Mouais. Faut voir aussi la façon dont certaines cadenassent certains de ces services pour éviter que les mâles ne mettent la main dessus. Je pense notamment à une chorale qui se réunissait le mercredi après-midi, de sorte à éviter que les jeunes et les actifs n'y mettent les pieds, ceux qui pouvaient se libérer à ce moment-là le faisant en priorité pour leurs enfants. Avec une efficacité redoutable : que des dames, 65 ans minimum. Et maintenant que la plupart ont rejoint le Père, il n'y a plus de chorale. Les préparations de messes entre membres du comité le la jupe, et en l'absence bien sûr de tout ministre ordonné, sont aussi généralement un assez bon moyen de vider les assemblées.Kerniou a écrit : accueil, permanences, rédaction, préparation, édition, envoi du bulletin paroissial, catéchèse, chorale, ménage et entretien de l'église, Equipes d'Animation Paroissiales et pastorales, l'aumônerie, les groupes de préparation au baptême et confirmation, préparation des messes et des funérailles, réunions diverses et multiples en Zone et au diocèse ... Peut-être que tout cela ne devrait pas leur revenir ?
A quelque niveau que ce soit, les femmes servent l'église.
Que Dieu les appelle au diaconnat ne me surprend pas.
Attention toutefois, je ne dis pas que les hommes fassent systématiquement mieux. Mais, à ce que je sache, l’ordination d'un diacre permanent ne se résume pas à passer une étole autour du cou d'un quidam simplement parce qu'il fait des préparations aux baptêmes, participe aux équipes liturgiques ou à des réunions diocésaines selon son charisme, même avec un haut niveau d'implication.
Et puis admettons. Le Vatican décide d'ordonner des femmes diacres. Soit. Discernement, formation, accompagnement, retraites par ci, récollections par là, voeu d'obéissance et éventuellement de célibat, tout comme ces messieurs. Le nombre de candidates arrivant au bout va-t-il vraiment sauver nos paroisses ? Pendant ce temps, on oublie de prier pour demander des prêtres ...