Trump à la Maison Blanche

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Kerniou
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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Kerniou » lun. 21 août 2017, 1:22

Personnellement, je ne suis rassurée ni par l'un ni par l'autre ...
Trump est imprévisible mais son entourage peut, espérons-le, avoir une influence sur lui, le contenir voire le limiter; il a, heureusement, de nombreux conseillers pour l'encadrer.
Poutine qui ne partage pas le pouvoir, est cynique et déterminé; je crains, par ailleurs, qu'il n'écoute personne ...
J'ai bien peur que l'on ne puisse faire confiance ni à l'un ni à l'autre ... et ils sont à la tête des deux pays les plus puissants ... du monde !
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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Altior » lun. 21 août 2017, 13:20

Je m'amuse de voir combien notre média asservie à la pensée unique et aux loges FM est hostile à Trump. Elle est hostile à Poutine aussi, mais la différence est que je vois Trump chaque jour emmerdé par la presse, tendis que Poutin je le vois pris pour cible seulement une fois par semaine. La presse est plus agressive envers Trump qu'elle n'a été envers Fillon ou envers Mme Le Pen pendant la campagne électorale. Puis, s'il n'y a rien à écrire, alors on doit trouver, comme dans cet article lu aujourd'hui:
http://www.msn.com/fr-fr/actualite/mond ... spartandhp

L'anatomie de la manipulation est à être étudiée. Le titre nous dit que quelque chose de grave se passe aux Etats-Unis. Le président est lâche par la Bourse. Or, le Wall-Street est une institution de premier rang. Le Président, aussi. Alors, quand une lâche l'autre, ça peut avoir des consequances. Comment passer à côté d'un titre si alarmiste ? Forcément on pense à une lettre formelle par laquelle le comité dirigeant de la Bourse ricaine prend distance face à la politique de la Maison Blanche. Eh bien, soyez calmes, il n'en est rien!

Plus bas, on explique: la Bourse a connu une terrible tempête: elle a reculé de 1.27 % dans un seul jour. Remarquez que l'article ne dit pas que le même indice, qui reflet la confiance des investisseurs, est monté de plus de 22% depuis l'élection de Trump. Mais voilà, il a «laché» de 1.27 depuis hier. Et cela, précisément suite au fait que ce président pas assez politiquement correct n'a pas vilipendé avec des mots assez forts les «fascistes» de Dixieland qui protestaient contre l'arrachement de la statue du général Lee, sans doute fasciste aussi,

Encore plus bas c'est écrit que «le gourou» de Wall-Street, un certains Carl Icahn, a démissionné de son poste de conseiller de Trump. Si on fait un effort de s'informer, on voit vite qu'il ne s'agit pas de quelqu'un ayant une fonction officielle à la Bourse, mais d'un de ces milliardaires qui y font parfois des coups de fortune. La raison de cette démission ? Elle est écrite dans la lettre de démission rendue publique par le démissionaire-même. Un banal conflit d'intérêt. Mais le manipulateur est un initié, il sait les vrais raisons, dont il ne veut, pourtant, dire plus. Il les cache sous la phrase «pour beaucoup, cet épisode en dit long sur le climat qui entoure la Maison-Blanche.». Vous voyez ? Pas forcément pour lui, pour l'articlier. Lui, il n'affirme rien. Il se fait seulement l'écho, sans doute bienveillant, de «beaucoup».

Jusque récemment j'avais plus de confiance en Poutine, car la presse était franchement contre lui. Mais depuis un moment, il a été détrôné, sans appel, par Trump. Et alors, je me dis que je dois changer de cap et préférer celui-ci, car, s'il fait la une de la presse bienpensante et politiquementcorrecte contre lui, il doit avoir une certaine valeur.

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Trump à la Maison blanche

Message non lu par etienne lorant » jeu. 24 août 2017, 16:19

Donald Trump aurait dicté à son fils aîné une déclaration mensongère sur la teneur de la rencontre que Trump Jr avait eue en juin 2016 avec une juriste russe, dans l’affaire de soupçons d’ingérences russes durant la campagne présidentielle. C’est ce qu’affirme le journal américain The Washington Post.

