Transgenrisme
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- Milla
- Quæstor
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Re: Transgenrisme
Bonsoir Gaudens et cmoi
C'est volontairement que j'ai mis "enceint" ou "réassignation sexuelle" entre guillemets. La question posée par cmoi me semblait simple, j'ai essayé d'y répondre simplement (prosaïquement ?). Je suis un peu étonnée que vous y voyiez une adhésion.
C'est volontairement que j'ai mis "enceint" ou "réassignation sexuelle" entre guillemets. La question posée par cmoi me semblait simple, j'ai essayé d'y répondre simplement (prosaïquement ?). Je suis un peu étonnée que vous y voyiez une adhésion.
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
Philocalie des pères neptiques
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Re: Transgenrisme
Chère Milla,
je n'y voyais pas pour ma part une adhésion, mais j'avoue que sans l'intervention de Gaudens j'aurais eu encore besoin de précision.
Si cela peut choquer un transgenre comme de la discrimination, j'en suis désolé, mais elle est nécessaire car appeler homme ou femme celui ou celle qui sans médicaments deviendrait le contraire, cela n'est pas exact.
II faudrait lui trouver une autre appellation, en tout cas quand on débat du sujet.
Je vous remercie néanmoins d'avoir cherché à m'éclairer.
Je ne sais toujours pas ce qu'est un "vrai transgenre" : celui qui a été "réassigné" sur sa pièce d'identité ? Celui qui s'est fait opérer pour en apparence changer de sexe et ne pas se contente pas de ses vêtements ?
Tout cela demanderait des mots précis et communs, mais j'avoue que le sujet ne m'est pas familier, il n'est d'aucun intérêt autour de moi, c'est la société qui pour beaucoup le "force" et le "monte en épingle".
Pour ceux qui vont jusqu'à "passer à l'acte", il y a surtout une souffrance qui mérite d'être soignée et un esprit qui a besoin de lumières. Je doute qu'on puisse véritablement régler un problème en lui en ajoutant d'autres et je ne crois pas plus (et encore moins) en une solution médicamenteuse "à vie" que pour certaines pathologies psychiques...
je n'y voyais pas pour ma part une adhésion, mais j'avoue que sans l'intervention de Gaudens j'aurais eu encore besoin de précision.
Si cela peut choquer un transgenre comme de la discrimination, j'en suis désolé, mais elle est nécessaire car appeler homme ou femme celui ou celle qui sans médicaments deviendrait le contraire, cela n'est pas exact.
II faudrait lui trouver une autre appellation, en tout cas quand on débat du sujet.
Je vous remercie néanmoins d'avoir cherché à m'éclairer.
Je ne sais toujours pas ce qu'est un "vrai transgenre" : celui qui a été "réassigné" sur sa pièce d'identité ? Celui qui s'est fait opérer pour en apparence changer de sexe et ne pas se contente pas de ses vêtements ?
Tout cela demanderait des mots précis et communs, mais j'avoue que le sujet ne m'est pas familier, il n'est d'aucun intérêt autour de moi, c'est la société qui pour beaucoup le "force" et le "monte en épingle".
Pour ceux qui vont jusqu'à "passer à l'acte", il y a surtout une souffrance qui mérite d'être soignée et un esprit qui a besoin de lumières. Je doute qu'on puisse véritablement régler un problème en lui en ajoutant d'autres et je ne crois pas plus (et encore moins) en une solution médicamenteuse "à vie" que pour certaines pathologies psychiques...
- Milla
- Quæstor
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Re: Transgenrisme
Bonjour cmoi
Si j'ai précisé homme transgenre, c'est parce que cet adjectif signifie que la personne a adopté un autre genre que celui qui lui avait été "assigné à la naissance" vu son sexe (dans cet exemple, vagin = petite fille), pour remettre une couche de jargon .
