Jour après jour, les paroles de notre Pape François

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Petit Matthieu
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par Petit Matthieu » dim. 26 mai 2013, 20:58

Un grand merci Katolik ! J'ai appris plein de choses et cela m'a rendu bien heureux.
"Ce n’est que pour ton amour, pour ton amour seul, que les pauvres te pardonneront le pain que tu leur donnes."
Phrase finale de saint Vincent de Paul dans le film "Monsieur Vincent".

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par katolik » dim. 26 mai 2013, 22:00

Merci Ren' et Petit Matthieu pour ces encouragements ....

Que le Seigneur vous bénisse !Image
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le fureteur
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par le fureteur » lun. 27 mai 2013, 14:27

Soyez remerciée katolik pour vos messages nous redisant chaque jour les paroles de notre bien aimé pape François.
J'ai pu suivre la retransmission, diffusée par Telepace (équivalent de KTO en Italie), ayant la chance de comprendre et de parler l'Italien, de la messe qu'a célébrée l'Evêque de Rome - tel qu'il se définit depuis le début de son pontificat -.
Ce fut une très belle catéchèse non seulement pour les enfants mais aussi pour les adultes qui étaient présents ainsi que pour tous les téléspectateurs.
Il faut préciser que le curé de la paroisse avait également invité les enfants de la première communion des paroisses voisines du quartier afin de les associer à la joie de la sienne. Ils avaient tous, pour l'occasion, revêtu le vêtement blanc et ont reçu des mains du Pape la communion sous les deux espèces -par intinction- un diacre tenant le ciboire et le Saint-Père, calice en main, trempait l'hostie dans le Sang du Christ et communiait ainsi chaque enfant.
A la fin de la célébration les communiants ont voulu renouveler le geste de bénédiction que le pape François avait demandé aux fidèles de la Place Saint-Pierre au soir de son élection. Ils ont donc "béni" le pape en interprétant un cantique évoquant la bénédiction du Poverello d'Assise. Le pape l'a reçue, tête et buste inclinés.
Il les a remerciés pour cette initiative, et a remis un calice en cadeau au responsable de la paroisse. Puis, comme il en a l'habitude, il a béni quelques familles ainsi que des garçons d'un club de foot, en survêtement, qui lui ont offert un maillot et un ballon. Ensuite il a parcouru en mini-voiture les petite allées, saluant la foule massée à l'extérieur, loin du lieu (un écran géant leur a permis de suivre la célébration) et embrassant les enfants qui lui étaient présentés, avant de rejoindre l'hélicoptère qui devait le ramener au Vatican pour l'Angélus dominical. Avant de s'envoler le pape François a remercié tout le monde pour l'accueil. Il a aussi serré la main des pompiers qui ont assuré la Sécurité ainsi que des pilotes de l'hélico.
"Ce qui te préoccupe, Dieu s'en occupe" Fr. Roger de Taizé

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lundi matin 27 Mai 2013

Message non lu par katolik » lun. 27 mai 2013, 18:10

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lundi matin 27 Mai 2013
Abandonner la culture du bien-être et du provisoire
Nous devons nous dépouiller de la culture du bien-être et de la fascination du provisoire pour suivre Jésus
: c’est l’idée force de l’homélie prononcée lundi matin par le pape François lors de la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe. Le Pape l’a concélébrée avec le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, devant une assemblée où était présent l’ensemble du personnel du conseil pontifical pour la pastorale de la santé, du président en passant par le secrétaire et le sous-secrétaire jusqu’à l’huissier.
Comme tous les jours, le pape François est parti de l’évangile du jour pour développer sa pensée. Il a fustigé le fait qu’il y ait toujours une richesse qui nous « empêche de nous approcher de Jésus ». «
Nous devons tous faire un examen de conscience sur ce que sont nos richesses » et notamment nos richesses culturelles, et notamment celle du bien-être. Cette dernière « nous rend peu courageux, nous rend paresseux et nous rend également égoïstes »
a dénoncé le Pape.
Autre richesse qui nous empêche de suivre le Christ : la fascination pour le provisoire. Du coup, les « propositions définitives » que nous tend Jésus « ne nous plaisent plus » : « nous avons peur du temps de Dieu » qui est définitif.
« Combien de couples se marient et pensent dans leur cœur sans le dire : « tant qu’il y a de l’amour, et puis, ensuite, on verra »
». Face à cet exemple de provisoire et à tant d’autres, le Pape a opposé celui des missionnaires qui « ont laissé leur propre terre pour accomplir leur mission pour toute la vie : ça, c’est du définitif ! » s’est exclamé le pape François.
Source
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par levergero78 » mar. 28 mai 2013, 10:04

Bonjour, ses derniers tweets :

Pape François ‏@Pontifex_fr 28 Mai
Chers jeunes, l’Église attend beaucoup de vous et de votre générosité. Ne perdez pas le courage de viser haut !


