La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

« Assurément, il est grand le mystère de notre religion : c'est le Christ ! » (1Tm 3.16)
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Carhaix
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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carhaix » mar. 13 août 2019, 18:39

cmoi a écrit :
mar. 13 août 2019, 17:39
Carhaix, je trouve que vous négligez la voie érémitique, qui peut prendre aujourd'hui bien des formes.

Aussi, il y a dans le catholicisme des pratiques auxquelles le Christ a promis le ciel pour récompense (j'en ai pratiqué plusieurs quand j'étais catholique)
Vous m'obligez aussi à dire ce dans le détail de quoi je n'entrerai pas par pudeur, mais d'une part je considère que si j'ai été plusieurs fois sauvé d'une mort certaine en raison de ma foi (parfois devant des témoins), ce n'est pas pour que j'aille en enfer... et d'autre part, il y a bien eu dans ma vie "quelque chose comme çà"

Pour en revenir à l'aspect "direction spirituelle" et "voie normale" que vous conseillez par prétérition, je dirai que les épreuves que j'ai connu devraient donner droit à certaines dispenses, lesquelles avaient été officiellement sollicitées et obtenues par moi en ce qu'elles pouvaient prendre comme tournure officielle, à l'époque.

Enfin, dans l'orthodoxie, la direction spirituelle s'exerce autrement. Un guide peut être consulté par les uns tous les jours, par d'autres une ou 2 fois dans une vie. Nous sommes des adultes !
Donc vous êtes un Saint, si je comprends bien.

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par cmoi » mer. 14 août 2019, 9:03

Cher Carhaix,

être ici-bas en état de grâce c'est aller au ciel en cas de mort immédiate (avec ou sans passage par le purgatoire).
A la question de savoir si nous sommes en état de grâce, la réponse de Jeanne d'Arc lors de son procès est une référence absolue : "si je n'y suis pas que Dieu veuille m'y mettre".
De fait, le catéchisme a beau définir, en faisant appel aux sacrements, cet état, ceux-ci ayant pour but de le donner et l'Eglise de les administrer, en dernier recours il y a le bon plaisir de Dieu face auquel tout le reste (Eglise, dogme et sacrements) peut aller se rhabiller.
Néanmoins il y a la promesse "ce que vous lierez sur terre... " etc et donc tout catholique qui se saurait potentiellement hors de cet état ne devrait avoir de plus grande hâte que d'aller se confesser et d'obtenir l'absolution (bien que cet empressement par lui-même puisse suffire à le lui faire recouvrer, sous la réserve des conditions de l'obtention de l'absolution) .

Par conséquent, je considère que tout chrétien devrait avoir la certitude que vous me reprochez pour 2 raisons :
  • les 3 personnes de la Trinité n'ont pas de plus grand désir et sont prêtes à tout pour qu'il en soit ainsi concernant chacun de nous
    Nous ne devrions pas en avoir un autre et être prêts à tout pour cela (c'est presque égoïste, car nous pourrions avoir pour priorité la gloire de Dieu ainsi manifestée ou autrement)
Il y a une vertu théologale qui s'appelle l'Espérance, égale à la foi et la charité, et qui n'a pas d'autre objet.

Je suis par conséquent fort surpris de votre réaction qui pour pertinente qu'elle fut (je n'avais pas pensé à cette conséquence là dans mon propos de départ) ressemble à une jalousie qui vous porte tort injustement : il en allait pour moi de même pour chaque baptisé fidèle à son baptême...

A quoi bon sinon tous ces échanges sur ce forum ? Ils ont pour but de nous aider à améliorer notre participation à la gloire de Dieu, non ?

Dans la foulée, hier, des échanges ici, je me suis surpris à certaines confidences. Mais elles supposent ("quelque chose comme çà") une interpolation ou interprétation à l'égard de certaines grâces (pas plus que le pape d'alors à l'égard du dogme de l'IC) et je n'ai pas l'infaillibilité - n'en ai pas besoin non plus pour y croire parce que c'est aussi le devoir de tout chrétien et le contraire un péché !

