Trinité a écrit : ↑mar. 19 déc. 2023, 16:10
Cher c moi,
Que je sois à l'ouest , c'est fort possible, du moins géographiquement , c'est indéniable...
D'autre part, il ne me semble pas avoir reformulé plusieurs fois cette question...quoique avec mon âge canonique on ne sait jamais...
Enfin, dans l'esprit , j'attendais simplement de mes frères, une position relative à ce sujet...
Vous me direz (à juste titre...) lisez , lisez...et vous aurez évidemment raison, en l'occurrence, j'aurais trouvé les réponses. Dans ce domaine, vous connaissez mon peu d'investissement, en la matière.
Tout cela n'est pas bien grave.
Joyeux Noël
Merci pour ce ton léger, fort bienvenu en ce temps d’avent – d’autant que je repartirai avant qu’il y ait eu un après….
Si je vous comprends bien, vous jouiez la provocation : soit. Cela voudrait dire que votre souci du salut de vos amis a trouvé une certaine paix…
(mais en effet relisez :Christian a dû vous répondre 2 fois. Ce qui il est vrai devenait hors sujet par rapport à votre préoccupation, mais vous l'aviez "lancé" sur ce dérivatif...)
Il y a d’ailleurs un point sur lequel je vous suivrai : celui du saint qui commet un péché mortel. Si j’entends bien les objections qui vous ont été faites par notamment Olivier, je le crois grandement possible : parce qu’un saint abhorre la tiédeur, que tous les saints ont « tremblé », qu’il ne faut pas oublier que les tentations du diable sont redoublées contre eux et sa malice, etc.
Toutefois, le diable aime se servir de ce risque (car qui peut savoir si son péché est vraiment mortel, sinon celui qui ne s’en pose même pas la question et donc certainement pas un saint, aurait-il chuté, car le cœur de Dieu est plus grand que leurs cœurs à tous) pour les désespérer – alors qu’il encourage les autres à suivre leur penchant…
Ce serait même un sujet à part entière et à distinguer du sujet de ce fil, car il le mériterait. Mais je doute qu’il susciterait beaucoup d’échanges, car faudrait-il oser se sentir concerné !
Il y a une sainte (parmi tant d’autres…) dont la vie est intéressante à ce sujet : Jeanne d’Arc. Par ses hésitations pendant son procès. Car un saint n’a pas la prétention de toujours détenir la science infuse, que la grâce peut se cacher de lui pour l’éprouver.
Celui qui coupa sa langue en la mordant pour « résister » quand une femme utilisait son corps pour lui donner de la volupté (rien que cette « solution » indique une grâce particulière car la faisabilité me parait fort insolite) relève de l’exceptionnel même parmi les saints. Et les tentations très folkloriques que nous connaissons comme ayant été celles par exemple du curé d’Ars, trouvent un équivalent dans l’entraînement des soldats d’élite, et ne rendent pas compte ou mal de ce qu’est vraiment une tentation diabolique, de sa force et de sa puissance sur l’esprit – pour prendre deux exemples opposés.
Or le « cas » des saints relève bien de la même doctrine que celui de tout le monde. Il vaudrait donc la peine de s’y pencher, de voir comment dans une telle situation, réagissent-ils.
J’ai dit que Satan chercherait à les désespérer, mais ce n’est là qu’une introduction et qui vous donne raison : ils ne le doivent pas. J’irai bien plus loin mais quand je le fais plus personne ne me comprend…
Joyeux noël à vous aussi...