Pape François ‏@Pontifex_fr 26 Mai
Chaque fois que nous suivons notre égoïsme et disons non à Dieu, nous détériorons son histoire d’amour avec nous.

Pape François ‏@Pontifex_fr 25 Mai
Nous avons tous dans le cœur un coin d’incrédulité. Disons au Seigneur : Je crois ! Viens en aide à mon incrédulité !

Pape François ‏@Pontifex_fr 24 Mai
Il y a des miracles. Mais la prière est nécessaire ! Une prière courageuse, qui lutte, qui persévère, pas une prière de politesse.
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Mardi 28 Mai 2013

Message non lu par katolik » mar. 28 mai 2013, 18:19

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Mardi 28 Mai 2013
Suivre Jésus au plus profond de soi
« Suivre Jésus c’est obtenir tant de belles choses mais après avoir été persécuté »
: le pape François est revenu mardi matin dans son homélie sur la manière dont on suit le Christ. Lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, aux côté de Mgr Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, et de Mgr Ruiz Arenas, le secrétaire du dicastère, le Pape a livré une réflexion sur la manière dont chaque croyant suit le Christ.
Suivre Jésus au plus profond de soi, sans se laisser aller à la superficialité, c’est emprunter une voie semée de difficultés qui vont jusqu’aux persécutions, motivées par le fait que l’esprit du monde ne tolère pas cet engagement profond qui caractérise les chrétiens.
C’est en substance le message que le Pape a voulu transmettre devant des prêtres du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation et des employés de la centrale thermoélectrique et du laboratoire de menuiserie du Gouvernorat.

Suivre Jésus c’est ne pas faire carrière :
La voie du Seigneur « est une voie d’abaissement, une route qui finit sur la Croix. Il y aura donc toujours des persécutions et des difficultés » prévient le Pape, rappelant que le Christ lui-même a emprunté cette voie. Il ne s’agit pas de suivre la voie de la mondanité qui est une tentation bien répandue parmi les chrétiens, a regretté le Pape.
« Suivre Jésus, oui, mais jusqu’à un certain point. Suivre Jésus comme une forme culturelle : je suis chrétien, j’ai cette culture mais sans s’engager sur sa voie » a constaté le Pape. « L’Eglise est pleine » de cette tentation de suivre le Christ pour obtenir seulement plus de pouvoir ; sans oublier les empereurs, tant de gouvernants et tant de personnes. François n’épargne pas non plus les clercs : « et même quelques-uns, je ne veux pas dire tant mais quelques-uns, des prêtres, quelques évêques non ? quelques-uns dis-je, pensent que suivre Jésus c’est faire carrière. »
Or, « on ne peut pas enlever la Croix de la route de Jésus. Elle est toujours là » a prévenu le Pape. Ce fait, « l’esprit du monde ne le tolère pas » affirme-t-il. « Pensez à Mère Teresa, a donné en exemple François : que dit l’esprit du monde de Mère Teresa ? ah, la Bienheureuse Teresa est une belle femme, elle a fait tant de belles choses pour les autres. L’esprit du monde ne dit jamais que la Bienheureuse Teresa était en adoration pendant des heures tous les jours. Jamais ! il réduit l’activité chrétienne à l’action sociale, comme si l’existence chrétienne était un vernis, une patine.
L’annonce de Jésus n’est pas une patine : elle va jusqu’aux os, au cœur, elle va en notre sein et nous change. Et cela, l’esprit du monde ne le tolère pas et c’est pour cela qu’il y a des persécutions. »
Source
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Re: lundi matin 27 Mai 2013

Message non lu par polomnic » mar. 28 mai 2013, 19:45

katolik a écrit :
Nous devons nous dépouiller de la culture du bien-être et de la fascination du provisoire pour suivre Jésus


C'est là, sans doute, la voie la plus radicale et efficace pour lutter contre le système diabolique qui contrôle nos vies.
Si rien ne change, c'est précisément parce que nous avons peur d'abandonner ce bien être qui nous tient comme une laisse.

