Voilà qui me fait plaisir !Héraclius a écrit : Je ne défend pas vraiment la théorie de l'animal machine au sens que vous lui donnez. Il y a une réalité de la souffrance animale, et on peut tout à fait pécher contre les animaux. On DOIT aimer les animaux.
Moi-même je me suis rendu compte que je me suis mis, en approndissant ma foi, à faire attention aux insectes, à m'en débarasser sans les tuer, à me comporter un peu en jaïn. C'est totalement anecdotique mais cela montre bien que je ne nie pas toute spiritualité dans le rapport à l'animal. .
Ils n'ont pas la liberté humaine de hommes créés à l'image et à la ressemblance de Dieu. mais ils aiment tels qu'ils sont et une relation d'amour est possible, une relation entre deux mondes différents. Nous ne sommes pas d'accord sur ce point.[/quote]Héraclius a écrit : Maintenant, il n'ont pas le libre-arbitre, donc ils n'aiment pas. Point. Désolé, mais l'appel à la force invisible et mystique de la nature résistant à nos catégories ne prend pas des masses sur moi, en tout cas sur ce point théologio-philosophique que ne peut se trancher que par oui ou par non.
Si la création toute entière gémit dans les souffrances de l'enfantement, Jésus n'emporte-t-il pas dans sa résurrection toute la création ?Héraclius a écrit : Si ils avaient un libre-arbitre, Jésus serait mort pour eux, ils pourraient se convertir à la foi catholique, pécher, se damner et sauver leurs âmes.
N'est-ce pas le sens de ce que veut dire le père Varillon ?
"Nous avons laissé s'évanouir ou s'appauvrir la richesse de la foi chrétienne sur notre béatitude éternelle, dans la mesure où nous avons cessé quelque peu de suivre la pédagogie divine exprimée dans la Bible, Ce qui est plus grave, c'est que nous confondons immortalité de l'âme avec la résurrection de la chair. Nous réduisons le ciel à n'être que le lieu de l'âme immortelle.
[...
C'est pourquoi, selon la doctrine de l'Église, la vie éternelle heureuse est la permanence divinisée de tout l'homme : moi et tout moi. C'est moi et tout moi qui serai éternellement heureux. Quand je dis tout moi, j'entends toutes mes relations : si je suis marié, ma femme; si je suis père ou mère de famille, mes enfants; mes frères, mes soeurs; mes amis, ma communauté religieuse; mon milieu social, mon milieu professionnel; mon travail : non pas seulement l'intention que je met dans mon travail mais l'oeuvre elle-même. Notez bien au passage que, lorsque je dis tout l'homme, j'entends aussi tout le cosmos car nous sommes liés au cosmos tout entier, c'est à dire à l'univers de la matière, de la vie végétale et animale. "
Bien à vous,
Axou