Énième rebondissement dans l’affaire de soupçons d’ingérences russes durant la campagne présidentielle américaine. Cette fois c’est le Washington Post qui fait de nouvelles révélations. Selon le journal américain, Donald Trump aurait dicté à son fils aîné une déclaration, qui s’est avérée par la suite mensongère, sur la teneur de la rencontre que Trump Jr avait eue en juin 2016 avec une avocate russe


Dans cette déclaration, Trump Jr disait que cette rencontre n’avait pas porté sur la campagne présidentielle mais sur la question des adoptions. Selon le Washington Post, les conseillers du président américain ont estimé que son fils aîné devait faire un compte rendu fiable de la rencontre, de façon à ce qu’il ne puisse pas être contredit par la suite si de plus amples précisions venaient à voir le jour.

Un cas d’entrave à la justice ?

Mais Donald Trump, qui rentrait du sommet du G20 à Hambourg début juillet, aurait imposé ses vues et a "dicté personnellement une déclaration par laquelle Trump Jr disait que l’avocate russe et lui avaient 'discuté avant tout d’un programme d’adoption d’enfants russes'", écrit le média, qui cite, sans donner leur identité, des personnes au fait des délibérations. La Maison blanche n’a pas répondu pour l’instant, pas plus qu’Alan Futerfas, le conseil de Trump Jr.

Pour rappel, les enquêteurs américains cherchent à déterminer s’il y a bien eu collusion entre le Kremlin et l’équipe de campagne de Donald Trump en 2016. De leur côté, les agences de renseignement américaines ont conclu que Moscou avait cherché à nuire à Hillary Clinton et à aider Donald Trump dans la perspective de l’élection du 8 novembre 2016. La Russie dément, elle, toute ingérence et Trump a rejeté toute collusion avec Moscou.


http://www.ouest-france.fr/monde/etats- ... ls-5166561
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Trump : Le point de non-retour

Message non lu par etienne lorant » ven. 25 août 2017, 11:15

Il y a les mots, et le non-dit. Cette confession de Laurence Tribe, un constitutionnaliste respecté : "Le 15 août 2017 restera dans les mémoires comme le tournant dans cette soi-disant présidence. C'est la première fois que j'ai le sentiment de pouvoir dire cela." Ce billet d'un autre universitaire, dans le "Washington Post", sobrement titré "Le président Trump doit s'en aller". Ces démissions en série de PDG membres de deux comités consultatifs auprès de la Maison-Blanche, qui ont obligé le président à dissoudre lesdites instances. Ces tweets de Marco Rubio, ex-rival et sénateur de Floride : "Le blâme revient à 100% aux organisateurs des événements qui ont inspiré et déclenché l'attaque terroriste de Charlottesville", et "les groupes suprémacistes blancs verront comme une victoire le fait de ne se voir assigner que 50% du blâme". Ou encore la condamnation sans appel de Paul Ryan, le speaker de la Chambre des Représentants.

Le non-dit ? La mine de six pieds de long du général Kelly, secrétaire général de la Maison-Blanche, pendant la conférence de presse de son boss. Le "dégoût" et la "colère" publiquement silencieux, mais exprimés en privé par Gary Cohn, conseiller économique-clé de Trump et cheville ouvrière de son projet de réforme fiscale. La mine effarée, y compris sur Fox News, des journalistes et commentateurs à l'écoute des propos de Trump.

Vue de l'étranger, la journée du mardi 15 août a pu faire figure de énième dérapage d'un président disant ce qu'il pense, sans réfléchir. Mais il s'agit d'un de ces moments rares où il fallait vraiment être physiquement présent aux Etats-Unis pour ressentir la révulsion quasi-générale, la stupéfaction qu'ont suscité ses propos. Jamais un président des Etats-Unis n'avait volé au secours de suprémacistes néonazis, et Larry Tribe a raison : il y aura bel et bien un avant et un après 15 août 2017. En d'autres termes : l'après-Trump a commencé.

Impopularité historique

Il y avait des signes avant-coureurs. En politique étrangère, l'escalade verbale du président sur la Corée du Nord avait glacé tous les diplomates et responsables des administrations précédentes, accélérant une fuite des cerveaux du département d'Etat. En politique intérieure, Trump s'en est pris ces dernières semaines à son allié le plus important au Congrès, le leader du Sénat Mitch McConnell, l'accusant de ne pas avoir été capable de faire voter la réforme de l'assurance-maladie. Et son impopularité, avant même Charlottesville, avait atteint un record historique.

