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Re: Persécutions des chrétiens en Inde

Publié : mar. 02 févr. 2010, 2:24
par Anne
Inde : La délégation européenne autorisée à pénétrer au Kandhamal
Le transfert des pouvoirs en question

ROME, Lundi 1er février 2010 (ZENIT.org) - Dans l'Etat indien de l'Orissa, la délégation européenne chargée d'enquêter sur la situation au Kandhamal est enfin autorisée par un gouvernement réticent à pénétrer dans le district, annonce « Eglises d'Asie » (EDA), l'agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

Jeudi 28 janvier, le ministère de l'intérieur de l'Orissa annonçait que les membres de la délégation européenne qui devaient effectuer une mission d'évaluation au Kandhamal pourraient se rendre dans le district la semaine suivante, vers le 3 ou 4 février.

La plupart des médias indiens se sont fait largement l'écho de cette soudaine volte-face des autorités de cet Etat du nord-est de l'Inde, qui la veille, mercredi 27 janvier, avait subitement refusé aux diplomates la visite de quatre jours prévue dans le district du Kandhamal, proposant à la place celle de Bhubaneswar, capitale de l'Etat. La délégation européenne n'avait pas caché son indignation et avait immédiatement déclaré qu'elle annulait sa mission.

En interdisant l'accès au district du Kandhamal, épicentre des violences de 2008 (1), le gouvernement de l'Orissa ne faisait que jeter le discrédit sur les affirmation qu'il ne cessait de répéter depuis des mois, à savoir que la paix était revenue dans le district, que la situation était sous contrôle et qu'il n'y avait rien a cacher, n'ont pas manqué de souligner les médias ainsi que les responsables de l'Eglise catholique.

« Le gouvernement était peu enthousiaste à l'idée que des étrangers visitent le Kandhamal, parce qu'il décrivait une situation idyllique, racontant au monde entier que tout était revenu à la normale, les victimes rentrées chez elles et que justice leur avait été rendue (...) La vérité risque d'écorner cette belle image », explique le P. Ajay Singh, à la tête du service social de l'archidiocèse de Cuttack-Bhubaneswar.

Il était notoire que cette visite, négociée de longue date (plus d'un an de tractations avec le gouvernement fédéral), inquiétait fortement le gouvernement de l'Orissa. Le 18 janvier dernier, Christian Today, un média chrétien d'information, rapportait que les autorités vidaient de force les camps où se trouvaient encore des milliers de réfugiés, en prévision de l'arrivée de la délégation. Selon des sources locales, les réfugiés avaient été dispersés, sans pouvoir pour autant rentrer dans leurs villages, où ils sont toujours menacés de mort par les hindouistes qui y circulent librement, sans être inquiétés par la police locale.

Le gouvernement de l'Orissa, qui ne fait pas mystère d'être revenu sur son interdiction à l'encontre de la mission européenne sous la pression du gouvernement fédéral, a cependant souligné que son autorisation était soumise à de nouvelles conditions : la délégation de l'Union Européenne « sera autorisée à s'entretenir avec la population, mais ne pourra effectuer le travail d'une mission d'enquête. (...) Elle ne devra ni publier de rapport ni parler aux médias de ses conclusions ». C'est ce que le ministre de l'intérieur a déclaré à la presse le 27 janvier 2010, ajoutant que les diplomates pourraient visiter les villages, assister aux procès des responsables des violences, mais tenir les autorités au courant de tous leurs déplacements, des lieux où ils voudraient se rendre et des personnes qu'ils voudraient rencontrer, « pour des raisons de sécurité ».

La dizaine de membres de l'équipe diplomatique, menée par Ramon Moreno, ministre-conseiller à l'ambassade d'Espagne à New Delhi, devait à l'origine effectuer une mission d'évaluation de la réhabilitation des victimes ainsi que du bon fonctionnement des tribunaux chargés de sanctionner les responsables des violences de 2008. Selon le gouvernement de l'Orissa, les représentants de l'Union européenne n'ont plus pour mission que « d'évaluer sur le terrain la situation socio-économique du Kandhamal».

L'Eglise cependant a souligné le soulagement des chrétiens de voir maintenue la visite, malgré les conditions imposées par le gouvernement. Le P. Babu Joseph, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l'Inde, a déclaré que les chrétiens du Kandhamal se réjouissaient que la communauté internationale montre ainsi qu'elle ne les avait pas oubliés. Il a ajouté que la visite de la délégation ne pourrait qu'« avoir un impact important et positif en ce qui concernait la vision des droits de l'homme et de la liberté religieuse en Inde » en raison des liens que le pays entretient avec l'Union européenne, qui est son principal partenaire commercial et son premier investisseur étranger.