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Mercredi 29 Mai 2013

Message non lu par katolik » mer. 29 mai 2013, 13:44

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Mercredi 29 Mai 2013
L’Église est une famille dans laquelle on s’aime et on est aimé
Le Pape, lors de l’audience générale mercredi matin place Saint-Pierre, a commencé un cycle de catéchèses, en se basant sur les textes du Concile Vatican II, sur
le mystère de l’Eglise, un « mystère que nous vivons tous et dont nous faisons partie »
. Le pape François s’est arrêté aujourd’hui sur l’Eglise comme famille de Dieu.
La parabole de l’enfant prodigue « indique bien le dessein de Dieu pour l’humanité ». Il s’agit de « faire de nous tous une unique famille, dans laquelle on se sent proche de lui et aimé par lui » explique le Pape. « L’Eglise trouve ses racines dans ce dessein ; elle est l’œuvre de Dieu qui se réalise progressivement dans l’histoire. »
« L’Eglise nait du geste suprême d’amour de la Croix, du flanc ouvert de Jésus d’où sort le sang et l’eau, symbole des sacrements de l’eucharistie et du baptême. » « L’Eglise se manifeste quand le don de l’Esprit Saint remplit le cœur des Apôtres et les pousse à sortir et à commencer le chemin pour annoncer l’Evangile et répandre l’amour de Dieu. »
Dire oui à l'Eglise et à Dieu :

Le Pape rappelle que l’on ne peut pas dire oui au Christ et non à l’Eglise. « C’est l’Eglise qui nous apporte le Christ et nous porte à Dieu. Certes, reconnait le pape François, il y a des défauts, des imperfections, des péchés. Même le Pape en a et il en a beaucoup ! Mais
c’est beau de nous rendre compte que nous sommes pécheurs » s’est-il exclamé. « C’est beau car nous trouvons alors la miséricorde de Dieu ».
Alors, « combien aimons-nous l’Eglise ? que faisons-nous pour qu’elle soit une communauté dans laquelle chacun se sente écouté et compris, sente la miséricorde et l’amour de Dieu qui rénove nos vies ? La foi est un don et acte nous regarde personnellement mais Dieu nous appelle à vivre ensemble notre foi, comme famille, comme Eglise ». Une exhortation lancée par le Pape François en conclusion de sa catéchèse.
Le Pape a résumé sa catéchèse dans un tweet : L’Église naît du geste suprême d’amour de la Croix, du côté ouvert de Jésus. L’Église est une famille dans laquelle on s’aime et on est aimé.
Voici le texte intégral de la synthèse lu en français lors de l’audience :

L’Eglise est née du désir de Dieu de réunir en une seule famille tous ses enfants, une famille où chacun se sente proche et aimé de Lui. Toute personne est appelée à y entrer afin de s’ouvrir, et de participer à la vie divine. Cet appel de Dieu à la communion avec lui remonte à la création. Mais, en raison du péché, c’est désormais à travers l’histoire du salut que Dieu vient chercher l’homme égaré, et lui propose son amour. Cette histoire du salut culmine en Jésus-Christ qui rassemble autour de lui son Eglise, la famille des enfants de Dieu. En mourant sur la Croix, Jésus instaure une alliance nouvelle et éternelle entre Dieu et les hommes ; et il donne vie à l’Eglise. Tout l’amour que Jésus a manifesté en donnant sa vie lui est communiqué, encore aujourd’hui, par les sacrements, dont l’eau et le sang, jaillis du côté transpercé, étaient les symboles.
Il est donc impossible de séparer Jésus de l’Eglise, puisqu’elle vient de Dieu, elle est son œuvre, elle fait partie de son grand dessein d’amour sur l’humanité ; c’est elle seule qui nous conduit à Jésus.
Voici la traduction du salut adressé par le Pape aux pèlerins francophones :

Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement les fidèles venus de divers diocèse de France, ainsi que les nombreux jeunes présents. Aimez l’Eglise chers frères et sœurs, elle est l’œuvre de Dieu. Aimez l’Eglise comme Jésus l’aime, il lui a donné sa vie, il lui communique tout son amour.
N’hésitez pas à la défendre (l’Église) ; n’hésitez pas à vous dépenser pour elle, à vous engager à son service, à la rendre plus fraternelle et plus accueillante.
Jésus-Christ et l’Eglise c’est tout un ! Bon pèlerinage à chacun d’entre vous !
Source

Catéchèse du pape François
Dernière modification par katolik le mer. 29 mai 2013, 22:06, modifié 2 fois.
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Mercredi 29 Mai 2013

Message non lu par katolik » mer. 29 mai 2013, 18:42

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Mercredi 29 Mai 2013
Le pape salue les jeunes Polonais
N'ayez pas peur d'être des parents, ouvrez-vous aussi à la paternité spirituelle", recommande le pape François aux jeunes de Pologne.
Le pape a en effet salué les jeunes polonais qui ont rendez-vous pour un rassemblement le 1er juin aux Champs Lednica sur le thème de la paternité. Chaque année en effet des dizaines de milliers de jeunes se rassemblent sur les bords du lac Lednica, là où le premier roi de Pologne fut baptisé.

