prétendues «miraculeuses» de Lourdes, on n'a jamais constaté que la foi ait fait repousser un membre amputé», a été mise en échec par un miracle attesté par de nombreux documents historiques...
En effet, un cas de ce genre (même s'il ne s'agissait pas d'une repousse mais du "rattachement" d'une jambe amputée) a bien été observé en Espagne en 1640 et scrupuleusement recensé, autant par les autorités ecclésiastiques que royales, le tout attesté par un nombre impressionnant de témoins, tous concordants. Ce qui lui donne une valeur historique indéniable.
Oui, je sais, ça semble dur à croire, même en tant que catholique... Et pourtant, tout semble historiquement solide.
Mais plutôt que de vous faire un résumé incomplet, je copie-colle ici celui que j'ai trouvé sur le site de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval (avec leur aimable autorisation) :
Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de lire Le Miracle impensable de Vittorio Messori. Tous les éléments historiques y sont scrupuleusement mentionnés.
Fraternellement,
Notre cher SBS ayant cessé de présenter les miracles attestés par l'Eglise, je vais donc prendre la relève, au moins pour vous présenter un cas exceptionnel.
En ce moment, je lis un livre assez stupéfiant de Vittorio Messori (journaliste et historien italien ayant notamment écrit avec Jean-Paul II "Entrez dans l'espérance"), le Miracle impensable.
De quoi s'agit-il donc ? Disons pour faire simple que la célèbre phrase de Jean-Martin Charcot - célèbre neurologue en son temps (1825-1893) -, «En consultant le catalogue des guérisons prétendues «miraculeuses» de Lourdes, on n'a jamais constaté que la foi ait fait repousser un membre amputé», a été mise en échec par un miracle attesté par de nombreux documents historiques...
En effet, un cas de ce genre (même s'il ne s'agissait pas d'une repousse mais du "rattachement" d'une jambe amputée) a bien été observé en Espagne en 1640 et scrupuleusement recensé, autant par les autorités ecclésiastiques que royales, le tout attesté par un nombre impressionnant de témoins, tous concordants. Ce qui lui donne une valeur historique indéniable.
Oui, je sais, ça semble dur à croire, même en tant que catholique... Et pourtant, tout semble historiquement solide.
Mais plutôt que de vous faire un résumé incomplet, je copie-colle ici celui que j'ai trouvé sur le site de l'Abbaye Saint-Joseph de Clairval (avec leur aimable autorisation) :
Si vous voulez en savoir plus, je vous conseille de lire Le Miracle impensable de Vittorio Messori. Tous les éléments historiques y sont scrupuleusement mentionnés.
Fraternellement,
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Il me semble que si on lit attentivement l'article de Wikipédia sur le cas De Rudder :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieter_De_Rudder
on n'est pas si convaincu que cela. Qu'en pensez-vous ?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieter_De_Rudder
on n'est pas si convaincu que cela. Qu'en pensez-vous ?
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Personnellement, je pense surtout que Wikipedia n'est pas forcément une référence en ce domaine.Sceptique a écrit :Il me semble que si on lit attentivement l'article de Wikipédia sur le cas De Rudder :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieter_De_Rudder
on n'est pas si convaincu que cela. Qu'en pensez-vous ?
Mais je connais mal le cas de De Rudder. D'habitude, les autorités ecclesiastiques sont très strictes en matière de reconnaissance d'une guérison (sur les milliers de guérisons de Lourdes, seules 67 sont "validées" par l'Eglise). J'ai donc du mal à croire que les ficelles de la guérison de Pieter De Rudder soient si grosses.
Mais je vais essayer de me renseigner, voir si je trouve des documents officiels.
Cordialement,
« Dieu fournit le vent. A l'homme de hisser la voile. » (Saint Augustin)
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Le miracle de Faverney
Faverney est un village de Franche-Comté.
En 1608, le dimanche 25 mai (jour de la Pentecôte), le Saint Sacrement est exposé dans l’église du monastère. Faverney, était alors une abbaye de Bénédictins et ils avaient demandé et obtenu d’organiser un triduum eucharistique (trois jours d’exposition du Saint Sacrement et indulgences accordées à ceux qui se confessaient et communiaient pendant cette période).
Pendant la nuit du 25 au 26, un incendie se déclare et brûle la table sur laquelle reposait l’ostensoir (l’origine de cet incendie étant très certainement les deux chandeliers d'étain portant des lampes d'huile qui devaient brûler jour et nuit devant le saint Sacrement). Le lendemain matin, lorsque le sacristain découvre le sinistre, il constate avec stupéfaction que l’ostensoir contenant le Saint Sacrement a non seulement été épargné par les flammes (alors que les chandeliers en étain avaient en partie fondu), mais « flotte » dans les airs, parfaitement immobile au-dessus des décombre du reposoir calciné et détruit.