Mais son silence après la parade néonazie et l'attaque terroriste d'un jeune pro-Hitler ayant fait un mort, puis sa conférence de presse surréaliste ont ouvert en grand les vannes du rejet. Dans le monde des affaires, avec une désertion des PDG qui devrait s'accélérer, mais aussi dans l'Amérique politique, où le Parti républicain atteint la limite de ses talents contorsionnistes.

Ce n'est pas simplement un jugement moral – sur ce seul critère, il y a longtemps que la droite aurait dû le lâcher – mais un constat pragmatique : Trump est plus isolé que jamais, incapable de faire passer ces réformes dont la droite rêvait, encore moins de négocier des compromis avec les démocrates. Ironie du timing, sa conférence de presse du mardi 15 août devait porter sur le thème des infrastructures publiques, un sujet sur lequel un Trump "normal" aurait pu sans mal rallier des voix de gauche…

Alors ? La route sera sans doute longue, mais on ne voit plus comment Trump pourrait sauver sa présidence. On imagine mal les républicains choisir l'option nucléaire, c'est-à-dire le 25ème amendement de la Constitution, qui prévoit la possibilité de démettre le président en cas d'incapacité, ni même, à ce stade, enclencher une procédure classique d'"impeachment" (destitution).

"La responsabilité revient au procureur spécial Robert Mueller de révéler les méfaits [de Trump]", estime David Rothkopf, l'auteur du billet au canon dans le "Washington Post", mais lui-même n'exclut pas une présidence Trump allant jusqu'à son terme.

Lente, ou pas, la dégringolade ne fait plus de doute. Mardi 15 août, Donald Trump a passé un point de non-retour.

Philippe Boulet-Gercourt

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/l- ... utbrain&ut
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L'incompétence de Donald Trump dénoncée..

Message non lu par etienne lorant » dim. 15 oct. 2017, 10:50

L'étau se resserrait mercredi autour de Donald Trump, accusé de tentative d'entrave à la justice et d'avoir livré des secrets à la Russie en trahissant l'allié israélien. Ses alliés républicains le soutiennent encore, mais prennent les affaires très au sérieux. En une semaine, une atmosphère de crise s'est répandue sur la capitale fédérale américaine.

Le président des Etats-Unis a d'abord limogé James Comey de la direction du FBI, prétextant sa gestion de l'affaire des emails d'Hillary Clinton avant d'admettre qu'il avait depuis longtemps décidé de s'en débarrasser. Le locataire de la Maison Blanche est exaspéré par la persistance de l'enquête sur une éventuelle collusion entre des membres de son équipe de campagne et la Russie.

Puis on a découvert, dans le New York Times, qu'il aurait demandé, en février, à M. Comey de classer l'enquête sur Michael Flynn, son éphémère conseiller à la sécurité nationale accusé de proximité avec les Russes. M. Comey aurait tout consigné dans des notes, qui ont commencé à fuiter dans la presse.

A cela s'ajoute une affaire distincte, qui reflète selon les détracteurs du président son incapacité à exercer la fonction suprême.

Il a donné au chef de la diplomatie russe et à l'ambassadeur de Moscou, dans le Bureau ovale le 11 mai, des informations secrètes sur un projet d'opération du groupe Etat islamique. La Maison Blanche ne conteste pas le fond de ces révélations mais insiste que le partage d'informations est une prérogative absolue du président.

Problème: une source de l'administration a confirmé que ces renseignements très secrets avaient été fournis par Israël, dont les méthodes et sources sur le territoire de l'organisation djihadiste pourraient ainsi risquer d'être découvertes.

Depuis la Russie, Vladimir Poutine a ironisé sur les batailles qui déchirent Washington et... proposé au Congrès de fournir la retranscription russe du rendez-vous du Bureau ovale pour prouver que rien de secret n'avait été divulgué par le président américain.

"Les événements des deux dernières semaines ont ébranlé ma confiance dans la compétence et la crédibilité de cette administration", a déclaré Chuck Schumer, chef de l'opposition démocrate du Sénat. "Ce n'est que révélation après révélation, allégation après allégation de faute grave. Ces deux derniers jours, on a atteint un nouveau sommet".

Au Congrès, les parlementaires républicains oscillaient entre lassitude et exaspération.

Le puissant Mitch McConnell, gardien de la feuille de route républicaine au Sénat, a regretté les "psychodrames" à répétitions, lui qui préférerait plutôt parler santé et réforme fiscale.