"Chers jeunes amis, a dit le pape, Je m'unis à vous dans la veille et la prière. En réfléchissant au thème de la paternité, vous toucherez les grand mystère de l'amour de Dieu. Rappelez-vous que Dieu est le Père de chacun de nous. C'est lui qui nous créés, qui nous a donné à chacun des talents, qui nous a guidés sur le chemin de la vie; Il est avec nous, en dépit de notre faiblesse, de notre péché, de nos omissions. Il veut nous sauver! Il est le modèle de toute paternité, y compris de la paternité terrestre."
Le pape a invité les jeunes à la prière pour leurs pères: "Chacun de nous doit tant à son père terrestre, qui nous a transmis la vie, qui a pris soin de nous et qui continue à pourvoir à notre existence quotidienne et à notre croissance.
N'oubliez pas de rendre grâce Dieu pour votre père! Souvenez-vous de lui dans la prière même si vos relations ne sont peut-être pas bonnes. La paternité est un don de Dieu et une grande responsabilité pour donner une vie nouvelle laquelle est une image de Dieu unique."

Surtout, il les a encouragés à s'ouvrir à la vie, biologique mais aussi spirituelle:
"N'ayez pas peur d'être des parents. Beaucoup d'entre vous deviendront certainement pères! Soyez aussi ouverts à la paternité spirituelle, un grand trésor de notre foi. Que Dieu vous donne la richesse et le rayonnement de sa paternité et qu'il vous comble de sa joie."
"Je salue de tout cœur et je bénis tous les pèlerins des Champs de Lednica, sources baptismales de la Pologne, a conclu le pape. J'étends cette bénédiction aussi aux participants de l'audience d'aujourd'hui, à vos familles, à ceux qui vous sont chers. J'espère que vous recevrez beaucoup de grâce à l'occasion de la solennité du Saint-Sacrement."
Source
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par levergero78 » jeu. 30 mai 2013, 9:23

Pape François ‏@Pontifex_fr 29 mai.
L’Église naît du geste suprême d’amour de la Croix, du côté ouvert de Jésus. L’Église est une famille dans laquelle on s’aime et on est aimé.
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Jeudi 30 mai 2013 : messe pour la solennité du Corps et du S

Message non lu par katolik » jeu. 30 mai 2013, 22:48

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Jeudi 30 mai 2013 : Soir, messe pour la solennité du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu)
l'Eglise et la société ne doivent pas avoir peur de la solidarité
« C'est en écoutant sa Parole, en nous nourrissant de son Corps et de son Sang, que [le Christ] nous fait passer de l'état de multitude à l'identité de communauté, de l’anonymat à la communion », souligne le pape, qui rappelle que « l’Eucharistie est le Sacrement de la communion, qui nous fait sortir de l’individualisme pour vivre ensemble la suite du Christ ».

Il invite à un examen de conscience : « comment est-ce que je vis l’Eucharistie ? Est-ce que je la vis de façon anonyme ou comme moment de vraie communion avec le Seigneur, mais aussi avec tant de frères et soeurs qui partagent ce repas ? Comment sont nos célébrations eucharistiques ? »

Le pape François a célébré la messe pour la solennité du Corps et du Sang du Christ (Fête-Dieu), sur le parvis de la basilique Saint-Jean-du-Latran, ce 30 mai 2013 au soir. Puis il a présidé la procession eucharistique, parcourant la via Merulana, pour rejoindre la basilique de Sainte-Marie-Majeure.

Lors de son homélie, il a souligné que dans l’Église comme dans la société, l'un des mots-clé devrait être “solidarité”, c'est-à-dire
« savoir mettre à disposition de Dieu ce que nous avons, nos humbles capacités, car c'est seulement dans le partage, dans le don, que notre vie sera féconde ».
Homélie du pape François
Chers frères et sœurs,

Dans l'évangile que nous avons écouté, il y a une expression de Jésus qui me touche toujours : « Donnez-leur vous même à manger » (Lc 9,13). Partant de cette phrase, je me laisse guider par trois mots : suite du Christ (sequela), communion, partage.

