Raistlin a écrit :Oui, j'avais compris. Mais comme les homosexuels revendiquent le droit d'aimer et d'être aimés, cela s'accompagne forcément d'actes homosexuels. Rejeter l'un revient donc à rejeter l'autre.
Il faut lire :
- Aimer en acte et en vérité
- Deus Caritas est
Ainsi vous apprendriez qu'il n'y a pas que l'Amour eros, mais il y a aussi l'Amour Agape, qui lui est bien plus grand.
Jean XXI 15-18 a écrit :15 Lorsqu'ils eurent mangé, Jésus dit à Simon-Pierre: " Simon, fils de Jean, m'aimes-tu (agapas me) plus que ceux-ci?" Il lui répondit: "Oui, Seigneur, vous savez que je vous aime (oti philô se)." Jésus lui dit: "Pais mes agneaux."
16 Il lui dit une seconde fois: "Simon, fils de Jean, m'aimes-tu (agapas me)?" Pierre lui répondit: " Oui, Seigneur, vous savez bien que je vous aime (oti philô se)." Jésus lui dit: "Pais mes agneaux."
17 Il lui dit pour la troisième fois: "M'aimes-tu? (Phileis me)" et il lui répondit: "Seigneur, vous connaissez toutes choses, vous savez bien que je vous aime (oti philô se)." Jésus lui dit: "Pais mes brebis."
Dans se passage, Jésus est obligé de s'abaisser à l'amour Philos de Pierre, alors qu'il lui demande au contraire l'Amour Agape.
dictionnaire de grec a écrit :
agapan
1) des personnes
1a) accueillir, recevoir, aimer chèrement
2) des choses
2a) en avoir plaisir, être content d'une chose, d'un objet
philein
1) aimer
1a) approuver
1b) ce qui plaît
1c) sanction
1d) traiter affectueusement ou avec bonté, accueillir, traiter en ami
2) montrer des signes d'amour
2a) embrasser, donner un baiser
3) aimer faire
3a) avoir l'habitude de faire
Or vous, vous me parlez de l'amour eros : amour physique.
Benoît XVI, in Deus Caritas Est, a écrit :«Eros» et «agapè» – différence et unité.
3. À l’amour entre homme et femme, qui ne naît pas de la pensée ou de la volonté mais qui, pour ainsi dire, s’impose à l’être humain, la Grèce antique avait donné le nom d’eros. Disons déjà par avance que l'Ancien Testament grec utilise deux fois seulement le mot eros, tandis que le Nouveau Testament ne l'utilise jamais: des trois mots grecs relatifs à l’amour – eros, philia (amour d’amitié) et agapè – les écrits néotestamentaires privilégient le dernier, qui dans la langue grecque était plutôt marginal. En ce qui concerne l'amour d'amitié (philia), il est repris et approfondi dans l’Évangile de Jean pour exprimer le rapport entre Jésus et ses disciples. La mise de côté du mot eros, ainsi que la nouvelle vision de l’amour qui s’exprime à travers le mot agapè, dénotent sans aucun doute quelque chose d’essentiel dans la nouveauté du christianisme concernant précisément la compréhension de l’amour. Dans la critique du christianisme, qui s’est développée avec une radicalité grandissante à partir de la philosophie des Lumières, cette nouveauté a été considérée d’une manière absolument négative. Selon Friedrich Nietzsche, le christianisme aurait donné du venin à boire à l’eros qui, si en vérité il n’en est pas mort, en serait venu à dégénérer en vice[1]. Le philosophe allemand exprimait de la sorte une perception très répandue : l’Église, avec ses commandements et ses interdits, ne nous rend-elle pas amère la plus belle chose de la vie ? N’élève-t-elle pas des panneaux d’interdiction justement là où la joie prévue pour nous par le Créateur nous offre un bonheur qui nous fait goûter par avance quelque chose du Divin ?
Raistlin a écrit :Alors bien sûr que les homosexuels pourraient faire comme les prêtres, mais bon je trouve ça un peu facile d'exiger d'eux ce genre de chose alors qu'ils ne sont pas responsables de leur homosexualité, surtout quand on sait que peu de personnes (même parmi les prêtres catholiques) peuvent supporter une vie d'abstinence.
C'est exactement cela : les personnes homosexuelles doivent se conduire sur le plan sexuel de la même manière que les prêtres.
Pour ce qui est de supporter cette condition de vie : il y environs 500 000 prêtres dans le monde. Si sur ces 500 000, 50 se sont révélés être pédophiles, c'est un grand maximum. Ce qui bien loin des chiffres de l'Education Nationale.
De plus, tout les candidats au sacerdoce présentant un penchant homosexuel se sont révélés être pédophile. (ce qui ne veut pas dire que tous les pédophiles sont des personnes homosexuelles)
Si à ces 500 000 prêtres on ajoute les bonnes soeurs, vous voyez qu'il y a un nombre certains de personnes pour qui cela ne pose aucun problème de vivre la chasteté dans l'abstinence.
Raistlin a écrit :Bien sûr que dans l'idéal tout le monde serait hétérosexuel mais ce n'est pas le cas, alors que faire ? Priver les homosexuels de la chance d'aimer ? Quel Dieu d'Amour créerait ses enfants emplis du désir d'aimer et leur refuserait ce bonheur en les menaçant de les envoyer en Enfer à cause de la nature de leur sexualité ? (Et cessez de dire que que l'homosexualité est un manque de maturité sexuelle, vous n'en savez rien ! Aucun psychologue, aucun sexologue et aucun médecin n'a la réponse sur ce sujet et les évêques du monde entier non plus !)
Lisez Mgr Anatrella et vous découvrirez que justement les médecins ont la réponse sur la question de maturité !
[inutile | Seb]
Reprenez vos cours de philosophie et le discours de Freud : l'enfant passe de l'étape d'aimer son parente de même sexe (homosexualité) à celui d'aimer celui de sexe opposer car celui-ci démonte qu'il est aimable par ses qualités, par le fait le maris aime sa femme et réciproquement.
Vous avez des amis homosexuels : demandez-leur de vous parler de leur enfance, des rapports en les parents à la maison. Vous risquez de tomber de haut après ce que vous m'avez dit.
Raistlin a écrit :Voilà pourquoi je défends l'idée que l'homosexualité, vécue de manière responsable et enracinée dans l'amour, ne peut être condamnable aux yeux de Dieu. Ou alors ce serait un bien piètre Dieu d'Amour et de miséricorde que nous aurions là...
Mais que pensez-vous qu'est l'Amour ? La fornication uniquement ? Le fait de forcément vivre à 2 ?
[inutile | Seb]
Jésus n'a pas pris de femme. Donc il y a possibilité de se réaliser hors d'une vie à 2.
Par contre Jésus a eu une grande descendance spirituelle.
Dans l'Amour, il y a cette composante de fécondité. Par définition, l'homosexualité interdit cela : 2 personnes homosexuelles sont condamnée à la stérilité. Non pas par leur corps, mais par leur pratique.
Il y a donc un hic majeur dans l'amour de 2 personnes homosexuelles : cet amour est égoïste et fermé sur elles.
Raistlin a écrit : je me réserve le droit de ne pas être tout à fait d'accord avec elle sur certains détails
La conséquence d'un tel aveu est le fait que vous ne pouvez pas vous revendiquer catholique.
Il vous faut en être conscient. Il s'agit d'être cohérent avec vous-même : vous ne pouvez pas dire d'un coté être catho et de l'autre refuser l'enseignement de l'Eglise Catholique. En refusant cet enseignement : que reste-il en vous de catholique ?