Durant 33 heures, l’ostensoir restera ainsi exposé à la vue de tous et des milliers de personnes en sont témoins. Au bout de ces 33 heures, l’ostensoir redescendit lentement, comme porté par une main, et se posa délicatement sur le corporal (linge spécial de la liturgie sur lequel on pose le calice pendant la messe et le Saint sacrement dans les expositions) qui avait été placé en dessous.
Bien évidemment, il y eut une commission d’enquête mandatée par l’évêque de Besançon. Celle-ci interrogea les témoins et recueillit leurs dépositions. Elle s’arrêta à 54 personnes interrogées. Amédée Thierry (1797 – 1873), détenteur d’une chaire d’Histoire à l'université de Besançon, et qui a étudié ces faits avec la rigueur de la critique historique, conclut : « S'il est un fait matériellement prouvé, c'est incontestablement celui là ».
Un pèlerinage se tient sans interruption chaque année à Faverney depuis 400 ans.
Faverney est un village de Franche-Comté.
En 1608, le dimanche 25 mai (jour de la Pentecôte), le Saint Sacrement est exposé dans l’église du monastère. Faverney, était alors une abbaye de Bénédictins et ils avaient demandé et obtenu d’organiser un triduum eucharistique (trois jours d’exposition du Saint Sacrement et indulgences accordées à ceux qui se confessaient et communiaient pendant cette période).
Pendant la nuit du 25 au 26, un incendie se déclare et brûle la table sur laquelle reposait l’ostensoir (l’origine de cet incendie étant très certainement les deux chandeliers d'étain portant des lampes d'huile qui devaient brûler jour et nuit devant le saint Sacrement). Le lendemain matin, lorsque le sacristain découvre le sinistre, il constate avec stupéfaction que l’ostensoir contenant le Saint Sacrement a non seulement été épargné par les flammes (alors que les chandeliers en étain avaient en partie fondu), mais « flotte » dans les airs, parfaitement immobile au-dessus des décombre du reposoir calciné et détruit.
Durant 33 heures, l’ostensoir restera ainsi exposé à la vue de tous et des milliers de personnes en sont témoins. Au bout de ces 33 heures, l’ostensoir redescendit lentement, comme porté par une main, et se posa délicatement sur le corporal (linge spécial de la liturgie sur lequel on pose le calice pendant la messe et le Saint sacrement dans les expositions) qui avait été placé en dessous.
Bien évidemment, il y eut une commission d’enquête mandatée par l’évêque de Besançon. Celle-ci interrogea les témoins et recueillit leurs dépositions. Elle s’arrêta à 54 personnes interrogées. Amédée Thierry (1797 – 1873), détenteur d’une chaire d’Histoire à l'université de Besançon, et qui a étudié ces faits avec la rigueur de la critique historique, conclut : « S'il est un fait matériellement prouvé, c'est incontestablement celui là ».
Un pèlerinage se tient sans interruption chaque année à Faverney depuis 400 ans.
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- Fée Violine
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Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Oui, je connais ! Faverney est en Haute-Saône.
Une des hosties miraculeuses est conservée depuis ce temps dans la Sainte-Chapelle, une chapelle de la basilique de Dole, et sur un vitrail on voit Louis XIV qui est venu prier devant. Je suis de Dole.
Quand j'étais petite, on nous avait raconté cette histoire, il me semble qu'au moment du miracle, les gens ont voulu s'assurer qu'il n'y avait pas de trucage, ils ont passé une épée tout autour de l'ostensoir pour voir s'il n'y avait pas un fil qui le retenait en l'air, mais il n'y avait rien. Et quand il y a eu une table en dessous, il s'est posé doucement.
Une des hosties miraculeuses est conservée depuis ce temps dans la Sainte-Chapelle, une chapelle de la basilique de Dole, et sur un vitrail on voit Louis XIV qui est venu prier devant. Je suis de Dole.
Quand j'étais petite, on nous avait raconté cette histoire, il me semble qu'au moment du miracle, les gens ont voulu s'assurer qu'il n'y avait pas de trucage, ils ont passé une épée tout autour de l'ostensoir pour voir s'il n'y avait pas un fil qui le retenait en l'air, mais il n'y avait rien. Et quand il y a eu une table en dessous, il s'est posé doucement.