1. Tout d'abord : qui sont ceux à qui donner à manger ? Nous trouvons la réponse au début de l'extrait évangélique : c'est la foule, la multitude. Jésus se tient au milieu d'elle, l’accueille, lui parle, s'en préoccupe, lui montre la miséricorde de Dieu ; au milieu d'elle il choisit les Douze Apôtres pour rester avec Lui et s'immerger comme Lui dans les situations concrètes du monde. Et la foule le suit, l'écoute, parce que Jésus parle et agit d'une façon nouvelle, avec l'autorité de celui qui est authentique et cohérent, de celui qui parle et agit avec vérité, de celui qui donne l'espérance qui vient de Dieu, de celui qui est révélation du Visage d'un Dieu qui est amour. Et la foule, avec joie, bénit Dieu. Ce soir nous sommes la foule de l’Évangile, nous cherchons nous aussi à suivre Jésus pour l'écouter, pour entrer en communion avec Lui dans l’Eucharistie, pour l'accompagner et pour qu'il nous accompagne. Demandons-nous :
comment est-ce que je suis Jésus ? Jésus parle en silence dans le Mystère de l’Eucharistie et nous rappelle chaque fois que le suivre veut dire sortir de nous-mêmes et faire de notre vie non pas notre possession, mais un don, pour Lui et pour les autres.
2. Allons plus loin : d'où naît l’invitation que Jésus fait aux disciples de nourrir eux-mêmes la multitude ? Elle naît de deux éléments : d'abord de la foule qui, en suivant Jésus, se trouve en plein air, loin des lieux habités, alors que le soir tombe, et puis de la préoccupation des disciples qui demandent à Jésus de renvoyer la foule pour qu'elle aille dans les pays voisins trouver de la nourriture et des logements (cf. Lc 9,12). Face aux nécessités de la foule, voici la solution des disciples : que chacun pense à soi ; renvoyer la foule ! Chacun pense à soi. Combien de fois nous chrétiens avons cette tentation! Nous ne nous chargeons pas des nécessités des autres, en les renvoyant avec un compatissant : “Que Dieu t'aide”.... Mais la solution de Jésus va dans une autre direction, une direction qui surprend les disciples : « Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Mais comment est-il possible que nous donnions à manger à une multitude ? « Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons... à moins d'aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce monde. » Mais Jésus ne se décourage pas : il demande aux disciples de faire asseoir la foule par groupes de cinquante, il lève les yeux au ciel, récite la bénédiction, rompt les pains et les donne aux disciples pour qu'ils les distribuent. C'est un moment de profonde communion: la foule désaltérée par la parole du Seigneur, est désormais nourrie par son pain de vie. Et tous furent rassasiés, note l’Évangéliste. Ce soir, nous aussi nous sommes autour de la table du Seigneur, au repas du sacrifice eucharistique, où Il nous donne encore une fois son corps, rend présent l’unique sacrifice de la Croix. C'est en écoutant sa Parole, en nous nourrissant de son Corps et de son Sang, qu'il nous fait passer de l'état de multitude à l'identité de communauté, de l’anonymat à la communion. L’Eucharistie est le Sacrement de la communion, qui nous fait sortir de l’individualisme pour vivre ensemble la suite du Christ (sequela), la foi en Lui.
Alors nous devrions tous nous demander devant le Seigneur : comment est-ce que je vis l’Eucharistie ? Est-ce que je la vis de façon anonyme ou comme moment de vraie communion avec le Seigneur, mais aussi avec tant de frères et soeurs qui partagent ce repas ? Comment sont nos célébrations eucharistiques ?
3. Un dernier élément : d'où vient la multiplication des pains ? La réponse se trouve dans l'invitation de Jésus aux disciples « Donnez-leur vous-mêmes…», “donner”, partager. Qu'est-ce que partagent les disciples ? Le peu qu'ils ont : cinq pains et deux poissons. Mais ce sont justement ces pains et ces poissons qui, dans les mains du Seigneur, rassasient toute la foule. Et ce sont les disciples, perdus devant l'incapacité de leurs moyens, de la pauvreté de ce qu'ils peuvent mettre à disposition, qui en faisant asseoir les gens et en distribuant les pains et les poissons – confiants en la parole de Jésus – nourrissent la foule. Et ceci nous dit que dans l’Église, mais aussi dans la société, un mot-clé duquel nous ne devons pas avoir peur est “solidarité”, c'est-à-dire savoir mettre à disposition de Dieu ce que nous avons, nos humbles capacités, car c'est seulement dans le partage, dans le don, que notre vie sera féconde, portera du fruit. Solidarité: un mot mal vu par l'esprit mondain ! Ce soir, encore une fois, le Seigneur distribue pour nous le pain qui est son Corps, il se fait don. Et nous aussi nous faisons l'expérience de la “solidarité de Dieu” avec l'homme, une solidarité qui ne s'épuise jamais, une solidarité qui ne finit pas de nous surprendre : Dieu se fait proche de nous, par le sacrifice de la Croix il s'abaisse en entrant dans l'obscurité de la mort pour nous donner sa vie, qui vainc le mal, l’égoïsme, la mort. Ce soir aussi Jésus se donne à nous dans l'Eucharistie, partage notre chemin, ou plutôt se fait nourriture, la vraie nourriture qui soutient notre vie, y compris dans les moments où la route se fait difficile, et où les obstacles ralentissent nos pas. Et dans l'Eucharistie, le Seigneur nous fait parcourir sa route, celle du service, du partage, du don, et ce peu que nous avons, ce peu que nous sommes, s'il est partagé, devient richesse, car la puissance de Dieu, qui est celle de l'amour, descend dans notre pauvreté pour la transformer.
Demandons-nous alors ce soir, en adorant le Christ réellement présent dans l'Eucharistie : est-ce que je me laisse transformer par Lui ? Est-ce que je laisse le Seigneur qui se donne à moi, me guider à sortir toujours plus de mon petit enclos et à ne pas avoir peur de donner, de partager, de L'aimer et d'aimer les autres ?
Frères et sœurs : Sequela, communion, partage. Prions pour que la participation à l’Eucharistie nous provoque toujours : à suivre le Seigneur chaque jour, à être instruments de communion, à partager avec Lui et avec notre prochain ce que nous sommes. Alors notre existence sera vraiment féconde. Amen.
Source
Dernière modification par katolik le ven. 31 mai 2013, 18:45, modifié 1 fois.
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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par levergero78 » ven. 31 mai 2013, 9:30

