Pascendi n'est pas un monument. La preuve c'est que je l'ai lue, et j'ai trouvé ça très intéressant et pas du tout difficile à lire. Et c'est un critère, parce que moi quand c'est ennuyeux je ne lis pas.Cinci a écrit :Bonjour Fée Violine,
Alors vous associez le modernisme avec avec l'irreligion? le matérialisme?
Je ne l'aurais pas compris de cette façon. J'aurais pensé que le modernisme opérait surtout une rupture avec la dogmatique de l'Église pour commencer, avec le traditionalisme. Je ne sais pas si ce serait plus clair dans la fameuse lettre encyclique Pascendi. J'avoue que je n'ai pas eu l'audace encore de m'attaquer à ce monument. En attendant, Je ne comprend pas trop pourquoi vous semblez exclure totalement le surnaturel de l'expérience moderniste.
Le modernisme n'est pas synonyme d'irréligion. Les modernistes pensaient sincèrement être catholiques, je suppose. Matérialistes, peut-être un peu - au sens de "rationalistes", pas au sens de "consommateurs" bien sûr.
Si vous ne savez pas ce qu'est le modernisme, il vous est difficile d'en discuter.
En gros l'idée, c'est de suivre la mode, d'où le mot "modernisme". Le modernisme considère la religion comme un phénomène culturel.
La "rupture avec la dogmatique" que vous évoquez est la conséquence du refus du surnaturel. Il est évident que si Dieu est une création humaine, l'incarnation, la Trinité et la rédemption n'ont pas beaucoup de sens.