En novembre dernier, des représentants de cinq pays de l'Union européenne s'étaient rendus en Orissa mais n'avaient pu obtenir l'autorisation d'entrer au Kandhamal. Ils avaient cependant pu rencontrer Mgr Cheenath et entendre une douzaine de victimes des violences que l'archevêque de Cuttack-Bhubaneswar avait réussi à faire venir dans sa résidence.

(1) Selon les sources disponibles, les violences en Orissa ont fait plus d'une centaine de morts, et près de 50 000 déplacés. Des centaines de maisons et d'édifices religieux sont à reconstruire. Voir EDA 490, 491, 492, 493, 494, 495, 496, 498, 499, 506

(2) Ucanews, 29 janvier 2010, 28 janvier 2010, 20 janvier 2010, 18 novembre 2009 ; OrissaTV, 27 janvier 2010, Chennaionline TV, 28 janvier 2010 ; Christian Today, 18 janvier 2010,
© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

Re: Persécutions des chrétiens en Inde

Publié : sam. 13 mars 2010, 4:08
par Anne
Inde : Attaque manquée des hindouistes contre la cathédrale de Satna
ROME, Vendredi 12 Mars 2010 (ZENIT.org) - Les catholiques du diocèse syro-malabar de Satna, ville du nord-est de l'Etat du Madya Pradesh, ont exprimé leur soulagement, après que la police a empêché la profanation de leur cathédrale par des militants hindouistes, rapporte aujourd'hui « Eglises d'Asie » (EDA), l'agence des Missions étrangères de Paris.

Le jeudi 11 mars, plusieurs journaux du Madhya Pradesh, un Etat du centre de l'Inde, ont révélé que des hindouistes avaient projeté de brûler dans la cathédrale Saint-Vincent de Satna (1), de rite catholique syro-malabar, des effigies de membres de la communauté chrétienne, afin de protester contre les supposées conversions pratiquées par l'Eglise. En se dirigeant vers le sanctuaire pour leur autodafé, les militants extrémistes singeaient une procession funéraire.

Le P. Joseph Kodakallil, vicaire général du diocèse de Satna et également curé de la paroisse, a déclaré à l'agence Ucanews (2) que vers 17 h 00, le 11 mars, un groupe d'environ 60 personnes marchaient sur la cathédrale lorsque police leur a barré le passage, les empêchant d'entrer. La foule a scandé des slogans antichrétiens et a brûlé une effigie dans la rue avant de se disperser une demi-heure plus tard.

Le P. Kodakallil a confié son soulagement « qu'aucun incident grave n'ait été finalement à déplorer » et a expliqué que la police lui avait déconseillé, à lui ainsi qu'à son vicaire, de se montrer à la foule. Le prêtre a ajouté que les médias n'avaient pas désigné les responsables de cette agression, mais que le Vishwa Hindu Parishad (VHP, Conseil mondial hindou) et le Bajrang Dal étaient fortement suspectés (3). « La menace est sérieuse et l'Eglise ne peut la prendre à la légère. Nous demandons donc à la police d'assurer la protection de la cathédrale », a conclu le P. Kodakallil, qui a ajouté qu'il en avait reçu la garantie de la part des autorités civiles comme de la police.

Selon les médias locaux, la colère des extrémistes hindous avait pour origine un mariage chrétien célébré en mai dernier, dont ils avaient entendu dire qu'il s'agissait en réalité d'un acte de conversion. Le P. Jolly Konnukodan, vicaire de la paroisse, affirme que l'Eglise n'a jamais célébré de mariage impliquant qui que ce soit ayant appartenu à une autre religion. Le jeune prêtre demande à ce qu'une enquête « en toute transparence » soit diligentée afin d'identifier les responsables de la propagation de ces rumeurs.

Tout en exprimant sa gratitude envers la police qui a empêché la foule de vandaliser la cathédrale, le P. Konnukodan tient cependant à qualifier l'attaque des hindouistes d'acte relevant d'« une stratégie bien orchestrée » qui vise à attaquer l'Eglise dans le « bon travail » qu'elle effectue auprès des déshérités.

Au Madhya Pradesh, les attaques des extrémistes hindous contre des lieux de culte chrétiens se sont multipliées ces dernières années, la plupart d'entre elles étant officiellement motivées par des accusations de conversions forcées (4).

(1) Le diocèse catholique de Satna, ville du nord-est du Madhya Pradesh, a été érigé en 1977. Dirigé par l'évêque syro-malabar Mar Matthew Vaniakizhakel, il est suffragan de l'archidiocèse de rite latin de Bhopal, capitale de l'Etat. La cathédrale de Satna, consacrée en 1991, a été conçue comme la représentation architecturale de la diversité religieuse du Madhya Pradesh, mêlant les styles hindou, musulman moghol et bouddhique de l'Inde du nord. Saint Vincent de Paul a été choisi comme patron de la cathédrale en raison de la volonté du diocèse de se consacrer particulièrement à l'aide envers les pauvres. De nombreuses institutions et associations caritatives ont ainsi été créées autour de la paroisse de la cathédrale de Satna : centres pour personnes handicapées physiquement ou mentalement, sourds-muets, maisons d'accueil pour enfants des rues, orphelinats, etc.