Pour l'instant, les chefs républicains refusent de se joindre aux appels de l'opposition démocrate à la nomination d'un procureur spécial pour reprendre l'enquête sur la Russie, aujourd'hui supervisée par le ministère de la Justice.

Mais la plupart des élus demandent désormais à James Comey de venir s'expliquer dans une audition publique. La commission de contrôle du gouvernement de la Chambre, dirigée par un républicain qui autrefois enquêtait sur Hillary Clinton, a demandé au FBI de produire les fameuses notes de M. Comey, devenues en quelques heures les documents les plus recherchés des Etats-Unis.

"S'il a des accusations à faire, qu'il les fasse", a lâché le républicain Tom Cole à l'issue d'une réunion de groupe. "J'en ai marre des fuites et des insinuations. Il est temps d'avoir un vrai témoignage".

Avant d'accuser le président d'obstruction, "nous devons voir les notes, nous devons parler à Comey", a défendu un autre, Barry Loudermilk.

"Nous avons besoin des faits", a déclaré le président de la Chambre, Paul Ryan, appelant à garder la tête froide. Fait-il toujours confiance au président? "Oui", a-t-il dit.

Des fêlures commençaient toutefois à apparaître dans la digue républicaine.

Une poignée de parlementaires de la majorité demandent désormais, avec des démocrates, la création d'une commission d'enquête indépendante, dont le mandat serait plus large que l'enquête policière menée par le FBI ou un éventuel procureur spécial.

L'un d'eux est le sénateur John McCain, qui a comparé la situation, par son ampleur, au scandale du Watergate qui fit tomber Richard Nixon.

Un autre est Justin Amash. Si l'affaire se résumait in fine à la parole de M. Comey contre de M. Trump, "il est assez évident que je ferais plus confiance au directeur Comey", a-t-il lâché.

Et de fait, la commission du Renseignement du Sénat américain a pressé mercredi, dans une lettre, l'ex-directeur du FBI James Comey de venir témoigner lors d'une audition publique, ainsi qu'à huis clos devant le sénateurs, sur les circonstances de son limogeage par Donald Trump qui sont controversées.

La commission, qui enquête sur les ingérences russes durant la campagne présidentielle de 2016, a également formellement demandé au FBI la production de toute note rédigée par l'ancien directeur, qui aurait selon des médias consigné par écrit une tentative d'obstruction de Donald Trump lors d'une conversation en février.

On ignorait si M. Comey avait accepté cette invitation à témoigner.

AFP 15 octçbre 2017
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Le président Trump a raison

Message non lu par etienne lorant » jeu. 09 nov. 2017, 0:15

Oui, c'est un fait. Le Président Trump a raison de dire que les armes ne sont pas le problème - le problème ne sont pas les armes, mais bien ceux qui les possèdent - il faudrait donc vérifier que les acquéreurs d'armes à feu soient des personnes bien équilibrées. Evidemment, cela conduirait directement au permis de port d'arme - mais cela, est-il concevable aux Etats-Unis ? Malheureusement, il faudra encore et encore plus de victimes avant qu'un président américain prenne cette décision....
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Re: Le président Trump a raison

Message non lu par Relief » jeu. 09 nov. 2017, 0:30

.
Dernière modification par Relief le sam. 11 nov. 2017, 18:00, modifié 1 fois.

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Législations différentes pour chaque Etat ...

Message non lu par etienne lorant » ven. 10 nov. 2017, 0:11

«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Kerniou » ven. 10 nov. 2017, 0:48

Le meilleur moyen de ne pas utiliser d'arme est de pas en avoir ...
En effet, quand on n'a pas d'arme, on ne peut pas s'en servir !
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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par LaurentVan » ven. 10 nov. 2017, 4:39

Une femme enceinte de 8 mois, plusieurs enfants de 1 à 14 ans font partie des victimes du massacre qui prit place dans une église au Texas. L'assassin, un athéiste activiste a été stoppé dans son massacre par deux civiles armés et l'on poursuivit jusqu’à ce que le tueur eu planté son véhicule dans un faussé.

http://www.news.com.au/world/north-amer ... 83df006c57
« Nous ne sommes pas des êtres humains ayant une expérience spirituelle. Nous sommes des êtres spirituels ayant une expérience humaine. »

Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955)