Pape François ‏@Pontifex_fr 31 mai
Toute l’histoire du salut est l’histoire de Dieu qui cherche l’homme : il lui offre son amour, l’accueille avec tendresse.
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Matin du vendredi 31 mai

Message non lu par katolik » ven. 31 mai 2013, 18:52

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Matin du vendredi 31 mai
L’éternité ne sera pas ennuyeuse
Les chrétiens qui ne connaissent pas la joie sont nombreux. Et même lorsqu’il sont à l’église pour louer Dieu, ils semblent être à un enterrement plutôt qu’à une célébration joyeuse. Si, en revanche, ils apprenaient à sortir d’eux-mêmes et à rendre grâce à Dieu, « ils comprendraient réellement ce qu’est la joie qui nous rend libres ».
C’est précisément la joie chrétienne qui a été au centre de l’homélie du Pape François
, ce matin, vendredi 31 mai, fête de la Visitation, au cours de la Messe concélébrée dans la chapelle de la Domus Sancte Martahe.

Dans le récit évangélique, la joie caractérise la visite de Marie à Elisabeth. « La Vierge veut rendre visite à Elisabeth » a rappelé le Saint-Père. Et en présentant l’image de Marie comme la Mère qui part toujours en hâte – comme il l’avait fait dimanche dernier à la paroisse romaine des Saints Elisabeth et Zacharie – le Pape François s’est arrêté sur ce « tressaillement de l’enfant dans le sein d’Elisabeth révélé par elle-même à Marie : « Voilà, à peine ton salut est-il parvenu à mes oreilles que l’enfant à tressailli de joie dans mon sein ».

« Tout est joie. Mais nous les chrétiens – a remarqué l’Evêque de Rome – nous ne sommes pas tellement habitués à parler de joie, d’allégresse. Je crois que très souvent nous aimons davantage les plaintes ! Qu’est-ce que la joie ? La clef pour comprendre cette joie est ce que nous dit l’Evangile : ‘Elisabeth fut comblée du Saint-Esprit.
Ce qui nous donne la joie est le Saint-Esprit. Même dans la première prière de la Messe, nous avons demandé la grâce de la docilité au Saint-Esprit, celui qui nous donne la joie ».
Le Pape a ensuite parlé d’un autre aspect de la joie qui nous vient de l’Esprit. « Pensons – a-t-il dit – à ce moment où la Vierge et saint Joseph conduisent Jésus au Temple pour accomplir la Loi.
C’est la fidélité qui a mûri pendant tant d’années dans l’attente du Saint-Esprit qui a pour effet que « cet Esprit vienne et leur donne la joie ».
« Pour ma part – a ensuite confié le Pape François – j’aime à penser : les jeunes accomplissent la Loi ; les personnes âgées ont la liberté de laisser l’Esprit les guider. Et cela est très beau ! C’est précisément l’Esprit qui nous guide. Il est l’auteur de la joie, le créateur de la joie. Et
cette joie dans l’Esprit nous donne la véritable liberté chrétienne. Sans joie, nous chrétiens ne pouvons pas devenir libres. Nous devenons esclaves de nos tristesses ».
« Mais quelle est cette louange à Dieu ? » s’est demandé le Pape. « Le louer gratuitement, comme la grâce qu’il nous donne est gratuite » a été sa réponse. Ensuite, s’adressant à l’une des personnes présentes à la célébration, il a dit : « Je peux poser la question à vous qui êtes ici à la Messe : louez-vous Dieu ? Ou demandez-vous seulement à Dieu et rendez-vous grâces à Dieu ? Mais louez-vous Dieu ? ». Cela, a-t-il répété, signifie
« sortir de nous-mêmes pour louer Dieu, perdre le temps en louant ».
A ce point, le Saint-Père a également fait référence à l’une des critiques que l’on fait souvent aux prêtres : « La Messe que vous célébrez est longue ». Assurément, a-t-il expliqué en s’adressant encore aux personnes présentes,
« si tu ne loues pas Dieu et tu ne connais pas la gratuité de perdre le temps en louant Dieu, alors bien sûr que la Messe est longue ! Mais si tu prends cette attitude de la joie, de la louange à Dieu, cela est beau ». Du reste, voilà ce que sera l’éternité : louer Dieu. Mais cela ne sera pas ennuyeux, ce sera très beau. Cette joie nous rend libres ».
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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vendredi 31 Mai 2013 : Soir,Prière du rosaire Place Saint-Pi