(2) Ucanews, 12 mars 2010.

(3) Le Bajrang Dal est la branche jeunesse du Vishwa Hindu Parishad (VHP), mouvement hindouiste extrémiste.

(4) Le 22 octobre 2008, après l'incendie criminel d'une église du diocèse de Satna, le porte-parole de l'Eglise catholique du Madhya Pradesh, le P. Anand Muttungal, avait affirmé que plus de 171 attaques d'églises, institutions ou lieux de culte chrétiens avaient eu lieu depuis que le Bharatiya Janata Party (BJP) était arrivé au pouvoir cinq ans auparavant. Mar Mathew Vaniakizhakel, évêque syro-malabar de Satna, avait réagi de son côté, demandant au gouvernement de l'Etat qu'il assure la protection de ses fidèles. Voir EDA 494
© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

Re: Persécutions des chrétiens en Inde

Publié : dim. 14 mars 2010, 2:49
par pajaro
La situation de nos freres chretiens dans les pays musulmans est des plus mauvaises, et maintenant, meme en territoire hindouiste nous sommes persecutes, mais bien sur en France il faut accepter tout le monde, car tout le monde est beau et tout le monde est gentil, c'est la tolerance. En union de prieres avec tous les chretiens qui souffrent dans le monde, tout comme le Christ a souffert pour nous.

Persécutions en Inde

Publié : mar. 04 mai 2010, 23:35
par Anne
Inde : Nouvelles violences anti-chrétiennes au Karnataka
Toutes confessions également ciblées


ROME, Mardi 4 mai 2010 (ZENIT.org) - Les attaques antichrétiennes se multiplient au Karnataka, annonce « Eglises d'Asie », l'agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

Selon le Global Council of Indian Christians (GCIC), une ONG d'obédience protestante, un groupe d'une centaine de chrétiens, dont des catholiques de la paroisse St-François-Xavier de Bangalore et plusieurs prêtres et religieuses, a été pris à partie, le 1er mai dernier, par une trentaine d'hindouistes, lors d'une étape de leur « circuit de découverte du Karnataka » dans le village de Hunsur, près de Mysore.

Sajan George, président du GCIC, a rapporté à l'agence Ucanews (1) que les chrétiens ont subi « avec calme » l'attaque des militants membres des partis (pro-hindou) du Vishwa Hindu Parishad (VHP) et du Bajrang Dal. Puis la police, avertie par les hindouistes, a ensuite accusé le groupe de s'être rendu coupable de prosélytisme sur le fondement l'article 295 A du Code pénal indien (« atteinte aux sentiments religieux »). Le responsable du groupe, le P. Robin Das Paul, ainsi que deux autres participants ont alors été écroués à Hunsur, tandis qu'une femme du groupe était envoyée en prison à Mysore.

Selon les forces de l'ordre, les chrétiens faisaient du ‘porte-à-porte' auprès des habitant, distribuant des tracts, des livres ainsi que d'autres documents religieux. Le responsable de la police locale affirme avoir saisi du « matériel de propagande » consistant en prospectus, ouvrages et CDs, et a rapporté que les membres du groupe auraient proposé 100 000 roupies (1 700 euros) pour subvenir à l'éducation des enfants dont les parents se convertiraient.

Les chrétiens ont formellement nié toutes ces accusations et déclaré n'avoir fait que « diffuser pacifiquement le message de Jésus-Christ (...), [leurs] brochures ne parlant que de religion et ne contenant rien qui puisse porter atteinte à qui que ce soit » (2).

Ces nouvelles violences antichrétiennes suivent de peu l'agression des pèlerins d'Udupi et l'arrestation de douze chrétiens pour actes de « conversions forcées » (3) - incidents qui ont eu lieu dans le même Etat du Karnataka -, alors que l'Inde vient d'être une nouvelle fois montrée du doigt par une commission américaine pour violation du droit à la liberté religieuse.

Le 30 avril dernier, dans son rapport annuel (4), la Commission américaine pour la liberté religieuse dans le monde (US Commission on International Religious Freedom, USCIFR), a en effet réinscrit l'Inde pour la deuxième année consécutive sur sa liste des pays « sous surveillance » où la liberté de religion est considérée comme étant en danger (5). Le document de la commission, qui souligne que l'Inde est « lente » à rendre justice aux victimes de violences religieuses, constate qu'au cours de l'année qui vient de s'écouler, chrétiens et musulmans n'ont cessé d'être l'objet d'attaques répétées contre eux et leurs lieux de culte.