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"Ce n'est pas une question d'armes"

Message non lu par etienne lorant » ven. 10 nov. 2017, 19:47

Après moins de dix ans derrière les barreaux, ils sont sortis de prison. Et sont toujours attirés par les armes.
Mitchell Johnson et Andrew Golden avaient à peine 13 et 11 ans quand ils ont tiré sur leurs camarades et professeurs. Les plus jeunes auteurs d'une fusillade de masse (plus de trois morts, selon la définition du FBI) dans une école aux Etats-Unis sont sortis de prison dans les années 2000. Soit moins de dix ans après avoir tué cinq personnes dans leur collège de Jonesboro (Arkansas). Tous les autres auteurs de fusillade sont morts ou derrière les barreaux, rapportait la chaîne ABC(en anglais) en 2016. Après une nouvelle fusillade, dimanche 5 novembre, dans une église du Texas, franceinfo revient sur le sombre parcours de ces adolescents tueurs, dont le cas a encore été étudié par la justice américaine au mois d'août.

Des pistolets en plastique aux fusils de chasse

En 1998, Andrew Golden et Mitchell Johnson habitent à Jonesboro, une ville de 45 000 habitants située dans une zone rurale de l'Arkansas. Les églises fondamentalistes y sont légion. Tous comme les amateurs d'armes à feu. Dans l'Arkansas, de nombreux enfants apprennent dès le plus jeune âge à tirer. Andrew Golden est de ceux-là. "On a commencé à lui acheter des revolvers en plastique dès le premier jour, raconte son grand-père Doug, qui l'a pratiquement élevé, au New York Times (en anglais). Il est passé aux pistolets à billes, puis aux fusils et aux vrais pistolets."

La mère de Mitchell, originaire du Missouri, s'installe à Jonesboro après s'être remariée. Elle initie son fils à l'usage de la carabine. Elle lui offre même un stage de tir de trois semaines, selon un autre article(en anglais) du quotidien. Les deux garçons se lient d'amitié dans le bus qui les emmène, chaque jour, au collège de Westside. Les enseignants les décrivent comme des garçons "polis", sans problème. Mitchell est même enfant de chœur.

Mais leurs camarades de classe dressent un portrait différent : les deux adolescents sont marginalisés et ne parviennent pas à s'intégrer à l'école. A 13 ans, Mitchell Johnson s'emporte facilement. Il a développé une certaine admiration pour les gangs et écrit sur les bus le nom des Crips, l'un des plus violents groupes des Etats-Unis. "C'est un peu un psychopathe", assure l'une de ses camarades, Jenna Brooks, à son père.

"Tous ceux que je n'aime pas vont mourir"

Les garçons menacent de régler leurs différends d'une manière radicale. En janvier 1998, Andrew Golden affirme qu'il veut ouvrir le feu dans l'établissement. Il est convoqué par le conseiller d'orientation, rapporte The Independent (en anglais). Il dit avoir abandonné l'idée, après avoir fait un cauchemar dans lequel il tirait sur d'autres élèves puis mourait lui aussi. Le responsable scolaire n'insiste pas.
Pourtant, lundi 23 mars, plusieurs élèves entendent les deux adolescents proférer de nouvelles menaces. Une rumeur court au sein de collège : Mitchell Johnson est en colère parce qu'une de ses camarades, Candace Porter, aurait "rompu" avec lui. L'enfant de 11 ans n'a pourtant jamais mentionné son nom à ses parents. Mitchell Johnson, remonté, assure à son camarade Dustin Cambell : "Tous ceux qui me détestent, tous ceux que je n'aime pas vont mourir." A une autre élève, Melinda Henson, il déclare "vous découvrirez demain si vous vivrez ou mourrez". "J'ai cru que c'étaient des paroles en l'air", confie Emma Pittman au New York Times. Michael Barnes, 12 ans à l'époque, explique au Washington Post qu'il n'a pas non plus prêté attention aux propos de son camarade. Je n'ai pas cru [Mitchell Johnson]. Personne ne l'a cru. Pourquoi est-ce qu'on l'aurait fait ? C'est juste un garçon de 13 ans.
Michael Barnes, un élève


