p.cristian,
Bien que je pourrais être en désaccord avec vous sur la façon d'apprécier ceci et cela, je dois dire que votre dernier envoi est assez impeccable.
Vous avez raison.
Il est assez évident que les milieux catholiques déconsidèrent généralement le Front national de Marine Le Pen. Qu'on soit pour ou contre ce parti politique : il faudrait bien l'admettre. C'est clair aussi que l'exemple vient de haut. L'épiscopat est "vendu" au projet européiste des Schumann, Delors et autres Jean Monnet, et est donc complice de ses avocats d'aujourd'hui, que ce soit Mme Merkel, Macron, Hollande, Attali, DSK, Fillon, Juppé ...
Obama, le clan Bush aux États-Unis, Trudeau au Canada ...
name it!
Le pape François inciterait bien les électeurs français à boycotter la candidature bleu marine. Et notre pape émérite Benoit XVI contresignerait cette sage posture. On n'est pas moderniste pour rien. Je ne parle pas de moi mais bien de Benoit XVI.
Bref, sur mon propre radar :
1, Benoit XVI est moderniste ("shocking!")
2. Le Front national est un parti politique de droite ("Au fou!")
Attention, quand je parle de la droite, je pense bien à la vraie droite historique, non pas à ce que l'on nous présente de nos jours comme des partis de "droite" avec les Sarko, Fillon et cie. La sensibilité délicate de nos critiques d'aujourd'hui leur fait présenter comme de l'extrême-droite ce qui n'est au fond que la vraie droite. Marion Maréchal Le Pen = la droite. L'héritière de papa La Pen, Marine = la droite. Pas le fascisme! La droite tout simplement.
C'est bien parce qu'il s'agit de la droite que le FN peut voir ses scores augmenter en France. Non pas parce que le parti de Marine Le Pen serait un parti extrémistes absolument dangereux, animés par des génocidaires et des graves contrevenants aux droits de l'homme, et ce, contrairement à ce que l'on aimerait toujours laisser croire stupidement au monde.
Les thèmes du nationalisme, de la sécurité, la préférence pour les nôtres, la fierté militaire, le travail, les bonnes valeurs bourgeoises dont celles de l'Église, etc, ont toujours été des thèmes chers à la droite dans la seconde partie du XIXe siècle au moins. Je pourrais dire jusqu'à la Guerre de 1914 et peut-être même jusqu'en 1940.
Un romancier comme Jean Raspail serait plutôt un homme de droite. Or je subodore qu'il serait probablement plus à l'aise sous une gouverne frontiste que sous une gouverne à la Najat-Taubira-Peillon-Valls-Macron et al.