Sans vouloir rentrer dans les polémiques sur la nature de l'islam, et sans forcément être d'accord avec tout ce que dit cet article, deux choses que dit l'abbé Guy Pagès me semblent pleines de bon sens :
Je suis d'accord, bien évidemment, avec le fait de respecter une personne dans son choix d'une religion. Mais respecter une religion en tant que telle qui blasphème Notre Seigneur Jésus-Christ en niant sa divinité, sa mort et sa Résurrection, qui accuse l'Église de falsification, et les chrétiens d'impurs et de maudits ? Impensable.Très saint Père, comment votre lettre peut-elle affirmer que : « notamment entre chrétiens et musulmans, ce que nous sommes appelés à respecter c’est la religion de l’autre, ses enseignements, ses symboles et ses valeurs. » ? Comment peut-on respecter l’islam, qui blasphème continuellement la Sainte Trinité et Notre Seigneur Jésus-Christ, accuse l’Église d’avoir falsifié l’Evangile et cherche à la supplanter (Ap 12.4) ? Est-ce que saint Irénée, qui a écrit « Contre les hérésies », saint Jean Damascène, qui a écrit « Des hérésies » où il relève « maintes absurdités si risibles rapportés dans le Coran », saint Thomas d’Aquin, avec sa « Somme contre les Gentils », et tous les Saints qui se sont employés à critiquer les fausses religions, n’étaient donc pas chrétiens pour que vous condamniez aujourd’hui rétrospectivement leur action, comme aussi celle des quelques rares apologètes contemporains ?
Effectivement, si lors de nos voeux, nous faisons passer le message aux musulmans que leur religion peut leur procurer la vraie joie et des bienfaits spirituels, ainsi que le Salut, on voit mal pourquoi ils se convertiraient.Nombre de musulmans m’ont déjà fait part de leur joie que vous honoriez leur religion. Comment pourront-ils jamais se convertir si l’Église les encourage à pratiquer l’islam ?
Pour être tout à fait honnête, j'ignorais que le pape François avait écrit une lettre aux musulmans pour la fête de l'aïd el-fitr, surtout de cette teneur (en gros, très complaisante et très tournée vers le compromis). Je ne vous cache pas une légère déception.