Cinq morts, neuf blessés

Le lendemain, au petit matin, Mitchell Johnson retrouve Andrew Golden près de la maison de ses grands-parents. Sans un bruit, les deux garçons s'introduisent dans la cuisine, où les armes de Doug Golden sont accrochées aux murs. Ils repartent avec quatre pistolets et trois fusils, ainsi que plusieurs milliers de munitions, indique le New York Times. De retour chez lui, Mitchell Johnson prétexte des maux de ventre pour sécher les cours. Mais, une fois seul, il emprunte une ancienne voiture de sa mère et se rend dans les bois situés près du collège de Westside. A l'arrière du véhicule, l'arsenal s'est enrichi de deux fusils.Andrew Golden est, lui, déjà en cours. Peu après la pause déjeuner, le garçon dit se sentir mal et sort de classe. Au détour d'un couloir, il déclenche l'alarme incendie et file rejoindre son complice dans les bois. L'embuscade est tendue. Croyant à un exercice, élèves et enseignants sortent progressivement dans la cour. Juste en face du bois. Soudain, un bruit sec. Sous le couvert des arbres, Andrew Golden et Mitchell Johnson ouvrent le feu sur leurs camarades. Les tirs s'accélèrent : en moins de 15 secondes, 26 coups sont tirés.

Paniquée, Britthney Varner s'aggripe au T-shirt de son amie Whitney Irving. Elle prend une balle dans le dos. "Je l'ai entendue crier [mon nom], et puis elle a lâché prise", raconte Whitney Irving au New York Times. Plus loin, Shanon Wright se jette devant l'une de ses élèves pour la protéger. Touchée à la poitrine, la professeure d'anglais meurt quelques instants plus tard, laissant un mari et un fils de 2 ans derrière elle. Au total, cinq personnes sont tuées. Neuf autres sont blessées.
Très vite, la police arrive sur les lieux et intercepte les deux tireurs dans les bois. Au même moment, les parents d'élèves commencent à affluer près de l'établissement. Jackie et Doug Golden se rendent directement à l'hôpital pour s'assurer que leur petit-fils Andrew ne fait pas partie des victimes. Ils sont invités à se rendre au commissariat. "Il était en état de choc. Ses yeux étaient hagards, comme s'il venait de voir quelque chose de terrible", témoigne Doug Golden dans les colonnes du New York Times. Mais Andrew Golden n'est pas un témoin. "Papy, j'ai pris tes fusils", avoue-t-il. "Ils ne devraient pas avoir le droit d'être libérés"

Andrew Golden et Mitchell Johnson comparaissent devant le tribunal en août. Ils sont escortés par une importante garde rapprochée, rapporte Le Parisien. La police a reçu de nombreuses menaces visant les deux prévenus. Les victimes de l'attaque et leurs proches bouillent de colère en attendant le procès. En cause, la loi de l'Arkansas qui, à l'époque, empêche les mineurs de moins de 14 ans d'être jugés comme des adultes. Les deux tueurs ont donc la certitude d'être libérés à 21 ans, lorsqu'ils atteindront la majorité.
Sans surprise, Andrew Golden et Mitchell Johnson sont condamnés à être placés en centre de détention pour mineurs. Leurs dossiers sont scellés, forçant avocats et autorités à ne plus communiquer d'informations à ce sujet. Selon ABC News, les copies papiers des documents ont même sans doute été détruites quelques années plus tard. Les deux adolescents seront donc libres de ne jamais dévoiler leurs antécédents, une fois sortis de prison.

"Je désapprouve le fait que notre système judiciaire autorise des tueurs de masse à vivre où ils veulent sans dévoiler leur identité, leurs crimes passés, et sans que les familles à proximité sachent qui sont leurs voisins", s'émeut l'avocat des familles des victimes, Bobby McDaniel. Pour Debbie Spencer, professeure de sciences présente au moment de l'attaque, la justice n'a pas été rendue.
Ils ne devraient avoir aucun droit. lls ne devraient pas avoir le droit d'être libérés, d'avoir une famille, (...) de mener une vie normale comme s'ils n'avaient jamais rien fait de mal.
Debbie Spencer

