@DDH qui me demande comment évoluait la situation. @ Kerigme qui le demandait plus haut. @ tous ceux qui suivent ce fil.
A vrai dire, la situation a évolué de manière plutôt inattendue ... mais bien imparfaite.
La semaine dernière, à l'occasion d'une réunion du CPAE (Conseil paroissial des affaires économiques, qui suit les comptes et les investissements de la paroisse) dont je suis membre, le curé m'a violemment pris à partie. Pendant près de dix minutes (c'est long, dix minutes !), il m'a enguirlandé devant tout le monde, je vous passe les détails. Les personnes présentes ont préféré piquer du nez ; qu'auraient-elles pu faire d'autre ? Pour ma part, j'ai encaissé la plupart des coups sans broncher, l'écoutant et le regardant en prenant bien garde à ce que mon attitude ne puisse pas être considérée comme un défi ou une bravade. Je ne me suis pas pour autant pas laissé faire passivement, et sur certains points je me suis permis de rétorquer, de
renvoyer la balle, ... toujours le plus poliment possible.
Je passe rapidement sur l'accusation de racisme, ou celle de me moquer de lui pendant la messe (parce que, c'est vrai, il m'arrive de me pencher vers mon épouse pour lui glisser un mot à l'oreille), ou celle ...
Le dimanche suivant, à la messe, deux des personnes présentes m'ont déclaré en rigolant (ce qui n'est pas neutre, convenez-en !) que je m'étais fait "
rhabiller pour l'hiver".
Le plus étonnant de tout cela, c'est qu'après avoir vidé son sac (au moins en partie), Monsieur le curé qui, jusque là, cherchait systématiquement à éviter mon regard, me regardait et semblait chercher mon approbation pour chacune des décisions à prendre. Et ce jour-là, justement, nous en avons pris beaucoup, et pour des sommes considérables pour notre pauvre petite paroisse.
Allez comprendre !
Je dis "en partie vidé son sac", car je ne suis pas certain que tout ait été mis sur la table. Actuellement, Monsieur le curé est en pèlerinage. Nous verrons bien à son retour ce qu'il en est. Wait and see !