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
La danse du soleil lors des apparitions de Notre Dame à Fatima
Voilà un évènement que nul ne peut nier : plus de 50 000 personnes, croyants comme non croyants en ont été témoins.
Alors, que s'est-il passé exactement à Fatima ? Tout d'abord, rappelons le contexte : la Sainte Vierge est apparue à 3 enfants de la petite ville de Fatima au Portugal. Là, elle a délivré son message pendant plusieurs mois puis a promis un miracle pour sa dernière apparition, prévue pour le 13 octobre 1917 à midi.
Ce 13 octobre, donc, et malgré la pluie, une foule impressionnante s’était réunie : entre 50 000 à 60 000 personnes. Certains étaient venus de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.
Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens parce que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge n’était pas en retard. En effet, le gouvernement de l’époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire. Ainsi, à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne vert.
Pendant que la Sainte Vierge s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
Interrogée le jour même de ce 13 octobre 1917 par l'abbé Formigão, la petite Lucie dit que « Notre-Dame a demandé de réciter le chapelet, de nous corriger de nos péchés, demander pardon à notre Seigneur, mais n'a pas parlé de pénitence. » (source : "Témoignages sur les apparitions de Fatima", par le Père de Marchi, 1974, p. 209).
Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment que la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux et sans être incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y avait un grand silence. L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.
À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs.
Ce phénomène qu'aucun observatoire astronomique n'a enregistré, et qui n'a pu être, par conséquent, un phénomène naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales l'ont constaté, des incroyants comme des croyants. Les journalistes des principaux quotidiens du Portugal l'ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima en ont été témoins, ce qui détruit l'hypothèse d'une illusion d'optique. Et nous pouvons éliminer la notion d'hallucination collective puisque la psychiatrie a depuis longtemps montré qu'il n'y avait que des hallucinations individuelles.
"Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent"...
Voilà un évènement que nul ne peut nier : plus de 50 000 personnes, croyants comme non croyants en ont été témoins.
Alors, que s'est-il passé exactement à Fatima ? Tout d'abord, rappelons le contexte : la Sainte Vierge est apparue à 3 enfants de la petite ville de Fatima au Portugal. Là, elle a délivré son message pendant plusieurs mois puis a promis un miracle pour sa dernière apparition, prévue pour le 13 octobre 1917 à midi.
Ce 13 octobre, donc, et malgré la pluie, une foule impressionnante s’était réunie : entre 50 000 à 60 000 personnes. Certains étaient venus de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.
Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.
Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens parce que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge n’était pas en retard. En effet, le gouvernement de l’époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire. Ainsi, à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne vert.
Pendant que la Sainte Vierge s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
Interrogée le jour même de ce 13 octobre 1917 par l'abbé Formigão, la petite Lucie dit que « Notre-Dame a demandé de réciter le chapelet, de nous corriger de nos péchés, demander pardon à notre Seigneur, mais n'a pas parlé de pénitence. » (source : "Témoignages sur les apparitions de Fatima", par le Père de Marchi, 1974, p. 209).
Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment que la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux et sans être incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y avait un grand silence. L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.
À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs.
Ce phénomène qu'aucun observatoire astronomique n'a enregistré, et qui n'a pu être, par conséquent, un phénomène naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales l'ont constaté, des incroyants comme des croyants. Les journalistes des principaux quotidiens du Portugal l'ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima en ont été témoins, ce qui détruit l'hypothèse d'une illusion d'optique. Et nous pouvons éliminer la notion d'hallucination collective puisque la psychiatrie a depuis longtemps montré qu'il n'y avait que des hallucinations individuelles.
"Que ceux qui ont des oreilles pour entendre entendent"...
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Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Bonjour Raistlin. Il y a maintenant plus d'un an que vous annonciez votre intention de vérifier l'article de Wikipédia sur le miracle Pieter De Rudder. Puis-je vous demander si vous avez trouvé des inexactitudes dans cet article ?Raistlin a écrit :Personnellement, je pense surtout que Wikipedia n'est pas forcément une référence en ce domaine.Sceptique a écrit :Il me semble que si on lit attentivement l'article de Wikipédia sur le cas De Rudder :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pieter_De_Rudder
on n'est pas si convaincu que cela. Qu'en pensez-vous ?
Mais je connais mal le cas de De Rudder. D'habitude, les autorités ecclesiastiques sont très strictes en matière de reconnaissance d'une guérison (sur les milliers de guérisons de Lourdes, seules 67 sont "validées" par l'Eglise). J'ai donc du mal à croire que les ficelles de la guérison de Pieter De Rudder soient si grosses.