En 2009, lorsque la commission américaine avait placé l'Inde pour la première fois sur la liste des Etats sous surveillance, elle avait expliqué que le pays s'était montré incapable de stopper les violences envers les minorités religieuses, tout spécialement celles des chrétiens de l'Orissa en 2008 et des musulmans du Gujarat en 2002.

Ce rapport « reflète la réalité du terrain », estime le P. Babu Joseph, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l'Inde (CBCI), ajoutant qu'il y a « un véritable manque de volonté politique dans la lutte contre la violence » envers les minorités religieuses.

La présence de l'Union indienne sur cette liste « n'est pas une surprise », a également commenté Joseph Diaz, fondateur et dirigeant du Catholic Secular Forum, qui se fait régulièrement l'écho des violences antichrétiennes en particulier au Karnataka et au Madhya Pradesh, deux Etats dont les gouvernement sont aux mains des hindouistes et qui ont vu les attaques contre les chrétiens se multiplier ces derniers mois (6).

L'imam de la grande mosquée de New Delhi, Ahmed Bukhari, a exprimé quant à lui le regret que ces affrontements communautaristes ternissent l'image de l'Inde. Il a toutefois tenu à préciser que ces discriminations religieuses étaient « [le] problème [de la nation indienne] et que [celle-ci] le résoudrait [elle-même] » (7).
(1) Ucanews, 3 mai 2010.

(2) Deccanchronicle.com, 1er mai 2010 ; Costaldigest.com, 2 mai 2010. Les quelques sources ecclésiastiques et les rares médias locaux ayant rapporté l'événement donnant des versions très différentes des faits, les détails de l'agression restent incertains ; selon les sources, le nombre de personnes arrêtées varie de 2 à 70, et la nature même du groupe est mal définie (jeunes d'une école encadrés par leurs professeurs, paroissiens d'une église catholique, membres d'une communauté, ...).

(3) Fides, 30 avril 2010. Voir EDA 528

(4) Voir dépêche EDA du 30 avril 2010

(5) Le rapport, après avoir désigné les treize pays où les violations de la liberté religieuse sont les plus graves (Birmanie, Chine, Erythrée, Iran, Corée du Nord, Arabie Saoudite, Soudan, Ouzbékistan, Irak, Nigéria, Pakistan, Turkménistan et Vietnam), a défini une autre liste de pays « sous surveillance » sur laquelle figure l'Inde parmi douze autres pays comme l'Afghanistan , la Somalie ou l'Indonésie.

(6) Voir EDA 528

(7) Ucanews, 30 avril 2010.

© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

:arrow: http://www.zenit.org/article-24299?l=french

Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : ven. 02 juil. 2010, 8:00
par jean_droit
Il est intéressant, à lire ces statistiques, de voir que les catholiques sont largement minoritaires parmi les chrétiens.
Prions pour ces populations chrétiennes persécutées.
Prions et espérons qu'une paix religieuse s'installe en Inde.

http://www.aed-france.org/observatoire/pays/inde/

Index de l'article :
Inde
APPARTENANCE RELIGIEUSE
Hindous : 74,5 %
Musulmans : 12,1 %
Chrétiens : 6,2 %
Animistes : 3,4 %
Autres : 3,8 %

Chrétiens : 69 299 260
Catholiques baptisés : 18 408 000

SUPERFICIE
3 287 263 km2

POPULATION
1 103 371 000 habitants

RÉFUGIÉS
161 537

DÉPLACÉS
600 000

•Lois anti-conversion
•Un Noël des martyrs en Orissa
•Persécutions par les autorités publiques
•Attaques contre le système éducatif
•Violence
•Les catholiques
•Les autres confessions chrétiennes
•Les musulmans

Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : mer. 14 juil. 2010, 6:28
par jean_droit
Un ensemble d'articles de ZENIT :

Remarque personnelle :
Il est intéressant de noter que ZENIT publie ces articles au moment où nous célébrons la journée de la paix.
Le Saint Père insiste sur la liberté religieuse qui doit s'imposer à tous.
On en est loin tant l'Eglise est attaquée de toutes parts autant par les "religieux" islamistes ou indouistes, ici, autant par certains états laïcs occidentaux.

Les raisons du choix de ce thème par Benoît XVI
ROME, Mardi 13 juillet 2010 (ZENIT.org) - La liberté religieuse est la « liberté des libertés » : c'est ce que rappellera le message de Benoît XVI pour la 44e Journée Mondiale de la Paix, le 1er janvier 2011, sur le thème « Liberté religieuse, chemin vers la paix ».

