10 % de religieux en moins en un an ?

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jean_droit
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10 % de religieux en moins en un an ?

Message non lu par jean_droit » mar. 05 févr. 2008, 9:05

Je sais, je sais il peut y avoir des informations plus réjouissantes.
Nous avons besoin de religieux et religieuses comme nous avons besoin de prêtres.
En ce Carême prions pour les religieux, les religieuses, les prêtres, les novices et les séminaristes !
Notre Eglise ne peut exister sans prêtres et sans religieux.
Puisse l'Esprit Saint accompagner le plus de jeunes vers la prêtrise et la vie consacrée.
Puissions nous avec nos faibles moyens promouvoir des vocations et aider nos prêtres.

...........................

04/02/2008 19:08
CITE DU VATICAN, 4 fév 2008 (AFP) - L'Eglise catholique a perdu 10% de ses religieux en un an (statistiques)

Les religieux et religieuses de l'Eglise catholique étaient 945.210 en 2006, soit 94.790 de moins qu'en 2005, selon des statistiques officielles publiées lundi soir par le journal du Vatican L'Osservatore Romano.

Parmi les 191.810 religieux masculins, 136.171 étaient en outre prêtres et 532 diacres permanents tandis que les religieuses étaient 753.400.

L'Europe reste le continent comptant le plus grand nombre de religieux catholiques.

Pour les hommes, les chiffres partiels fournis à l'Osservatore Romano par le bureau central des statistiques de l'Eglise catholique ne font état que des religieux également ordonnés prêtres : ils étaient 52.290 en Europe, 11.348 en Afrique, 21.154 en Asie, 42.318 en Amérique et 2.061 en Océanie.

Les religieuses recensées à la même date étaient 315.981 en Europe, 60.708 en Afrique, 155.854 en Asie, 211.159 en Amérique et 9.698 en Océanie.

Ces chiffres publiés à l'occasion de la "journée mondiale de la vie consacrée" célébrée par l'Eglise catholique le 2 février ne tiennent pas compte du clergé diocésain, c'est-à-dire des prêtres et diacres qui n'appartiennent pas à un ordre religieux.

En 2005, l'ensemble des prêtres étaient au nombre de 406.411 et les fidèles catholiques environ 1,115 milliard à travers le monde, selon l'annuaire statistique du Vatican publié en février 2007.

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Re: 10 % de religieux en moins en un an !!!!!!!!!

Message non lu par Relief » mar. 05 févr. 2008, 17:19

Effectivement, j'ai été moi aussi surpris par l'importance de la baisse en lisant l'article sur le site du Salon Beige. Pourtant c'est logique quand on voit la faiblesse des vocations, sans même parler que cette baisse est un élément "normal" du temps de l'Apostasie où nous nous trouvons. Mais malgré tout cela, ce sont des chiffres qui font mal.

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Re: OUF !!!!!!!

Message non lu par jean_droit » mar. 05 févr. 2008, 18:15

Rectificatif .... du Saint Siège .....

Remarquez je suis, aussi, fautif car c'était complètement fou : 10 % en un an ....
plus de monastères dans 12 ans !

...................

Le Vatican corrige les chiffres de "l'Osservatore romano"


Le Vatican a corrigé mardi 5 février une information de son journal l'Osservatore Romano qui avait annoncé lundi une chute de 10% du nombre de religieux catholiques en un an, alors qu'elle n'a été en réalité que de 0,7%.

Le service de presse du Vatican, après avoir interrogé le bureau des statistiques du Saint-Siège, a indiqué oralement aux journalistes accrédités que l'Eglise catholique avait perdu 7.230 religieux et religieuses entre 2005 et 2006, un chiffre très inférieur aux 94.790 dont l'Osservatore Romano avait fait état.

L'information de l'Osservatore Romano avait été jugée suffisamment spectaculaire pour retenir l'attention de nombreux médias y compris celle du quotidien de l'Eglise italienne Avvenire.

