Gaudens :
par exemple quand vous écrivez :"reconnaitre l'ennemi [...]". N'apportons pas trop de grain à moudre à ceux qui font du Bergoglio-bashing permanent pour tout un tas de raisons (certaines admissibles, d'autres assez douteuses)
Si vous voulez "aimer votre ennemi" un jour, il faudrait au moins commencer par décliner son identité et être capable de le reconnaître en tant qu'ennemi, non ?
[...]
Autre chose, même si je crains de vous froisser sur ce point : j'ai cru comprendre que vous étiez de nationalité canadienne (à moins que vous n'ayez la double nationalité); il me semble qu'il serait préférable que vous n'ajoutiez pas de l'huile sur le feu dans ce débat franco-français au sujet des GJ, débat qui est déjà plus que dangereusement brûlant, pardonnez moi.
Vous ne vous trompez pas quant à ma nationalité, canadienne et non pas française. Mais vous me demandez un truc impossible. Puisque nous sommes sur un forum de discussion, un forum virtuel, dématérialisé, hors sol et ouvert à tous. Je ne peux pas croire que les forums virtuels auraient crée sur l'Internet pour permettre juste aux Français de discuter entre eux de ce qui se passe chez eux.
Vous ne réalisez peut-être pas suffisamment à quel point ce qui peut se passer chez vous peut avoir de répercussions chez nous et inversement, je penserais.
Bonjour, les Français !
J’aime la France et les Français. Le vieux concept de mère patrie continue de résonner en moi. Je ne considère donc pas la France comme un pays étranger. Je la fréquente au quotidien par sa littérature, par son cinéma, par sa chanson, par ses journaux et par sa télévision. La France, pour moi, c’est comme l’Abitibi, Charlevoix et la Gaspésie : je n’y suis jamais allé, mais je sais néanmoins que c’est un peu chez nous.
Ainsi parlent les Français(Robert Laffont, 2018, 396 pages), le captivant essai que consacrent Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau à l’art de la conversation à la française, me confirme dans mon attachement au pays de Champlain et de Fabrice Luchini. Le sujet est en or — la richesse de la culture française est infinie — et nos guides brillent par leur esprit et leur maîtrise de la narration journalistique.
[...]
La culture française chérit l’art de la conversation, qu’elle pratique comme un sport raffiné et « un peu brutal ». Invité à y prendre part, on doit s’y engager activement et ne pas hésiter à faire preuve d’esprit de contradiction. « Quand les Français vous invitent, écrivent les journalistes, ce n’est pas seulement par courtoisie ; ils s’attendent à de l’action, à un peu de friction, bref, ils espèrent s’amuser. » Une simple comparaison entre l’atmosphère joyeusement batailleuse qui règne sur le plateau de l’émission
On n’est pas couché et celle, doucement consensuelle, de notre version de
Tout le monde en parle suffit à illustrer ce qui nous distingue des Français à cet égard et ce qui me fait les aimer.
https://www.ledevoir.com/opinion/chroni ... s-francais
Chronique de Louis Cornellier, le samedi 26 janvier 2019
Cornellier traduirait plutôt bien ce que je pense. Je suis déjà allé dans Charlevoix, en Gaspésie et même en France. Mais quand même ...