Les milieux progressistes eux-mêmes sont agités de débats sur ces questions, mais la pensée dominante me semble être qu'un "vrai" homme, c'est celui qui affirme l'être. C'est avant tout du déclaratif. Un des postulats de base est que l'identité de genre (= être un homme ou une femme) est différent du sexe (= avoir un pénis ou un vagin, des chromosomes XX ou XY...).
C'est la raison pour laquelle utiliser des termes comme transsexuels peut y être vu comme transphobe, car cela sous-entend qu'il faut être opéré (mastectomie, vaginoplastie, etc.) pour devenir vraiment un homme (ou une femme).
J'espère que j'ai été plus claire.
Si j'ai précisé homme transgenre, c'est parce que cet adjectif signifie que la personne a adopté un autre genre que celui qui lui avait été "assigné à la naissance" vu son sexe (dans cet exemple, vagin = petite fille), pour remettre une couche de jargon .
Les milieux progressistes eux-mêmes sont agités de débats sur ces questions, mais la pensée dominante me semble être qu'un "vrai" homme, c'est celui qui affirme l'être. C'est avant tout du déclaratif. Un des postulats de base est que l'identité de genre (= être un homme ou une femme) est différent du sexe (= avoir un pénis ou un vagin, des chromosomes XX ou XY...).
C'est la raison pour laquelle utiliser des termes comme transsexuels peut y être vu comme transphobe, car cela sous-entend qu'il faut être opéré (mastectomie, vaginoplastie, etc.) pour devenir vraiment un homme (ou une femme).
J'espère que j'ai été plus claire.
Dire que Dieu se détourne des méchants revient à dire que le soleil se cache des aveugles.
Philocalie des pères neptiques
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Re: Transgenrisme
Votre réponse est indéniablement claire, même si elle laisse dans l'ombre certaines questions.
Ce que j'en retiens, c'est que le "genre" est indépendant du sexe, qu'il soit réel ou transformé.
Dans ce contexte, à quoi bon changer de sexe ! C'est plus affaire de "jouer la comédie" et je relie (qu'on m'en pardonne) à cela le fait qu'à une époque, l'Eglise interdisait la comédie...
Mais L'Eglise ne le fait plus, elle en reconnaît l'éventuel bénéfice (ne s'en sert-on pas même désormais pour/en thérapie ?) simplement que pour chaque comédien, c'est "à ses risques et périls" et il s'est constaté que parfois et pour certains, c'est le fruit d'un désordre mental ou en provoque.
Tout dépend aussi de l'écoute et du cadre, qui en thérapie sont "protégés".
Re: Transgenrisme
Il me semble que le concept de genre est plus large que celui de "sexe", celui-ci étant purement biologique.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
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Re: Transgenrisme
En effet, c'est pas faux !Ce que j'en retiens, c'est que le "genre" est indépendant du sexe, qu'il soit réel ou transformé.
Dans ce contexte, à quoi bon changer de sexe !
- aldebaran
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Re: Transgenrisme
Bonjour Prodigal,prodigal a écrit : ↑jeu. 25 mai 2023, 10:12Il me semble que le concept de genre est plus large que celui de "sexe", celui-ci étant purement biologique.
Si le concept de genre s'est imposé chez les féministes et les LGBT, c'est au nom d'une certaine idée de la liberté, par opposition au déterminisme purement biologique. La manière traditionnelle de parler, en termes de "sexe", tend à enfermer les êtres humains, et en particulier les femmes, dans des représentations qu'on prétend naturelles mais qui sont en réalité culturelles. Voilà comment je résumerais le fonds commun à toutes les "théories du genre".
Or, cette idée de la liberté entre en opposition frontale avec la liberté chrétienne, celle des enfants de Dieu.
Pour ceux et celles qui partagent ce type de conviction féministe, la liberté est le pouvoir de se fabriquer soi-même sa propre identité, ce qui va avec une forte appétence pour l'artificiel.