L'erreur vient de la comparaison avec le chiffre de l'année précédente
L'erreur, selon le Vatican, ne vient pas du chiffre de 2006 mais de sa comparaison avec celui de l'année précédente. Les religieux et religieuses étaient bien 945.210 en 2006 comme indiqué par l'Osservatore Romano, mais le recul par rapport à l'année précédente n'est que de 7.230.

L'Osservatore Romano avait publié en avant-première ces données à l'occasion de la "Journée mondiale de la vie consacrée" célébrée le 2 février.

Le Vatican n'a pas rectifié les autres chiffres publiés par son journal faisant notamment état de 191.810 religieux masculins et de 753.400 religieuses. Ces chiffres ne tiennent pas compte du clergé diocésain, c'est-à-dire des prêtres et diacres qui n'appartiennent pas à un ordre religieux.

En 2005, l'ensemble des prêtres était au nombre de 406.411 et les fidèles catholiques environ 1,115 milliard à travers le monde, selon l'annuaire statistique du Vatican publié en février 2007.
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Ouf !!!

Message non lu par Christophe » mar. 05 févr. 2008, 18:23

Ouf, quel soulagement ! :ouf:
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Re: 10 % de religieux en moins en un an !!!!!!!!!

Message non lu par Relief » mar. 05 févr. 2008, 19:00

:zut: ouf ! :)

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Re: 10 % de religieux en moins en un an !!!!!!!!!

Message non lu par Richard C » mar. 05 févr. 2008, 22:04

Relief a écrit ::zut: ouf ! :)
Une erreur donc de 2,67 %,, Faudra prendre notre mal en patience car avec l'âge moyen des religieux -religieuses, ça risque d'être plus élevé dans les années à venir... à moins d'avoir beaucoup d'entré :!:

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3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par jean_droit » jeu. 31 oct. 2013, 12:09

Remarque personnelle :

Vraiment intéressant mais un peu faiblard sur les solutions à apporter.

http://radionotredame.net/2013/vie-de-l ... consacree/
Plus de 3000 religieux abandonnent chaque année la vie consacrée

Le Mercredi 30 octobre 2013 à 15:06 par Adelaide Patrignani dans Vie de l'Église
C'est le chiffre alarmant fourni le 29 Octobre par un dicastère du Vatican. Quelles sont les causes de ces abandons ? Comment combattre cette fragilité des vocations ?

Pour justifier la crise des vocations, on peut se référer au "nombre des abandons". Cette donnée est "certainement le symptôme d'une crise plus large dans la vie religieuse et consacrée" qui, si elle s'amplifie "met en sérieux danger la survie de quelques-uns [des instituts religieux]".

C'est ce qu'a expliqué José Rodriguez Carballo (ci-contre), secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique (le dicastère vatican en charge des religieux). Il intervenait le mardi 29 Octobre à Rome dans le cadre d'une journée d'études sur le thème "Fidélité et persévérance vocationnelle dans une culture du provisoire". Un extrait de son intervention, intitulée "La fragilité vocationnelle : quelles responsabilités pour les institutions de vie consacrée ?", a été publié dans la version italienne du journal du Vatican L'Osservatore Romano.

Les chiffres

Les autorisations d'abandons (qui revêtent différentes formes : décrets de démissions, dispenses d'obligations sacerdotales, etc.) sont délivrées par trois dicastères différents. En additionnant le nombre d'abandons enregistrés pendant 5 années consécutives (2008-2012), on peut calculer une moyenne d'environ 3000 par an : "plus de 3000 religieux ou religieuses ont quitté chaque année la vie consacrée", selon José Rodriguez Carballo. Et le prélat espagnol précise que ni "les membres des sociétés de vie apostolique qui ont abandonné leur consécration, ni ceux en vœux temporaires" n'ont été pris en compte.

Bien qu'il soit "quasiment impossible de révéler avec exactitude" les causes de ces abandons, les documents fournis lors d'une demande d'abandon révèlent des motifs récurrents.

Une première raison : la crise spirituelle

Le secrétaire de la Congrégation relève d'abord l' "absence de la vie spirituelle - prière personnelle, prière communautaire, vie sacramentelle - qui conduit, bien souvent, à compter exclusivement sur les activités de l'apostolat, pour pouvoir ainsi continuer ou pour trouver des subterfuges. Très souvent ce manque de vie spirituelle débouche sur une profonde crise de la foi". Et ce grand vide spirituel, dont les religieux témoignent peu, n'est pas la seule perte de sens qu'ils peuvent rencontrer sur le chemin de leur vie consacrée.

