Fidel Castro 1926-2016
Publié : dim. 27 nov. 2016, 19:49
Bonjour,
Le grand leader de la révolution cubaine est disparu. Ce n'est pas rien! La dernière des grandes figures politiques du XXe siècle peut-être ... Pour le moment, je n'en vois pas d'autres.
Pour l'instant, à peine aurai-je eu le temps d'apercevoir des commentaires publiés dans la presse ici et là, quelques chroniques consacrées. C'est le jour et la nuit. La contradiction y est maximaliste.
Voilà ...
Notre ami Trudeau je jeune "pleure" la disparition de Fidel, pendant que Donald Trump se réjouit et peut faire des ronds de fumée avec son cigare cubain de contrebande.
Notre chroniqueur Richard Martineau - ennemi des manifestations étudiantes de 2012 au Québec, briseur de grève et adversaire des journalistes syndiqués du journal de Montréal - peut s'y fendre d'un brûlot résolument "anti-castriste" dans sa chronique du jour.
Martineau toujours sur la brèche pour défoncer verbalement une certaine go-gauche plus ou moins radicale, ainsi que nos meilleurs ennemis les islamistes, mais en même temps ... pour y défendre la "liberté" qui est surtout celle des amateurs de radio-poubelle, celle des filous de la nouvelle droite, ces sales types qui appuient au fond les inégalités, les abuseurs du patronat, la destruction du tissu social, "Au plus méritant tout le gâteau!, le Struggle for Life, "A chacun de se démerder!", "A mort les baby boomers!... et que mon règne vienne!"; "Vive l'individualisme outrancier! "
http://www.journaldemontreal.com/2016/1 ... r-de-moins
Non
Personnellement, j'ai la plus grande admiration pour le peuple cubain. Parvenir à se débarrasser de tout un système colonial, une corruption intégrale, un banditisme systémique largement appuyé par la plus grande puissance mondiale, les États-Unis! Il fallait le faire. Et au nez et à la barbe de Washington en plus!
Je suis de ceux qui sont d'avis que l'ami Castro n'avait pas tellement le choix. Je pense qu'il lui aura fallu diriger d'une main de fer son pays, pour écraser l'opposition. Il ne l'aurait pas fait et les Américains auraient repris le contrôle à Cuba et pour y réinstaller la pègre de Chicago. Pour moi, c'est clair. Clair, clair ... Le maintien intégral et obstiné de l'embargo américain contre Cuba, pendant toutes ces années, en constitue la meilleure preuve. Comme disait Pierre Vallières ("Nègres blancs d'Amérique") , pour atteindre la liberté, il est nécessaire qu'un peuple puisse se montrer capable de renoncer (au besoin) à un certain niveau de vie qu'on lui fera miroiter.
Bravo!
Le grand leader de la révolution cubaine est disparu. Ce n'est pas rien! La dernière des grandes figures politiques du XXe siècle peut-être ... Pour le moment, je n'en vois pas d'autres.
Pour l'instant, à peine aurai-je eu le temps d'apercevoir des commentaires publiés dans la presse ici et là, quelques chroniques consacrées. C'est le jour et la nuit. La contradiction y est maximaliste.
Voilà ...
Notre ami Trudeau je jeune "pleure" la disparition de Fidel, pendant que Donald Trump se réjouit et peut faire des ronds de fumée avec son cigare cubain de contrebande.
Notre chroniqueur Richard Martineau - ennemi des manifestations étudiantes de 2012 au Québec, briseur de grève et adversaire des journalistes syndiqués du journal de Montréal - peut s'y fendre d'un brûlot résolument "anti-castriste" dans sa chronique du jour.
Martineau toujours sur la brèche pour défoncer verbalement une certaine go-gauche plus ou moins radicale, ainsi que nos meilleurs ennemis les islamistes, mais en même temps ... pour y défendre la "liberté" qui est surtout celle des amateurs de radio-poubelle, celle des filous de la nouvelle droite, ces sales types qui appuient au fond les inégalités, les abuseurs du patronat, la destruction du tissu social, "Au plus méritant tout le gâteau!, le Struggle for Life, "A chacun de se démerder!", "A mort les baby boomers!... et que mon règne vienne!"; "Vive l'individualisme outrancier! "
http://www.journaldemontreal.com/2016/1 ... r-de-moins
Non
Personnellement, j'ai la plus grande admiration pour le peuple cubain. Parvenir à se débarrasser de tout un système colonial, une corruption intégrale, un banditisme systémique largement appuyé par la plus grande puissance mondiale, les États-Unis! Il fallait le faire. Et au nez et à la barbe de Washington en plus!
Je suis de ceux qui sont d'avis que l'ami Castro n'avait pas tellement le choix. Je pense qu'il lui aura fallu diriger d'une main de fer son pays, pour écraser l'opposition. Il ne l'aurait pas fait et les Américains auraient repris le contrôle à Cuba et pour y réinstaller la pègre de Chicago. Pour moi, c'est clair. Clair, clair ... Le maintien intégral et obstiné de l'embargo américain contre Cuba, pendant toutes ces années, en constitue la meilleure preuve. Comme disait Pierre Vallières ("Nègres blancs d'Amérique") , pour atteindre la liberté, il est nécessaire qu'un peuple puisse se montrer capable de renoncer (au besoin) à un certain niveau de vie qu'on lui fera miroiter.
Bravo!