Une demande de permis de port d'armes

Les quelques années passées en centre de détention, pas plus que le drame, n'ont suffi à dégoûter Andrew Golden et Mitchell Johnson des armes à feu. Les deux (désormais) hommes, jugés comme des mineurs, ne sont techniquement pas considérés comme "coupables de crimes" par la loi de l'Arkansas mais comme des "délinquants". En théorie, rien ne leur interdit donc de posséder une arme. Il ne faut pas longtemps à Mitchell Johnson pour s'en procurer une après sa libération, en 2005. Il est arrêté en 2007 au volant de son véhicule, pour "possession d'une arme en présence d'une substance illégale" (du cannabis), rapporte ABC.
Son avocat de l'époque, Jack Schisler, assure n'avoir jamais vu de poursuites pour ce motif en vingt ans de pratique. "[Mais] il s'agissait de Mitchell Johnson, le tireur de l'école de Jonesboro. Ils ont pris en compte le fait (...) qu'il est sorti de prison à 21 ans, ce qui déplaisait à beaucoup de gens", estime le conseil. Selon lui, les forces de l'ordre ont voulu s'assurer que Mitchell Johnson serait condamné. "Je crois qu'ils se sont dit que ce serait sûrement le chef d'accusation le plus grave."
Libéré sous caution, Mitchell Johnson est une nouvelle fois condamné à de la prison en 2008. Cette fois, il a utilisé frauduleusement une carte bancaire, oubliée par un client de la station-service où il travaille. Le jeune homme reste derrière les barreaux jusqu'en 2015, où il est placé sous l'autorité de l'administration pénitentiaire du Texas et est contraint d'entamer une cure de désintoxication.
De son côté, Andrew Golden sort de prison en 2007. Moins d'un an plus tard, il tente d'obtenir un permis de port d'armes sous le nom de Drew Douglas Grant, rapporte l'Arkansas Times (en anglais). Le tueur, qui a légalement changé son patronyme, fournit tous les éléments nécessaires à l'obtention du document. Il précise notamment qu'il a achevé les sept heures de cours de tir réglementaires. Bien que son dossier ait été scellé par le tribunal, sa véritable identité est trahie par ses empreintes digitales. Les autorités refusent de délivrer le permis, car Andrew Golden a menti sur ses précédentes adresses : il a omis de citer le centre de détention pour mineurs où il a été incarcéré pendant neuf ans.

"Je ne veux pas leur demander pourquoi"

Un deuxième procès, au civil cette fois, se tient dans l'Arkansas en août 2017. Mitchell Johnson est condamné à verser 20 millions de dollars à chaque famille des cinq victimes, et Andrew Golden 10 millions de dollars, selon News Channel 3(en anglais). Les proches ont entamé cette procédure pour obtenir réparation, mais aussi pour empêcher les deux tueurs de tirer profit de ce drame. "Si l'un d'eux tente de vendre leur histoire pour un livre ou un film, (...) cette décision signifie qu'ils ne pourront pas s'enrichir avant d'avoir payé ces familles", souligne Bobby McDaniel.
A cette occasion, les vidéos de leurs dépositions passées ont été rendues publiques, même si Andrew Golden et Mitchell Johnson n'assistent pas à ce dernier procès. Le premier a déménagé dans le Missouri, son ancien complice est toujours au Texas. Leur liberté reste insupportable pour de nombreuses victimes et leurs proches, comme en témoigne Brandi Varner, la sœur de Britthney.
Chaque année, la période [de l'anniversaire de la fusillade] est comme une claque en plein visage. Ces mecs vivent la vie dont ma sœur rêvait.

Durant plusieurs années, Debbie Spencer a elle aussi été rongée par ses interrogations sur les raisons du drame. L'enseignante a même pris à partie la mère de Mitchell Johnson, venue assister à une réunion parents-professeurs pour son plus jeune fils, un an après l'attaque. "Je lui ai directement demandé : 'J'avais un trou dans mon sac à main, est-ce qu'il essayait de me tirer dessus aussi, comme il l'a fait avec deux collègues ?'" raconte-t-elle a ABC. Presque vingt ans plus tard, Debbie Spencer est toutefois "passée à autre chose", "en quelque sorte"."Je ne connaîtrai jamais [leurs motivations], mais je ne veux pas particulièrement les revoir, ni leur demander pourquoi."

Source : Franceinfo - Franceinfo - vendredi 10 novembre 2017
«Cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ mais bien pour les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’ëtre associés au mystère pascal ». ( Gaudium et Spes, le Concile Vatican II )

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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Altior » dim. 21 janv. 2018, 2:18

Le discours de M. Trump à la Maison Blanche, devant la Marche pour la Vie de cette année, ici

Maintenant, c'est à vous, M. Macron! À bon entendeur, salut!