C'est ce qu'annonce aujourd'hui le Saint-Siège qui publie un communiqué expliquant les raisons du choix de ce thème par Benoît XVI.

Il prend acte du fait que la liberté religieuse est limitée ou même niée dans différentes régions du monde où la religion est source de « discrimination », « marginalisation », « persécution » ou «de « violence ».
http://zenit.org/article-24977?l=french

Inde : Des islamistes coupent la main droite d’un universitaire catholique
ROME, Mardi 13 juillet 2010 (ZENIT.org) - Au Kerala, dans le sud de l'Inde, un universitaire catholique a eu la main droite coupée par des islamistes. « Eglises d'Asie » (EDA), l'agence des MEP, fait le point sur cette mutilation dont la nouvelle a fait le tour du monde.

Des militants islamistes ont tranché la main d'un enseignant catholique qui avait, selon eux, insulté le prophète Mahomet dans un de ses sujets d'examens écrits destinés à ses étudiants.

T. J. Joseph, 53 ans, professeur au Newman College, université catholique réputée, a été attaqué par un groupe de jeunes extrémistes armés de sabres, de haches et de bâtons, le dimanche 4 juillet dernier, à Muvattupuzha, dans le district d'Ernakulam, au Kerala, alors qu'il rentrait chez lui en voiture après la messe dominicale en compagnie de sa mère et de sa sœur aînée, religieuse de la congrégation des Sœurs de St Joseph de Cluny.
http://zenit.org/article-24974?l=french

L’Inde centrale entre les mains d’extrémistes hindous
L’évêque d’Indore tire la sonnette d’alarme

ROME, Mardi 13 juillet 2010 (ZENIT.org) - Le Père Anand Muttungal, prêtre du diocèse de Bhopal et porte-parole de l'Église catholique dans l'État du Madhya Pradesh, a été menacé de mort par des extrémistes hindous. Selon l'évêque d'Indore, l'Inde centrale est aux mains d'extrémistes.

« La situation est inquiétante : la partie centrale de l'Inde, d'Est en Ouest, est aux mains de groupes extrémistes hindous qui agissent avec violence, dans un climat d'impunité », déclare à l'Agence Fides, Mgr Chacko Thottumarickal S.V.D., évêque d'Indore. Il tire la sonnette d'alarme à propos de la prolifération de groupes hindous, partisans d' une idéologie puriste qui voudrait exclure le caractère pluraliste de la nation indienne.

« En Inde centrale, dans des Etats comme l'Orissa, le Madhya Pradesh, le Chhattisgarh, les minorités chrétiennes subissent l'action de groupes extrémistes hindous car ils sont couverts au niveau politique par les nationalistes du Baratiya Janata Party (BJP), qui les protègent et leur garantissent souvent l'impunité », relève l'évêque.

Le Père Anand, après un énième coup de téléphone anonyme le menaçant de mort, a porté plainte à la police de Bhopal, qui lui a promis de veiller à sa protection.

Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : mer. 14 juil. 2010, 16:39
par Harfang
Qui a dit que les religions asiatiques étaient pacifiques ? :sonne:

Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : lun. 19 juil. 2010, 19:56
par jean_droit
Toujours dans le Salon Beige relayant l'AED :

http://www.aed-france.org/actualite/a-l ... in-coupee/
Des musulmans coupent la main d'un catholique
Lu sur le bulletin de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

"Des militants islamistes ont tranché la main d’un enseignant catholique qui avait, selon eux, insulté le prophète Mahomet dans un de ses sujets d’examens écrits destinés à ses étudiants. T. J. Joseph, 53 ans, professeur au Newman College, université catholique réputée, a été attaqué par un groupe de jeunes extrémistes armés de sabres, de haches et de bâtons, le dimanche 4 juillet dernier, à Muvattupuzha, dans le district d’Ernakulam, au Kerala (Inde), alors qu’il rentrait chez lui en voiture après la messe dominicale en compagnie de sa mère et de sa sœur aînée, religieuse de la congrégation des Sœurs de St Joseph de Cluny. [...]

Destruction d'une église en Inde

Publié : ven. 20 août 2010, 0:58
par Anne
Inde : Destruction d’une église à Anatongre

Tensions interethniques omniprésentes

ROME, Jeudi 19 août 2010 (ZENIT.org) - Les catholiques du Nagaland, un Etat du Nord-Est de l'Inde, ont fermé toutes leurs écoles vendredi 23 juillet en signe de protestation contre la destruction, attribuée aux chrétiens baptistes, d'une église à Anatongre, dans le district de Kiphire, annonce « Eglises d'Asie » (RDA), l'agence des Missions étrangères de Paris, ce 19 août 2010.