La désaffection à l'égard de la vie communautaire

La "perte du sens de l'appartenance à la communauté, à l'institution, et dans certains cas à l’Église elle-même" est la deuxième cause dont parle José Rodriguez Carballo. Elle se manifeste "dans la critique systématique des membres de sa propre communauté ou de son institution, en particulier de l'autorité, qui produit une grande insatisfaction; dans la participation insuffisante aux moments communautaires ou aux initiatives de la communauté, à cause d'un manque d'équilibre entre les exigences de la vie communautaires et les exigences de l'individu et de l'apostolat qui se déroule".

Le franciscain précise que les problèmes rencontrés le plus fréquemment dans la vie communautaire concernent "les relations interpersonnelles, les incompréhensions, le manque de dialogue et de communication authentique, l'incapacité psychique à vivre les exigences de la vie fraternelle en communauté, l'incapacité à résoudre les conflits..."

Quant aux difficultés avec l’Église, il peut s'agir d'un "manque de vraie communion avec elle". Cela se traduit par un rejet de "l'enseignement de l’Église sur des thèmes spécifiques comme le sacerdoce des femmes et la morale sexuelle".

Les problèmes affectifs

Ils sont nombreux, d'après José Rodriguez Carballo, pouvant aller "du fait de tomber amoureux, qui se conclut par le mariage, à la violation du vœu de chasteté, soit par des actes répétés d'homosexualité [...], soit par des relations hétérosexuelles, plus ou moins fréquentes. Parfois les problèmes affectifs ont une répercussion claire sur la vie fraternelle en communauté [...], en provocant des conflits continuels qui finissent par rendre la communauté invivable".

Un reflet de la société actuelle ?

Pour mieux expliquer ces différentes facteurs d'abandon, il faut pour le secrétaire de la Congrégation analyser "la société de laquelle proviennent nos jeunes".

"Nous vivons à une époque caractérisée par des changements culturels imprévisibles ", affirme-t-il, "nouvelles cultures et sous-cultures, nouveaux symboles, nouveaux styles de vie et nouvelles valeurs. Tout cela arrive à une vitesse vertigineuse".

Pour Mgr Carballo, les anciennes valeurs ont laissé la place "à la complexité, à la pluralité, à l'opposition de modèles de vie et de comportements éthiques". La société actuelle se caractériserait par "l'incertitude, par le doute, par le repliement dans le quotidien et dans l'émotionnel". "Il devient difficile", soutient-il, "de comprendre ce qui est essentiel et ce qui est secondaire et accidentel".

Une société de marché

"Tout est mesuré et évalué selon l'utilité et la rentabilité, même les personnes", déplore José Rodriguez Carballo. "Une telle conception mercantiliste de la personne va jusqu'à privilégier l'action, l'utilité, et même l'apparence sur l'être".

Une société du "zapping"

Ce serait une autre tendance qui pousserait les jeunes à abandonner l'aventure de la vie consacrée. Un zapping, qui, au sens figuré, signifie "ne pas tenir ses engagements à long-terme, passer d'une expérience à l'autre, sans faire aucune expérience qui marque la vie". Mgr Carballo dépeint aussi un monde où "il n'y a pas de place pour le sacrifice, ni pour le renoncement, ni pour aucune valeur similaire. En revanche, celles-ci sont présentes dans le choix de la vocation qui exige, par conséquent, d'aller à contrecourant".

Une société individualiste

La dernière teinte venant assombrir ce tableau de la société actuelle, c'est celle de "la domination du néo-individualisme et de la culture de la suggestivité". Le prélat espagnol explique que "l'individu est la mesure de tout et tout est vu, mesuré et évalué en fonction de soi-même et de l'autoréalisation".

"L'homme actuel parle beaucoup, il est apparemment un grand communiquant, mais en réalité il ne réussit pas à communiquer en profondeur et, par conséquent, il ne réussit pas à rencontrer l'autre", remarque-t-il.