Pour lever tout esprit de dissimulation et reprendre ensuite le silence à ce propos, je vais le préciser : il est vrai que j'ai bénéficié dans mon enfance au moins , disons d'un traitement de faveur de la grâce, mais c'est parce que je l'avais appelée en toute innocence et confiance suite à un traumatisme qui figure à mes yeux encore aujourd'hui (et j'en ai connus ! directement ou indirectement) dans le top du top du genre (à l'exception des enfants vivant dans la misère et sous les bombes).
Je n'avais pas conscience que c'était une faveur, cela me semblait normal, je n'en ai parlé à personne parce que cela me semblait de l'ordre du secret et de l'intimité de chacun avec son créateur et sauveur. II m'a fallu longtemps pour constater mon erreur.
Mais cela n'a rien à voir avec le fond du sujet que vous avez lancé. A Quelques exceptions près dont celle citée par Hantouane, personne n'a la certitude absolue d'être sauvé, et les grâces particulières aussi insignes soient-elles n'y apportent aucun secours (pas plus que pour affronter la vie de tous les jours, au contraire cela souvent la complique...)
Mais je maintiens mon attitude de foi et d'espérance, parce qu'il m'est impossible d'en avoir une autre et même si j'ai comme tout un chacun croyant la crainte de l'enfer aussi.
Devenir un saint est de fait mon désir le plus sérieux, je sais aussi comment je souhaite le devenir, avec quelles particularités, et vu ce que Dieu m'a déjà permis de réaliser que je n'aurais jamais cru possible avant que cela n'arrive, j'ai bon espoir qu'il me le permette.
J'ignore pourtant si demain, face à une tentation qui travaillera sur mes faiblesses, je ne chuterai pas, mais ce qui est sûr c'est que je n'aurai d'autre hâte ensuite que de m'en relever.
A quoi sert sinon la foi, et toute cette théologie ?

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carhaix » mer. 14 août 2019, 19:24

cmoi a écrit :
mer. 14 août 2019, 9:03
Cher Carhaix,

être ici-bas en état de grâce c'est aller au ciel en cas de mort immédiate (avec ou sans passage par le purgatoire).
A la question de savoir si nous sommes en état de grâce, la réponse de Jeanne d'Arc lors de son procès est une référence absolue : "si je n'y suis pas que Dieu veuille m'y mettre".
De fait, le catéchisme a beau définir, en faisant appel aux sacrements, cet état, ceux-ci ayant pour but de le donner et l'Eglise de les administrer, en dernier recours il y a le bon plaisir de Dieu face auquel tout le reste (Eglise, dogme et sacrements) peut aller se rhabiller.
Néanmoins il y a la promesse "ce que vous lierez sur terre... " etc et donc tout catholique qui se saurait potentiellement hors de cet état ne devrait avoir de plus grande hâte que d'aller se confesser et d'obtenir l'absolution (bien que cet empressement par lui-même puisse suffire à le lui faire recouvrer, sous la réserve des conditions de l'obtention de l'absolution) .

Par conséquent, je considère que tout chrétien devrait avoir la certitude que vous me reprochez pour 2 raisons :
  • les 3 personnes de la Trinité n'ont pas de plus grand désir et sont prêtes à tout pour qu'il en soit ainsi concernant chacun de nous
    Nous ne devrions pas en avoir un autre et être prêts à tout pour cela (c'est presque égoïste, car nous pourrions avoir pour priorité la gloire de Dieu ainsi manifestée ou autrement)
Il y a une vertu théologale qui s'appelle l'Espérance, égale à la foi et la charité, et qui n'a pas d'autre objet.

Je suis par conséquent fort surpris de votre réaction qui pour pertinente qu'elle fut (je n'avais pas pensé à cette conséquence là dans mon propos de départ) ressemble à une jalousie qui vous porte tort injustement : il en allait pour moi de même pour chaque baptisé fidèle à son baptême...

A quoi bon sinon tous ces échanges sur ce forum ? Ils ont pour but de nous aider à améliorer notre participation à la gloire de Dieu, non ?

Dans la foulée, hier, des échanges ici, je me suis surpris à certaines confidences. Mais elles supposent ("quelque chose comme çà") une interpolation ou interprétation à l'égard de certaines grâces (pas plus que le pape d'alors à l'égard du dogme de l'IC) et je n'ai pas l'infaillibilité - n'en ai pas besoin non plus pour y croire parce que c'est aussi le devoir de tout chrétien et le contraire un péché !