Le Nagaland est un Etat « tribal » (aborigène) dont l'accès est strictement réglementé en raison des tensions interethniques et des revendications indépendantistes omniprésentes (Restricted / Protected Area) qui l'agitent. Il est le seul Etat de l'Inde à compter près de 90 % de chrétiens, une particularité due à la conversion massive au christianisme baptiste au siècle dernier, des ethnies naga, qui constituent la presque totalité de la population.

« En tant que chrétiens, nous ne voulons pas agir dans la précipitation, mais rester patient et prendre les bonnes décisions avec calme », a déclaré le P. Carolus Neisalhou, vicaire général du diocèse catholique de Kohima, sous la juridiction duquel se trouve l'Etat du Nagaland.

Les affrontements interconfessionnels dans le village d'Anatongre ont commencé en 1973, lorsque la minorité catholique s'est heurtée à la résistance de nombreux habitants du village qui leur refusaient la construction d'une église catholique. En 2001, le conseil de village décidait que, « pour maintenir l'unité » de la communauté, il ne fallait qu'un seul lieu de culte au village, l'église baptiste. Cette décision répondait à la lettre envoyée peu auparavant aux « anciens du village » par la communauté catholique naissante, les informant qu'elle s'apprêtait à construire un lieu de culte et qu'elle avait commencé à collecter les fonds nécessaires. Des années plus tard, en avril 2010, les autorités du village écrivaient au prêtre de la paroisse voisine de Saint-Peter pour lui dire leur opposition à la construction de l'église catholique au motif que la majorité des habitants avaient déjà signifié leur volonté de n'avoir « qu'une seule église dans le village ».

A son tour, le prêtre envoyait à la police locale une lettre écrite en commun avec 21 catholiques de la communauté, dans laquelle ils réaffirmaient leur droit à faire construire leur propre lieu de culte. Les catholiques, qui avaient élevé les structures en bois de leur église, s'apprêtaient à y commencer les offices, lorsque des groupes de villageois, venus en force, sont venus détruire l'édifice.

Des sources ecclésiastiques locales rapportent que sur la vingtaine de familles qui ont embrassé le catholicisme, plus de la moitié déclarent avoir subi des pressions et des menaces afin qu'ils abjurent leur foi.

La destruction de l'église d'Anatongre a provoqué la réaction indignée de la communauté catholique du Nagaland. Une manifestation de soutien a été organisée par l'Association catholique du Nagaland (CAN) le 23 juillet dernier, et les écoles catholiques de l'Etat sont restées fermées en signe de protestation. La CAN a également appelé les autorités et le ministre-président de l'Etat du Nagaland à assurer aux catholiques « la liberté de religion », comme le leur garantit la Constitution indienne.

Quant à la fermeture des écoles, a expliqué un responsable catholique à l'agence Ucanews, elle a pour but de montrer « la déception [de la communauté catholique] et son espoir que de semblables événements ne se produiront plus à l'avenir ».
© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.

Re: Destruction d'une église en Inde

Publié : sam. 21 août 2010, 16:45
par Unsimplehomme
A lire l'article, on se croirait en Irlande du nord...

Re: Destruction d'une église en Inde

Publié : sam. 21 août 2010, 22:10
par gerardh
_________

Bonjour,

Cette décision et ces actes, s'ils sont confirmés, sont très regrettables.


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Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : mar. 07 sept. 2010, 22:23
par jean_droit
Comme toujours ... pour ne pas oublier :

http://zenit.org/article-25289?l=french

Extrait :
ROME, Mardi 7 septembre 2010 (ZENIT.org) - Deux ans après les massacres qui ont eu lieu dans l'Etat indien de l' Orissa, les victimes des violences antichrétiennes n'ont toujours pas obtenu justice et vivent toujours dans la peur, rapporte « Eglises d'Asie » (EDA), l'agence des Missions étrangères de Paris.

Le bilan de l'action du gouvernement de l'Orissa, deux ans après les massacres de chrétiens perpétrés plusieurs mois durant par des hindouistes, a été fortement critiqué dans une déclaration de presse diffusée conjointement avec le Forum des minorités de l'Orissa, le 30 août dernier, par Mgr Raphael Cheenath, archevêque catholique de Cuttack-Bhubaneswar. Les autorités ont manqué à leur promesse « d'essuyer les larmes et de panser les blessures » des victimes, a dénoncé le prélat, qui a demandé que les coupables des pogroms soient jugés, les victimes enfin indemnisées et que soient mises en place des initiatives en faveur de la réconciliation afin que s'apaisent les tensions interreligieuses.

En 2008, la vague de violence qui s'était abattue sur l'Etat de la côte orientale de l'Inde avait fait plusieurs centaines de morts, déplacé près de 50 000 personnes et détruit des milliers de maisons, lieux de culte et institutions (1).

Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : mer. 15 sept. 2010, 2:47
par Anne
Inde : Un député hindouiste reconnu coupable de meurtre[/b

]Violences anti-chrétiennes en Orissa en 2008

ROME, Mardi 14 septembre 2010 (ZENIT.org) - Le député hindouiste Manoj Pradhan a été reconnu coupable de meurtre lors des pogroms antichrétiens de 2008 en Orissa, rapporte « Eglises d'Asie » (EDA), l'agence des Missions étrangères de Paris.

Manoj Pardahan, député au Parlement de l'Orissa de la circonscription de G. Udayagiri du district du Kandhamal pour le BJP (Bharatiya Janata Party, Parti du peuple indien), a été condamné à six ans de prison ferme pour meurtre, jeudi 9 septembre, par l'une des cours spéciales mises en place pour juger les responsables des violences antichrétiennes de 2008 (1). Le parlementaire doit s'acquitter également d'une amende de 15 500 roupies (250 euros) pour incendies d'habitations appartenant à une minorité et incitation à la violence communautariste. Une peine peu sévère mais qui touche celui qui est devenu le symbole même pour la communauté chrétienne de l'impunité totale dont jouissent les auteurs des attaques, pour peu qu'ils appartiennent à la sphère politique ou administrative du pays.

Cette condamnation est « une lueur d'espoir » face à la toute puissance du politique, s'est réjouit auprès de l'agence AsiaNews, le P. Dibakabr Parichha, avocat auprès des tribunaux spéciaux de l'Orissa.

Le leader hindouiste a été reconnu coupable par le juge Chitta Ranjan Das d'avoir commis des actes « ayant entraîné la mort sans intention de la donner » (article 304 du Code pénal indien) sur la personne de Bikram Nayak le 26 août 2008. Le chrétien avait été l'une des premières victimes des violences qui avaient suivi l'assassinat du Swami Laxmanananda Saraswati (2), dont Manoj Pradhan était un disciple fervent.

Accusé d'être l'un des principaux instigateurs et auteurs des violences de 2008, le parlementaire avait échappé jusqu'à présent aux condamnations, malgré les nombreux chefs d'accusations auxquels il devait répondre, parmi lesquels une trentaine d'assassinats, des incendies criminels, des pillages et incitations à la violence et au meurtre.

Emprisonné dès octobre 2008 pour sa responsabilité dans les pogroms antichrétiens, il s'était néanmoins présenté aux élections d'avril-mai 2009 et avait été élu au parlement de l'Orissa. Après être sorti de prison en juillet, il avait été au cours des mois suivants progressivement blanchi de toutes les accusations qui pesaient contre lui, « faute de preuves suffisantes ». Des centaines de témoins avaient été cités dans les affaires le concernant, mais la plupart d'entre eux ne s'étaient pas présentés, les rares à comparaître faisant état de menaces de mort des groupes hindouistes à leur encontre.

C'est la deuxième condamnation pour meurtre prononcée contre le parlementaire : le 29 juin dernier, il a été reconnu coupable, ainsi que l'un d'un ses complices, du meurtre de Parikhita Nayak, un autre chrétien dalit du district du Kandhamal. A la différence des autres procès où les témoins n'avaient pas osé se présenter, celui-ci avait soulevé l'émotion populaire avec le témoignage de Lipsa, fille de la victime, âgée de 6 ans, qui avait reconnu formellement le leader hindouiste comme étant la personne qui avait torturé et massacré son père devant elle et sa mère. Au cours de l'audience qui s'était tenue le 12 mars 2010, la petite fille, qui n'avait que 4 ans au moment des faits, avait maintenu son témoignage devant un tribunal qui l'avait soumise à un interrogatoire poussé de 90 minutes. Quant à la jeune veuve de Parikitha Nayak, elle avait raconté comment son mari avait réagi avec calme et détermination lorsque le groupe mené par Manoj Pradhan lui avait demandé de renier sa foi chrétienne ou de mourir : « Ils ont joué avec lui pendant quelques jours avant de le couper en morceaux et de l'arroser de kérosène. »

Manoj Pradhan, reconnu coupable de « meurtre sans intention de donner la mort », avait été condamné à sept ans d'emprisonnement et 5 000 roupies d'amende (85 euros). Ce jugement, le premier après une longue série d'acquittements qui avaient indigné les victimes - dont celui concernant le massacre du chrétien Kantheswar Digal (3) -, avait redonné espoir à la communauté chrétienne malgré la non-reconnaissance de « l'homicide volontaire ». Mais elle avait déchanté rapidement, apprenant une semaine plus tard, la libération conditionnelle du parlementaire par la Haute Cour.