Message non lu par katolik » ven. 31 mai 2013, 22:34

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Vendredi 31 Mai 2013
Soir, Prière du rosaire Place Saint-Pierre
"Marie, à l’Annonciation, à la Visitation, aux noces de Cana, va à contre-courant ; elle se met à l’écoute de Dieu, elle réfléchit et cherche à comprendre la réalité, et elle décide de se confier totalement à Dieu", explique le pape François qui a offert, pour la fête de la Visitation et la fin du mois de mai, une méditation sur "le réalisme, l'humanité, le sens du concret de Marie". A l'école de Marie, il invite à unir toujours "écoute, décision, action", ce qui lui a inspiré à la fin une prière à la Vierge Marie.
Pour conclure le mois marial, le cardinal Angelo Comastri, vicaire général du pape pour la Cité du Vatican et archiprêtre de la basilique Saint-Pierre a en effet présidé ce vendredi soir, 31 mai, à 20h, place Saint-Pierre, la prière du chapelet. Au cours de la célébration, la statue de la Vierge Marie a été portée en procession.

Le pape François s'est uni à la prière de l'assemblée depuis le parvis de la basilique vaticane et, avant de donner la bénédiction apostolique aux fidèles présents, il a offert une méditation sur la Vierge de la Visitation.

Le pape a ensuite donné sa bénédiction et ajouté des remerciements avec le souhait que "Marie nous rende plus frères". Il a conclu en souriant: "Bonne nuit et bon repos".
Méditation du pape François
Chers frères et sœurs,

Ce soir, nous avons prié le chapelet ensemble ; nous avons parcouru à nouveau quelques événements du chemin de Jésus, de notre salut, et nous l’avons fait avec celle qui est notre Mère,
Marie, celle qui nous guide d’une main sûre vers son fils Jésus. Toujours, Marie nous conduit à Jésus.
Nous célébrons aujourd’hui la fête de la Visitation de la Bienheureuse Vierge marie à sa cousine Elisabeth.
Je voudrais méditer avec vous ce mystère qui montre comment Marie affronte le chemin de sa vie, avec beaucoup de réalisme, d’humanité, de sens du concret.
Trois mots résument le comportement de Marie : écoute, décision, action ; ce sont des mots qui indiquent une route pour nous aussi devant ce que le Seigneur nous demande dans notre vie.

1. L’écoute. Marie se rend chez sa cousine Elisabeth. D’où lui vient ce geste ? D’une parole de l’ange de Dieu : « Et voici qu'Elisabeth, ta parente, vient, elle aussi, de concevoir un fils dans sa vieillesse » (Lc 1,36).
Marie sait écouter Dieu. Attention ! il ne s’agit pas simplement d’ « entendre » superficiellement, mais c’est une « écoute » faite d’attention, d’accueil, de disponibilité envers Dieu.
Ce n’est pas la manière distraite que nous avons souvent de nous mettre devant le Seigneur ou les autres : nous entendons ce qu’ils disent, mais nous n’écoutons pas vraiment.

Marie est attentive à Dieu, elle écoute Dieu. Mais Marie écoute aussi les faits, c’est-à-dire qu’elle lit les événements de sa vie, elle est attentive à la réalité concrète et elle ne s’arrête pas à la superficie des choses, mais elle va en profondeur pour en saisir la signification. Sa cousine, Elisabeth, qui est déjà âgée, attend un enfant : voilà le fait. Mais Marie est attentive à sa signification, elle sait la saisir : « Rien n’est impossible à Dieu » (Lc 1,37).

Cela vaut aussi dans notre vie : l’écoute de Dieu qui nous parle, et l’écoute aussi de la réalité quotidienne, l’attention aux personnes, aux faits, parce que le Seigneur est à la porte de notre vie et il frappe de différentes manières, il met des signes sur notre chemin ; à nous d’être capables de les voir.
Marie est la mère de l’écoute, écoute attentive de Dieu et écoute tout autant attentive des événements de la vie.
2. La décision. Marie ne vit pas « pressée », dans l’anxiété, mais, comme le souligne Luc, « elle méditait toutes ces choses en son cœur » (Lc 2,19;51). Et même au moment décisif de l’Annonciation de l’ange, elle demande « Comment cela sera-t-il ? » (Lc 1,14). Mais elle ne s’arrête pas non plus au moment de la réflexion ; elle fait un pas en avant : elle décide. Elle ne vit pas dans l’urgence, mais simplement lorsque c’est nécessaire, « elle part en hâte ».