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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Galilée » lun. 22 janv. 2018, 12:07

Le discours de M. Trump à la Maison Blanche, devant la Marche pour la Vie de cette année, ici

Maintenant, c'est à vous, M. Macron! À bon entendeur, salut!
Si Trump a assuré une partie de ses votes grâce à ses positionnements pro vie aux US, il est par contre fort critiqué pour ce positionnement anti avortement en France.

Macron n'oserait jamais se mettre à dos la majeure partie de son électorat. Il en serait conspué publiquement, humilié dans les médias pour une telle régression des droits, etc... Il est d'ailleurs plus que probable qu'il soit personnellement tout à fait favorable à l'avortement.
C'est triste mais c'est le peuple français qui crée cette dynamique.
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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Altior » lun. 22 janv. 2018, 14:58

Galilée a écrit :
lun. 22 janv. 2018, 12:07
Il en serait conspué publiquement, humilié dans les médias pour une telle régression des droits, etc... Il est d'ailleurs plus que probable qu'il soit personnellement tout à fait favorable à l'avortement.
C'est triste mais c'est le peuple français qui crée cette dynamique.
Pas tout à fait d'accord. Les peuples suivent ce qu'on les apprend. Trump est aussi conspué publiquement et humilié dans les médias. Chaque matin, lorsque je démarre mon ordinateur, je trouve en tête un nouvel article sur le méchant Trump, garni d'une de ces photo espiègles dont la presse sait si bien se servir. Sur msn, tout comme sur Yahoo, la même chose chaque jour. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose! Honni dans la campagne électorale et même maintenant pour ses positions traditionnelles par une presse gauchiste, écolo et laïcarde, Trump a pu, pourtant, apporter la victoire aux élections, chose qui serait (en cela je suis d'accord avec vous) beaucoup moins imaginable en France. La différence ne s'explique pas par le fait que l'Américain lambda serait plus intelligent que le Français lambda, mais par le fait qu'aux États-Unis on a une majorité chrétienne, tendis qu'en France on a une majorité athée. Cela s'explique, à son tour, par le fit qu'aux États-Unis la religion est dans le premier plan et accompagne la vie publique, lè-bas la tendance vers la mise au ban la religion se manifeste depuis quelques années seulement, tendis qu'en notre République on a une tradition de lutte contre la religion chrétienne depuis plus de 200 ans. Pour dire court, la causa prima de la différence de vote est la différence de foi.

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Re: Trump à la Maison blanche

Message non lu par Natthi » mar. 23 janv. 2018, 5:44

Altior a écrit :
lun. 22 janv. 2018, 14:58
Pas tout à fait d'accord. Les peuples suivent ce qu'on les apprend. Trump est aussi conspué publiquement et humilié dans les médias. Chaque matin, lorsque je démarre mon ordinateur, je trouve en tête un nouvel article sur le méchant Trump, garni d'une de ces photo espiègles dont la presse sait si bien se servir. Sur msn, tout comme sur Yahoo, la même chose chaque jour. Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose! Honni dans la campagne électorale et même maintenant pour ses positions traditionnelles par une presse gauchiste, écolo et laïcarde, Trump a pu, pourtant, apporter la victoire aux élections, chose qui serait (en cela je suis d'accord avec vous) beaucoup moins imaginable en France. La différence ne s'explique pas par le fait que l'Américain lambda serait plus intelligent que le Français lambda, mais par le fait qu'aux États-Unis on a une majorité chrétienne, tendis qu'en France on a une majorité athée. Cela s'explique, à son tour, par le fit qu'aux États-Unis la religion est dans le premier plan et accompagne la vie publique, lè-bas la tendance vers la mise au ban la religion se manifeste depuis quelques années seulement, tendis qu'en notre République on a une tradition de lutte contre la religion chrétienne depuis plus de 200 ans. Pour dire court, la causa prima de la différence de vote est la différence de foi.
Mais, Altior, si cette France que vous décriez tant ne vous convient pas, elle ne vous empêche cependant pas d’émigrer vers un autre pays qui conviendra plus à votre façon de concevoir les relations entre la société et la religion (Pologne, États-Unis, Roumanie, ...). Vous avez cette liberté et rien ne vous empêche d’en profiter. Je serai ravi de vous accueillir aux États-Unis que vous semblez cependant si bien connaître :)

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