bonjour et . Le concile nécessite d'être reçu au delà de toute rumeur en lisant les textes du magistère éclairés par la Tradition et évidement les Ecritures. Dans la presse, beaucoup d'esprit du monde qui n'est que division mais aussi énormément d'ignorance. Il semblerai que le concile de Trente ai mis aussi quelque temps à éclairer le peuple.Christophe67 a écrit : ↑mar. 11 juil. 2017, 12:40Il ne faut pas s'en étonner, ce n'est pas réellement une reculade mais l'application de ce qui a été défini par Vatican II, quoi qu'en disent certains traditionalistes.PaxetBonum a écrit : ↑lun. 10 juil. 2017, 10:57Dans ce contexte, le dixième anniversaire du motu proprio de Benoît XVI (lire ci-dessous) visant à normaliser la messe en latin selon le missel de 1962, n’est pas totalement anecdotique.
Le second concile du Vatican a déclaré, à propos de tous les rites liturgiques approuvés, que l’Église souhaite « les préserver dans l’avenir et les encourager par tous les moyens. » (Sacrosanctum Concilium, n°4). Le nouveau rite promulgué par le Pape Paul VI (forme ordinaire) est aujourd’hui généralement utilisé. Toutefois, l’ancienne liturgie latine (forme extraordinaire) reste également en usage, et complètement approuvée par le Souverain Pontife.
Concernant l’édition du Missel Romain de 1962, c’est au cours du concile Vatican II qu'elle a été publiée, et c’est toujours aujourd’hui le missel utilisé pour la célébration de la Messe tridentine.
Et ceci est parfaitement conforme avec l'enseignement de l'Eglise dans son CEC : « Le mystère du Christ est si incroyablement riche qu’il ne peut être entièrement contenu dans aucune tradition liturgique particulière. » (CEC, n°1201).
Il en est de même pour le chant grégorien, il refait surface je trouve et c'est encore un des souhaits de Vatican II puisqu'il recommande dans ce sens :
« Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude. Les scholae cantorum seront assidûment développées, surtout auprès des églises cathédrales. Cependant les évêques et les autres pasteurs veilleront avec zèle à ce que, dans n’importe quelle action sacrée qui doit s’accomplir avec chant, toute l’assemblée des fidèles puisse assurer la participation active qui lui revient en propre. » ( Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, §114 )
« L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. C’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales par ailleurs, doit occuper la première place. Les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins, pourvu qu’ils s’accordent avec l’esprit de l’action liturgique » (Concile Vatican II, Sacrosanctum Concilium, §116 )
En dépit des prescriptions claires du concile Vatican II sur l'usage du chant grégorien (et du latin), ce n'est que rarement repris dans les célébrations dominicales paroissiales des diocèses.
mais lors de grandes Messes à la cathédrale de Strasbourg, conformément au texte cité plus haut, la majorité des chants sont en latin et magnifiquement interprétés par la Maîtrise.
Aussi je me méfie de ce genre d'articles d'une presse capable d'allumer des feux en érigeant certaines pratiques dans l'Eglise comme des oppositions, des concurrences alors que je les trouve très complémentaires. Il est toujours plus facile de détruire un édifice de l'intérieur, quoi de plus aisé en opposant cathos "modernes" et "tradis" en alarmant les premiers sur un risque de rétropédalage ?
Cordialement.
Il faut absolument se former au latin et au grégorien (que le soit disant "esprit" du concile a bien malmené). Car même dans la forme ordinaire du rite romain, c'est bien le latin la langue liturgique et comme le dit le concile il doit être utiliser au moins partiellement même s'il n'est pas obligatoire. Avec tous les problèmes de traduction il faut bien une référence, une édition typique.
cordialement