Pour lever tout esprit de dissimulation et reprendre ensuite le silence à ce propos, je vais le préciser : il est vrai que j'ai bénéficié dans mon enfance au moins , disons d'un traitement de faveur de la grâce, mais c'est parce que je l'avais appelée en toute innocence et confiance suite à un traumatisme qui figure à mes yeux encore aujourd'hui (et j'en ai connus ! directement ou indirectement) dans le top du top du genre (à l'exception des enfants vivant dans la misère et sous les bombes).
Je n'avais pas conscience que c'était une faveur, cela me semblait normal, je n'en ai parlé à personne parce que cela me semblait de l'ordre du secret et de l'intimité de chacun avec son créateur et sauveur. II m'a fallu longtemps pour constater mon erreur.
Mais cela n'a rien à voir avec le fond du sujet que vous avez lancé. A Quelques exceptions près dont celle citée par Hantouane, personne n'a la certitude absolue d'être sauvé, et les grâces particulières aussi insignes soient-elles n'y apportent aucun secours (pas plus que pour affronter la vie de tous les jours, au contraire cela souvent la complique...)
Mais je maintiens mon attitude de foi et d'espérance, parce qu'il m'est impossible d'en avoir une autre et même si j'ai comme tout un chacun croyant la crainte de l'enfer aussi.
Devenir un saint est de fait mon désir le plus sérieux, je sais aussi comment je souhaite le devenir, avec quelles particularités, et vu ce que Dieu m'a déjà permis de réaliser que je n'aurais jamais cru possible avant que cela n'arrive, j'ai bon espoir qu'il me le permette.
J'ignore pourtant si demain, face à une tentation qui travaillera sur mes faiblesses, je ne chuterai pas, mais ce qui est sûr c'est que je n'aurai d'autre hâte ensuite que de m'en relever.
A quoi sert sinon la foi, et toute cette théologie ?
Cher Cmoi,

Veuillez me pardonner si ma remarque vous a blessé. Je ne sais pas comment me positionner face à quelqu'un qui témoigne de son état de grâce. Ça me dépasse ! À mon avis, il faut être très prudent à ce sujet.

Si Jeanne d'Arc fait cette réponse de Normand à ses accusateurs, c'est qu'elle a bien flairé le piège qu'on lui tendait. Il est clair que si elle avait répondu : "je suis en état de grâce", elle en aurait été blâmée pour présomption. Car seul Dieu sait si nous sommes en état de grâce. Même en sortant du confessionnal, nous ne pouvons pas en être complètement sûr. On peut juste présumer que oui, mais le jugement ultime revient à Dieu seul.

Et je pense aussitôt à un certain nombre de passages, d'ailleurs très connus, des Écritures : la Parabole du Pharisien et du Publicain (l'un est persuadé d'être sauvé, et regarde l'autre avec dédain, alors que c'est justement l'autre que Dieu justifie, et non lui), la surprise des Damnés et des Élus lors du Jugement dernier (car les Damnés se croyaient sauvés, alors que les élus se croyaient damnés), la sentence du Christ "Ils ont touché leur récompense" appliquée à ceux qui claironnent tambour battant leurs exploits en matière spirituelle (mais toi, quand tu pries, enferme toi dans ta chambre, et garde le secret, etc.).

Peut-être, oui, que vous êtes en état de grâce. Très bien ! Tant mieux ! De là à dire : "j'irai au Paradis, et celui-ci que je connais, le pauvre, il ira sûrement en Enfer", il y a un seuil considérable à franchir. Cela me fait d'ailleurs penser à un autre passage : "Ne jugez pas afin de n'être pas jugés", de quel jugement parle le Christ si ce n'est du jugement par excellence qui envoie les uns en Enfer et les autres au Paradis ? N'est-ce pas un rappel que seul Dieu prononce le jugement, et personne d'autre à sa place ? Et : "mes pensées sont au-dessus de vos pensées", à ne pas oublier non plus.

