Re: Emmanuel Macron.... sous le regard d'Hannah Arendt
Publié : ven. 17 mars 2017, 10:12
Bonjour,
Dans une élection présidentielle de la cinquième république, on vote toujours pour un homme (ou une femme) qui incarnerait le pays. Bien que tout le monde soit conscient qu'il ne suffit pas de cela pour diriger le pays , qu'il faut une majorité parlementaire et un appareil d'État prêt à suivre, nous gardons au final cette vision monarchiste d'un roi pour cinq ans.
Nous le voudrions irréprochable, mais il n'est que notre émanation.
Le manque de contrôle dont ont bénéficié les parlementaires n'a pu perdurer aussi longtemps que parce que nous ne nous en sommes jamais indigné assez fort.
Je peux comprendre l'envie d'un grand nettoyage devant la corruption généralisée.
L'indignation est je pense une forme de dignité, de morale.
Mais c'est précisément ce type de discours qui fait le jeu des fascismes en tout genre à partir du moment où l'on pense atteindre ce but et dépassant la loi, par des régimes d'exception, à partir du moment où l'on mélange toutes les idées politiques, à partir du moment où l'on pense jeter l'ensemble de la classe politique parce qu'une partie en est corrompue.
La plupart des élus sont entrés en politique par goût de la chose publique (rappelons nous l'étymologie de république), par désir de servir leur prochain.
Je pense qu'on a besoin d'un débat politique qui aille bien plus loin que des attaques ad hominem. Notre pays est sans doute à la croisée des chemin.
On doit faire des choix importants mais il conviendrait que cela ait lieu en connaissance de cause, avec un regard lucide sur les avantages et inconvénients de telle ou telle politique publique et sur le programme appuyé par chacun des candidats.
Macron fasciste selon Arendt? Cela me semble pas participer d'une vision claire de ce candidat.
Par contre ce serait intéressant de mettre à plat, le programme de chacun.
En général chaque problème est une question de curseur, très souvent la question est de savoir si à quel point l'État doit ou non s'occuper d'un sujet, libéralisme ou interventionnisme.
J'ai assisté à un débat bien intéressant organisé par l'AFC du Val de Marne, concernant la position des candidats sur les sujets de la famille, et des sujets délicats comme IVG et fin de vie.
Débat qui s est passé dans une grande courtoisie malgré les différences radicales d'opinion.
Je pense que c'est important mais qu' il y a d'autres sujets tout aussi essentiels, économiques, internationaux etc...
Nous méritons ces types de débats qui aille plus loin et qui permette à chacun de se décider sur des bases rationnelles ( vœu pieux mais que je souhaite profondément)
Dans une élection présidentielle de la cinquième république, on vote toujours pour un homme (ou une femme) qui incarnerait le pays. Bien que tout le monde soit conscient qu'il ne suffit pas de cela pour diriger le pays , qu'il faut une majorité parlementaire et un appareil d'État prêt à suivre, nous gardons au final cette vision monarchiste d'un roi pour cinq ans.
Nous le voudrions irréprochable, mais il n'est que notre émanation.
Le manque de contrôle dont ont bénéficié les parlementaires n'a pu perdurer aussi longtemps que parce que nous ne nous en sommes jamais indigné assez fort.
Je peux comprendre l'envie d'un grand nettoyage devant la corruption généralisée.
L'indignation est je pense une forme de dignité, de morale.
Mais c'est précisément ce type de discours qui fait le jeu des fascismes en tout genre à partir du moment où l'on pense atteindre ce but et dépassant la loi, par des régimes d'exception, à partir du moment où l'on mélange toutes les idées politiques, à partir du moment où l'on pense jeter l'ensemble de la classe politique parce qu'une partie en est corrompue.
La plupart des élus sont entrés en politique par goût de la chose publique (rappelons nous l'étymologie de république), par désir de servir leur prochain.
Je pense qu'on a besoin d'un débat politique qui aille bien plus loin que des attaques ad hominem. Notre pays est sans doute à la croisée des chemin.
On doit faire des choix importants mais il conviendrait que cela ait lieu en connaissance de cause, avec un regard lucide sur les avantages et inconvénients de telle ou telle politique publique et sur le programme appuyé par chacun des candidats.
Macron fasciste selon Arendt? Cela me semble pas participer d'une vision claire de ce candidat.
Par contre ce serait intéressant de mettre à plat, le programme de chacun.
En général chaque problème est une question de curseur, très souvent la question est de savoir si à quel point l'État doit ou non s'occuper d'un sujet, libéralisme ou interventionnisme.
J'ai assisté à un débat bien intéressant organisé par l'AFC du Val de Marne, concernant la position des candidats sur les sujets de la famille, et des sujets délicats comme IVG et fin de vie.
Débat qui s est passé dans une grande courtoisie malgré les différences radicales d'opinion.
Je pense que c'est important mais qu' il y a d'autres sujets tout aussi essentiels, économiques, internationaux etc...
Nous méritons ces types de débats qui aille plus loin et qui permette à chacun de se décider sur des bases rationnelles ( vœu pieux mais que je souhaite profondément)