Bien sûr.Chélidoine :
Pour qu'il y ait confession, il faut qu'il y ait contrition et volonté de rompre avec le péché.
Non, non ...Celles-ci doivent se manifester par l'aveu auprès des autorités civiles et judiciaires avant la confession.
Un prêtre peut (doit) refuser d'entendre en confession un abuseur qui ne s'est pas dénoncé.
Vous inventez une condition qui n'existe pas dans l'Église. Car il n'est pas d'avant ou d'après. Le prêtre ne peut refuser d'entendre en confession une personne, du moment que celle-ci serait prête à le faire. Peu importe le moment. Avec votre condition vous feriez l'obligation aux prêtres de refuser d'entendre un pénitent à l'article de la mort. Et parce qu'il ne se serait pas dénoncé lui-même à la police.
Qu'est-ce que vous en savez ? Qu'il ne commencerait pas par se confesser à un prêtre, je veux dire.Soyons sérieux : un abuseur qui a conscience de son péché et veut mettre un terme à sa propre dérive, ne va pas commencer par se rendre au confessionnal comme on passe au car-wash.
C'est au prêtre de juger si la confession serait valable ou non. En observant un total manque de repentir, la comédie, la blague : le prêtre peut refuser de donner l'absolution. Il pourrait ensuite dénoncer le "farceur" aux autorités. Il n'y a pas eu de confession ...Si c'est le cas d'une opération cosmétique, il ne s'agit plus d'une confession mais de confidences et là, l'intérêt de la victime prime.