Mais je vais essayer de me renseigner, voir si je trouve des documents officiels.
Cordialement,
A toutes fins utiles, je vous signale un article critique paru en janvier 2010 sur le site du CSI (Committee for Sceptikal Inquiry) :
http://www.csicop.org/si/show/belgian_miracles/
Merci d'avance.
Re: Les miracles de Lourdes et quelques autres
Et que pensez-vous, vous, des autres, par exemple des apparitions de la Vierge à fatima ?
Pour habiter, tipi beaucoup mieux. Toujours propre, chaud en hiver, frais en été, facile à bouger. Homme moderne construit grosse maison, beaucoup d'argent dépensé, comme une grande cage, pas de soleil, jamais sortir. Toujours malade.
Chef Faucon Volant (1852-1931)[/i]
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Ouh là, non, j'avais zappé.Sceptique a écrit :Bonjour Raistlin. Il y a maintenant plus d'un an que vous annonciez votre intention de vérifier l'article de Wikipédia sur le miracle Pieter De Rudder. Puis-je vous demander si vous avez trouvé des inexactitudes dans cet article ?
A toutes fins utiles, je vous signale un article critique paru en janvier 2010 sur le site du CSI (Committee for Sceptikal Inquiry) :
http://www.csicop.org/si/show/belgian_miracles/
Merci d'avance.
En fait, je me fie assez peu à ce qu'on peut trouver sur Internet. La source la plus fiable est encore le dossier médical qui, normalement, est accessible à tous au bureau médical de Lourdes.
Ce que je constate, c'est que les détracteurs de ce miracle invoquent souvent des faits tellement gros que j'ai du mal à y croire. Il faudrait y voir soit une erreur grossière, soit une supercherie volontaire, et ces hypothèses sont ridicules, quand on connaît la probité et la prudence de l'Église en la matière (contrairement à ce qu'en disent les adeptes de la théorie du complot).
Bref, la prochaine fois que je vais à Lourdes, j'essaierai de consulter le dossier de Pierre de Rudder (je ne sais pas si les dossiers sont consultables par des non médecins mais bon, ça ne coûte rien d'essayer).
Cordialement,
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- françois67
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- Inscription : jeu. 28 avr. 2011, 14:37
Re: Les miracles de Lourdes ... et quelques autres...
Bonsoir,Fée Violine a écrit :Oui, je connais ! Faverney est en Haute-Saône.
Une des hosties miraculeuses est conservée depuis ce temps dans la Sainte-Chapelle, une chapelle de la basilique de Dole, et sur un vitrail on voit Louis XIV qui est venu prier devant. Je suis de Dole.
Quand j'étais petite, on nous avait raconté cette histoire, il me semble qu'au moment du miracle, les gens ont voulu s'assurer qu'il n'y avait pas de trucage, ils ont passé une épée tout autour de l'ostensoir pour voir s'il n'y avait pas un fil qui le retenait en l'air, mais il n'y avait rien. Et quand il y a eu une table en dessous, il s'est posé doucement.
je m'intéresse énormément cet été au miracle de Faverney. J'ai lu l'entière synthèse de l'abbé Dom. Héberlé de 1915 où il fusionne les diffèrents textes du XVIIème siècle pour en faire un récit dontinu avec à chaque paragraphe la source. http://www.wissensdrang.com/dcon12fr.htm
J'ai aussi lu le mandement de Mgr. de Rye, archevêque à l'époque de Besançon où il approuve le miracle et résume avec force détails et points importants du prodige.
http://prieure2bethleem.org/miracle-faverney-003
Cependant, nul part mention de test d'épée. Pourtant, les textes décrivent l'étude vérificationnelle près de la grille.
Donc s'il vous plaît, pourriez-vous me dire où vous avez entendu parler de l'épée? Merci bien.
Bien à vous.
Avertissement: j'ai sur ce forum peut-être exprimé des avis contraires à la position de l'Église, et /ou de sa sainte Tradition, et/ou à l'avis qui se doit d'être celui d'un vrai chrétien catholique: ne me prenez donc en RÉFÉRENCE POUR RIEN. Ne soyez pas victimes de scandale. Que mon exemple soit rejeté et en aucun cas suivi. Si vous trouvez un endroit où une de mes interventions serait au moins douteuse, si ce n'est pire, faites-en moi part, notamment par mp. Je m'excuse profondément.
- Marie du 65
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