Pour ce dernier jugement du 9 septembre 2010, Manoj Pradhan a fait également appel de la sentence auprès de la Haute Cour. Mais l'opinion publique semble avoir été récemment sensibilisée face à l'impunité des coupables des violences antichrétiennes, et de nombreux mouvements se mobilisent en faveur de la justice en Orissa. Il y a une quinzaine de jours, Mgr Raphael Cheenath, archevêque catholique de Cuttack-Bhubaneswar, dressait dans une déclaration, publiée conjointement avec le Forum des minorités de l'Orissa, le triste bilan de l'action du gouvernement de l'Orissa. Il reprochait aux autorités, plus de deux après les crimes, de ne pas avoir jugé les coupables, protégé les témoins, indemnisé les victimes, réhabilité les déplacés, ni mis en place les conditions d'un apaisement des conflits (4).

Alors que paraissent de nombreux rapports de commissions internationales ou d'ONG qui ont enquêté sur les événements au Kandhamal et pointent les dysfonctionnements de la justice en Orissa, un « tribunal populaire » a rassemblé fin août à New Delhi des personnalités du monde indien, comprenant des stars de Bollywood comme des célébrités judicaires tels que A. P Shah, ancien président de la Cour suprême. A l'issue de leur session et après audition des victimes, les « jurés » ont émis un verdict accablant pour le gouvernement de l'Orissa dont ils ont souligné « le parti pris scandaleux », « l'implication et la complicité (...) dans les violences », demandant le réexamen des affaires en cours par des tribunaux indépendants (4)

(1) On estime à l'heure actuelle que les violences antichrétiennes de 2008 en Orissa ont fait plus d'une centaine de morts, déplacé près de 50 000 personnes et détruit des milliers de maisons, lieux de culte et institutions. Voir EDA 490, 491, 492, 493, 494, 495, 496, 498, 499, 506, 523, 526

(2) L'assassinat du Swami Laxmanananda Saraswati, le 23 août 2008, a déclenché une série d'attaques en représailles des hindouistes extrémistes contre les chrétiens qu'ils accusaient du meurtre, bien que les maoïstes aient revendiqué l'attentat. Voir EDA 490, 491, 492

(3) Le leader hindouiste était accusé en 2009 de la torture et de l'assassinat de Kantheswar Digal, l'acte d'accusation étant étayé par de nombreux témoignages. Mais les menaces de mort exercées sur les témoins par les groupes hindouistes avaient conduit bon nombre d'entre eux à se désister, permettant le blanchiment « faute de preuves » de Manoj Pradhan. La communauté chrétienne avait exprimé sa consternation devant l'impunité dont jouissaient les coupables grâce à la « corruption » et la « complicité » manifestes des autorités locales. Voir EDA 515

(4) Voir dépêche EDA du 3 septembre 2010 ; The Hindu, 9 septembre 2010 ; AsiaNews, 9 septembre 2010.

© Les dépêches d'Eglises d'Asie peuvent être reproduites, intégralement comme partiellement, à la seule condition de citer la source.


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Re: L'Eglise martyrisée en Inde

Publié : ven. 24 sept. 2010, 12:52
par jean_droit
Cela en devient lassant, je sais, mais est-ce une raison pour ne pas dénoncer ?

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/ar ... _3216.html

Début article :
En Inde, un professeur catholique est mutilé par des islamistes pour un exercice de ponctuation

New Delhi Correspondance

Quelques mois après avoir distribué à ses élèves leur sujet d'examen de ponctuation où se glissait le nom "Muhammad", Thenganakunnel Joseph, professeur dans un collège catholique du Kerala, un Etat du sud de l'Inde, a été violemment agressé. Sa main droite a été mutilée, ses bras et jambes fracturés

Inde: prêtre agressé

Publié : mer. 22 déc. 2010, 1:53
par Anne
:arrow: http://www.zenit.org/article-26465?l=french
Inde : Nouvelle agression d’un prêtre catholique dans le Madhya Pradesh

L’Eglise demande la protection des autorités pour les fêtes de Noël


ROME, Mardi 21 décembre 2010 (ZENIT.org) - Après une nouvelle agression d'un prêtre en Inde, dans le Madhya Pradesh, l'Eglise catholique demande la protection des autorités pour les fêtes de Noël, rapporte Eglises d'Asie, » (EDA), l'agence des Missions étrangères de Paris (MEP).

Vendredi 17 décembre, une douzaine de personnes non identifiées ont pénétré de force au domicile du P. Thomas Chirattavayalil, dans sa mission du diocèse catholique de rite syro-malabar de Satna située dans l'Etat du Madhya Pradesh. Les agresseurs ont frappé le prêtre avec violence, avant que celui-ci ne puisse s'échapper et soit conduit à l'hôpital avec une grave blessure à la tête et des contusions multiples sur tout le corps.