Marie ne se laisse pas emporter par les événements, elle ne fait pas l'économie de l’effort de la décision. Et ceci non seulement lors du choix fondamental qui changera sa vie : « Je suis la servante du Seigneur… » (Lc 1,38) mais aussi dans les choix plus quotidiens mais riches aussi de signification. Il me vient à l’esprit l’épisode des noces de Cana (cf. Jn 2,1-11) : là aussi,
on voit le réalisme, l’humanité, le sens du concret de Marie, qui est attentive aux faits, aux problèmes ; elle voit et comprend la difficulté de ces deux jeunes mariés auxquels le vin de la fête vient à manquer, elle réfléchit, sachant que Jésus peut faire quelque chose, et elle décide de s’adresser à son Fils pour qu’il intervienne : « Ils n’ont plus de vin » (cf. v.3). Elle décide.
Dans la vie, il est difficile de prendre des décisions, nous avons souvent tendance à les reporter, à laisser les autres décider à notre place, nous préférons souvent nous laisser porter par les événements, suivre l’air du temps ;
parfois nous savons ce que nous devons faire, mais nous n’en avons pas le courage ou cela nous paraît trop difficile parce que cela signifie aller à contre-courant.
Marie, à l’Annonciation, à la Visitation, aux noces de Cana, va à contre-courant. Marie va à contre-courant. Elle se met à l’écoute de Dieu, elle réfléchit et cherche à comprendre la réalité, et elle décide de se confier totalement à Dieu ; elle décide, alors qu’elle est enceinte, de rendre visite à la vieille cousine, elle décide de faire confiance à son Fils, avec insistance, pour sauver la joie des noces.

3. L’action. Marie se mit en route et « se rendit en hâte… » (cf. Lc 1,39). Dimanche dernier, j’ai souligné cette façon de faire de Marie : malgré les difficultés, les critiques que lui aura value sa décision de partir, rien ne l’arrête. Et là, elle part « en hâte ».
Dans la prière, devant Dieu qui parle, dans la réflexion et la méditation sur les faits de sa vie, Marie n’est pas pressée, elle ne se laisse pas prendre par le temps, elle ne se laisse pas emporter par les événements.
Mais quand elle voit clairement ce que Dieu lui demande, ce qu’elle doit faire, elle n’hésite pas, elle ne reporte pas mais elle va « en hâte ». Saint Ambroise fait le commentaire suivant : « Les lents calculs sont étrangers à la grâce de l'Esprit Saint » (Expos. Evang. Sec. Lucam, II, 19 : PL 15,1560). L’agir de Marie est une conséquence de son obéissance aux paroles de l’ange, mais unie à la charité : elle va chez Elisabeth pour se rendre utile ; et en sortant ainsi de chez elle, d’elle-même, par amour, elle apporte ce qu’elle a de plus précieux, Jésus ; elle apporte son Fils.

Parfois, nous-mêmes, nous nous arrêtons à l’écoute, à la réflexion sur ce que nous devrions faire, peut-être voyons-nous clairement la décision que nous devons prendre, mais nous ne passons pas à l’action. Et surtout, nous ne nous mettons pas en jeu pour apporter nous aussi, comme Marie, ce que nous avons de plus précieux et que nous avons reçu: Jésus et son Évangile, par la parole et surtout par le témoignage concret de notre agir. Marie, femme de l'écoute, de la décision, de l'action.
Marie, femme de l’écoute, fais que nos oreilles s’ouvrent ; fais que nous sachions écouter la Parole de ton Fils Jésus, au milieu des paroles de ce monde ; fais que nous sachions écouter la réalité dans laquelle nous vivons, chacune des personnes que nous rencontrons, en particulier celle qui est pauvre, qui est dans le besoin, en difficulté.
Marie, femme de la décision, illumine notre esprit et notre cœur, pour que nous sachions obéir à la Parole de ton Fils Jésus, sans hésitation ; donne-nous le courage de la décision, de ne pas nous laisser porter pour que les autres orientent notre vie.
Marie, femme de l’action, fais que nos mains et nos pieds se dirigent « en hâte » vers les autres, pour apporter la charité et l’amour de ton Fils Jésus, pour apporter, comme toi, au monde la lumière de l’Évangile. Amen.
Source
Bernadette Soubirous : "Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire"

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Re: Jour après jour, les paroles de notre Pape François

Message non lu par levergero78 » sam. 01 juin 2013, 10:41

Pape François ‏@Pontifex_fr 1er juin
En cette Année de la foi, demandons au Seigneur que l’Église soit toujours plus une vraie famille qui porte l’amour de Dieu à tous.
http://jean-paul.vefblog.net

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