Mais là où je suis inquiet, c'est lorsque vous reconnaissez ne pas fréquenter de prêtre, et qu'en rencontrer une fois ou deux dans sa vie suffit amplement, car après tout "nous sommes adultes" ! Voilà qui me paraît s'éloigner hardiment des consignes les plus élémentaires de l'Église pour garder son âme en état de grâce et éloignée des embûches du Démon. Je ne sais pas comment ça se passe dans l'orthodoxie, mais j'imagine que ce ne doit pas être très différent. Si vous lisez les pères du désert, et Jean Cassien, vous pouvez voir qu'ils se fréquentaient sans cesse justement pour se soutenir face aux attaques démoniaques (il n'est pas bon que l'homme soit seul, etc. Autre passage des Écritures).

cmoi
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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par cmoi » ven. 16 août 2019, 9:41

N'ayez crainte, vous ne m'avez nullement blessé, juste sidéré au début, et je sens bien votre haute sollicitude de plus en plus affirmée et qui suffirait à elle seule à sinon me guérir !
elle me fait d'ailleurs réfléchir, d'autant que je suis parfaitement en accord avec ce que vous écrivez, - à mon éventuelle présomption.

Pour vous le dire simplement, je vais bien sûr me confesser quand c'est nécessaire et plus souvent si c'est possible, mais de là à avoir un vrai guide, cela ne s'invente pas (ce qui me semblait votre propos) et il faut en trouver un qui convienne (j'en ai eu, ils sont décédés) et sinon. je crains de ne pas être le seul à devoir appliquer une stratégie de remplacement.
Avec l'âge, il me semble sincèrement que le besoin n'est plus le même, que la fidélité du souvenir puisse en tenir lieu en partie.
Aurais-je l'audace d'ajouter ici que dans mon cas, ce n'est pas chose facile...? Oui, car je le regrette vraiment, si j'en excepte en partie la cause car sinon j'y vois surtout une tentation redoublée là où il devrait y avoir consolation.

Concernant l'humilité, je me suis aperçu qu'il y en avait plus à s'exposer et se soumettre aux réactions, qu'à rester dans son coin et refuser les honneurs, sous couvert d'humilité, en se disant que nos qualités sont perdues, quel gâchis, alors que c'est de notre faute !
Le juste milieu est difficile à trouver... comme le disait l'encyclique récemment évoquée dans l'histoire d'un schisme, le dialogue pour examen de conscience ne peut-il être un substitut de guidance ?

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carhaix » ven. 16 août 2019, 9:51

cmoi a écrit :
ven. 16 août 2019, 9:41
N'ayez crainte, vous ne m'avez nullement blessé, juste sidéré au début, et je sens bien votre haute sollicitude de plus en plus affirmée et qui suffirait à elle seule à sinon me guérir !
elle me fait d'ailleurs réfléchir, d'autant que je suis parfaitement en accord avec ce que vous écrivez, - à mon éventuelle présomption.

Pour vous le dire simplement, je vais bien sûr me confesser quand c'est nécessaire et plus souvent si c'est possible, mais de là à avoir un vrai guide, cela ne s'invente pas (ce qui me semblait votre propos) et il faut en trouver un qui convienne (j'en ai eu, ils sont décédés) et sinon. je crains de ne pas être le seul à devoir appliquer une stratégie de remplacement.
Avec l'âge, il me semble sincèrement que le besoin n'est plus le même, que la fidélité du souvenir puisse en tenir lieu en partie.
Aurais-je l'audace d'ajouter ici que dans mon cas, ce n'est pas chose facile...? Oui, car je le regrette vraiment, si j'en excepte en partie la cause car sinon j'y vois surtout une tentation redoublée là où il devrait y avoir consolation.

Concernant l'humilité, je me suis aperçu qu'il y en avait plus à s'exposer et se soumettre aux réactions, qu'à rester dans son coin et refuser les honneurs, sous couvert d'humilité, en se disant que nos qualités sont perdues, quel gâchis, alors que c'est de notre faute !
Le juste milieu est difficile à trouver... comme le disait l'encyclique récemment évoquée dans l'histoire d'un schisme, le dialogue pour examen de conscience ne peut-il être un substitut de guidance ?
Cmoi, j'ai quelques difficultés à comprendre ce que vous écrivez. Que voulez-vous dire par "s'exposer" et "refuser les honneurs" ? Concrètement ?
Si vous vous confessez, hé bien, tout va bien. Ne tenez pas compte de mon précédent message. J'avais compris que vous ne voyiez jamais de prêtre.