Quelles solutions ?

José Rodriguez Carballo a finalement proposé à son auditoire quelques pistes pour "prévenir les abandons", sans toutefois espérer "les éviter totalement". Parmi ces propositions, choisir comme "structure fondamentale" de la vie consacrée "une expérience renouvelée du Dieu Un et Trinitaire" ; ne pas "s'enfermer dans un mysticisme séparé de tout et de tous", mais faire en sorte que le "dynamisme trinitaire" établisse "une relation de communion avec les autres" et pousse au "don de soi-même aux autres" ; présenter "la vie consacrée et religieuse dans toute sa radicalité évangélique" et faire un discernement adéquat ; fournir "un accompagnement personnalisé" pendant la formation initiale et les premières années de profession solennelle.

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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Elvis est mort » jeu. 31 oct. 2013, 15:17

très intéressant
il serait pas mal de savoir combien d'engagements sont-ils opérés chaque année pour se rendre compte de l'importance de ce chiffre de 3000 par an

Beaucoup pensent que la vie de communauté est un remède à la solitude affective profonde endurée par les prêtres et les religieux mais, au témoignage de plusieurs moines et prêtres que je connais, c'est un leurre car la solitude n'est soignée que
par des amitiés vraie et librement choisies et vécues,
or on ne choisit pas les religieux de sa communauté, ni les prêtres que l'on doit côtoyer.

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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Peccator » jeu. 31 oct. 2013, 15:36

On ne choisit pas sa famille, et pourtant dans de nombreuses familles on arrive bel et bien à s'aimer.

La vie en communauté n'est pas la solution absolue : même quand on vit avec quelqu'un qu'on a choisit, on peut malgré tout finir par se retrouver seul.

Je pense que si les "solutions" proposées sont "faiblardes", c'est parce qu'il n'y a pas beaucoup plus à dire que faire tout ce qu'on peut pour vivre davantage en fraternité réelle (et donc faire un véritable effort de communication) et faire tout ce qui est possible pour maintenir une vie spirituelle.

Il me semble évident que lorsqu'on arrête la vie spirituelle, alors la vie consacrée n'est pas possible.

Hors, même les religieux sont les enfants de la culture actuelle, et en subissent tous les assauts mortifères.
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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Altior » ven. 01 nov. 2013, 15:17

J'ai entendu un prêtre dire un mot qui m'a plu. "Un futur bon religieux est celui qui, s'il avait été appelé vers le mariage, serait un bon mari et un bon père de famille". La réciproque me semble vraie, aussi.

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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Peccator » ven. 01 nov. 2013, 16:08

J'avais lu aussi (sur la cité catholique ?) un prêtre formateur en séminaire expliquer qu'il commence par dire aux séminaristes qu'il vient les préparer au mariage.

Je suis de plus en plus persuadé que mariage, sacerdoce ou vie consacrée ne sont pas "tenables" sur la durée si l'on ne remet pas tout en Jésus, et ce non pas une fois au début, mais le plus régulièrement possible.
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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Zarus » ven. 01 nov. 2013, 19:08

Il ne faut pas oublier que l'engagement n'est pas toujours si volontaire que ça partout. (surtout pour les nonnes)
Pas mal de cas en Amérique Latine de femmes issus de familles pauvres qui sont poussés à devenir nonnes. (dans les zones rurales, c'est souvent plus l'avis de la famille qui compte, et peu de ces femmes ont la volonté de refuser)
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Re: 3000 abandons de vie consacrée de religieux par an

Message non lu par Elvis est mort » ven. 01 nov. 2013, 20:30

saint Paul dit mieux vaut se marier que de bruler [en enfer pour n'avoir pas su garder la continence du prêtre ou du moine

la vie de prêtre ou de moine demande à la nature humaine un effort exceptionnel c'est à dire se priver de vie sexuelle et de vie de tendresse intime toute sa vie (et se priver aussi de paternité biologique)

alors que la vie de l'homme marié est celle du plus grand nombre
la vie normale pour l'homme et la femme

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