Pour un chrétien, la liberté est de s'accepter et de se réconcilier avec Dieu, avec son prochain, et avec soi-même.
Entièrement d'accord avec vous.
J'ajouterai seulement qu'il apparait que cela arrive effectivement (une personnalité ressentie différente de son corps sexué).
Si l'on veut alimenter le débat et veiller à rester charitable:
a) Le nombre de ces personnes est reconnait on (par les médecins) extrêmement faible pour les cas avérés. En tout cas ne justifie pas une théorie hypothétique non vérifiable prétendant décrire l'immense majorité (le genre humain ), ni une telle quantité d'études (il faudrait se poser la question de qui finance, qui les accepte), ni un tel battage médiatique et universitaire (vous avez dit woke?).
b) J'ai cru lire par ailleurs que la dysphorie de genre concernait plus des enfants que des adolescents. A vérifier.
c) Il y a quand même un risque énorme que l'on embrouille le cerveau de générations d'adolescents, alors qu'ils sont justement en période d'évolution de personnalité pour devenir adultes, et que l'on fasse même croire à un grand nombre qu'ils sont ce qu'ils ne sont pas. Bref de faire plus de mal que de bien, ne serait il pas plus pragmatique et judicieux de s'occuper du mieux possible des personnes réellement en souffrance au cas par cas, plutôt que d'enseigner ou promouvoir une théorie sensée couvrir ces situations à l'ensemble de la population?
c) Il faudrait que ces théoriciens et médias décrivent l'extrême pénibilité du parcours de changement de sexe, les risques encourus y compris pour sa santé, les médicaments à prendre et pendant combien de temps, les dangers chirurgicaux, les ratages possibles etc. Il faudrait aussi se poser la question de combien cela coutera à la malheureuse personne qui se lancerait dans un tel périple, et sur combien d'années. Bref faire preuve d'un peu d'objectivité et de réalisme, c'est loin d'être une tentative facile et sans conséquences.
d) La grosse difficulté de mon humble avis est que selon l'ancienne approche, on a affaire à des cas de dysfonctionnements physiologiques ou psychiques, ce qui ne parait plus audible ni acceptable pour une partie de la population désormais conquise à la modernité libérale. Tout le monde doit être normal, dans un soucis d'égalité au sens strict, être similaire. Donc dans cette théorie nous aussi, tout le monde même s'il n'en est pas pleinement conscient, nous avons décidé d'être d'un genre accordé (ou pas) à notre sexe. Tout le monde fonctionne pareil, tous normaux, formidable.
En gros c'est un peu la même difficulté qu'avec l'homosexualité.
e) Comme dans toute approche pastorale, il faudrait essayer de comprendre les gens plutôt que de ressortir comme des professeurs les grandes théories morales. Même si elles sont justes de notre point de vue.
Les accompagner, pointer des incohérences chez eux quand elles surviennent, être un peu à l'écoute. Plutôt pointer les faiblesses de leur pensée que de considérer que l'autre doit changer immédiatement pour la nôtre comme si c'était une évidence, et enfin expliquer avec patience et progressivement nos recommandations.
On ne sort pas les gens de leurs repères mentaux en brandissant un code moral.
Re: Transgenrisme
C'est notre expérience avec le transgenre. C'est arrivé il y a environ 50 ans. Quelqu'un a salué ma mère. Cela lui a semblé étrange car la personne qui l'a accueillie était un homme, mais c'était quelqu'un qu'elle avait connu en tant que femme.
Je ne sais pas si ce transgenre était un point d'entrée pour les démons ou si c'était un symptôme, mais maintenant j'associe cette situation à la possession démoniaque.
Je ne sais pas si ce transgenre était un point d'entrée pour les démons ou si c'était un symptôme, mais maintenant j'associe cette situation à la possession démoniaque.
Re: Transgenrisme
J'ai oublié de dire qu'il s'est avéré que cette personne était possédée par le diable.
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