On se doute que ces témoignages ne représentent pas tout ce qui se passe en Belgique mais ils sont extraordinaires .
Et l'Eglise de Belgique se porte bien ?
J'ai cité le premier dans un autre fil mais il est tellement scandaleux que je le remets ici :
http://belgicatho.hautetfort.com/archiv ... ingen.html
Le second est un commentaire sur l'article :Incongruités liturgiques à Buizingen
Un ami nous écrit :
Voici le récit authentique d'une curieuse expérience qui nous a été rapportée par des témoins dignes de foi.
Des connaissances sont invitées par des membres de leur famille à la "1ère communion" de leur fille le 12 mai à Buizingen.
Première surprise, le carnet que les participants reçoivent ne parle pas de 1ère communion mais de "Fête des 8 ans".
Deuxième surprise: pas de prêtre mais deux femmes qui officient durant une heure. Les connaissances qui connaissent le néerlandais sont incapables de dire s'il y a eu consécration ou pas. L'un pense que oui, l'autre que non...
Toujours est-il qu'au moment de la communion, les "officiantes" donnent à chaque famille concernée une grande hostie qui est ensuite partagée par la famille elle-même entre tous ses membres y compris des bébés d'un an...
Si nos connaissances sont interloquées, les autochtones paraissent à l'aise, habitués semble-t-il. Chaque dimanche, en effet, ce sont ces dames qui officient...
Des histoires de ce genre, malheureusement, il en pleut. C'est pour cette raison que les catholiques qui veulent encore trouver du sens dans les célébrations se replient dans des endroits sûrs, quitte à faire 100 km ou a perdre une heure dans les transports en commun.
Ce sont sans doute des chrétiens qu'un chroniqueur "religieux" taxera de conservateurs. Eh bien oui, il faut assumer, parce qu'effectivement, nous avons bien "quelqu'un" à conserver.
Je me souviens un jour avoir assisté à un baptême, invité par des amis, qui voulaient perpétuer cette "tradition" pour leur premier enfant.
Le prêtre a voulu une cérémonie ultra light. Il ne fut pas question du rituel ordinaire, avec échange de promesses. Tout au plus, le prêtre a parlé de "signes"... sans que jamais on entende l'invocation de la Sainte Trinité.
Au point que je me demande encore si le baptême fut valide. Ce serait à refaire, je pense que l'état de nécessité justifierait que même en tant que simple fidèle, je baptise moi-même l'enfant en secret, pour être bien sûr que c'est fait.
La musique fut à la hauteur de l'événement: la danse des canards.
Le pire, c'est que la majorité des fidèles ne réalise même plus l'état de dégénérescence auquel nous sommes parvenus:
lectures textes de l'Evangile estropiés des passages "dérangeants",
consécration de baguettes, qu'on propose encore à la consommation à la fin de la cérémonie de confirmation (ce qui suppose la complicité de l'évêque quand même...).
Il y a quelques semaines, j'ai même assisté, à Pâques, dans une église située près de Liège, à la bénédiction d'oeufs en chocolat par le prêtre, avant leur distribution par poignées à l'intérieur même de l'église. Les gens couraient partout, se levaient de leur siège, et pensaient à tout sauf à prier. Si ça se trouve, il y aura peut-être au moins une personne qui, en lisant ces lignes, reconnaîtra l'endroit.
On s'étonnera que les lieux de culte ferment. Qu'il n'y ait plus de vocations.
Je viens d'apprendre que la basilique de Chèvremont allait sans doute bientôt fermer ses portes. Il ne reste quasi plus rien de la communauté carmélite, sauf 3 malheureux africains, qui ne voient arriver aucune relève.
Et pour se consoler, on dira qu'il ne faut pas vivre au-dessus de ses moyens, que Dieu ne demande pas de grands temples coûteux.
Benoît XVI ne croyait sans doute pas si bien dire quand il prédisait que le troupeau du Christ reprendrait sans doute les proportions qu'il avait à ses débuts, dans les catacombes.
C'est sans doute le passage que Dieu permet, selon un mystère qui nous dépasse, mais dont nous pouvons saisir la signification dans la progression du plan de Dieu selon l'Ecriture.