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carolus » ven. 16 août 2019, 14:16

L'athée a écrit :
sam. 10 août 2019, 21:06
L'athée :
Bonjour à vous.
Bonjour, cher L'athée. :)
L'athée a écrit :
sam. 10 août 2019, 21:06
L'athée :
J'aimerais savoir quelle est votre opinion sur la violence exercée par Dieu et ses anges dans l'Apocalypse. Est-elle justifiée ?
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ n’a jamais caché son avènement pour juger le monde.
CEC 677 Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du Jugement dernier (cf. Ap 20, 12) après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe (cf. 2 P 3, 12-13).
S. Pierre nous a annoncé : « Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété, vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion. Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice » (2 P 3, 11-13).

L’ultime ébranlement cosmique, « où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion » (2 P 3, 11-13), est selon le dessein de Dieu. :(

Il s’agit du « triomphe de Dieu sur la révolte du mal [qui] prendra la forme du Jugement dernier » (CEC 677).

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par cmoi » ven. 16 août 2019, 15:44

Concrètement ? Je vais prendre l’exemple d’un sportif dont la performance dans sa spécialité se mesure par une mesure neutre et objective et non comparative ou appréciative, par exemple un chronomètre.
Il peut acquérir la certitude de son succès (champion olympique, record du monde, qu’importe, avec toutes les retombées médiatiques…) sans que presque personne ne le sache.
Et refuser de concourir, par modestie (ou crainte que cela ne lui monte à la tête) l’offrant au Seigneur, sacrifiant tous les avantages que cela lui aurait procuré. Il pourra continuer son entraînement, résister malgré les difficultés qu’il rencontrera dans la vie à l’amertume, mais il n’aura pas donné le plaisir du beau et de l’effort qu’il pouvait donner aux spectateurs, ceux qui le connaîtront et qu’il entraînera ou qui le soutiendront ne se sentiront pas grandis par ses exploits, ils ne profiteront pas autant ou pas du tout de ses conseils (les mêmes que sinon), etc.
II peut aussi, comme cela s’est vu (Cf. notamment « les charriots de feu »), concourir et se servir de sa victoire et de ce qu’elle lui permet pour se livrer à un apostolat chrétien +/- discret. Il sera une « vedette », mais cela ne l’obligera-t-il pas que mieux à devenir exemplaire, à corriger ses défauts, etc. ?

En résumé : la voie monastique ne convient qu’aux moines, elle risque sinon de susciter plus d’incompréhension que d’édification

Je vous accorde que je ne suis pas toujours clair...

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carhaix » sam. 17 août 2019, 1:14

Non, ce n'est pas clair du tout. Vous ne voulez pas dire les choses simplement et directement ? Le Salut est un concours ? Vous avez un chronomètre pour évaluer de façon neutre et rigoureuse l'état de grâce ? Il faut des spectateurs qui assistent à nos exploits spirituels ? Est-ce qu'on doit aussi saluer sous les bravos ? Que pensez-vous des citations des Évangiles que j'ai mis plus haut ?

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carhaix » sam. 17 août 2019, 1:21

Et accessoirement, avez-vous parlé de cette théorie aux prêtre que vous fréquentez ?

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Hantouane » sam. 17 août 2019, 8:49

Carolus a écrit :
ven. 16 août 2019, 14:16
L'athée a écrit :
sam. 10 août 2019, 21:06
L'athée :
Bonjour à vous.
Bonjour, cher L'athée. :)
L'athée a écrit :
sam. 10 août 2019, 21:06
L'athée :
J'aimerais savoir quelle est votre opinion sur la violence exercée par Dieu et ses anges dans l'Apocalypse. Est-elle justifiée ?
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ n’a jamais caché son avènement pour juger le monde.
CEC 677 Le triomphe de Dieu sur la révolte du mal prendra la forme du Jugement dernier (cf. Ap 20, 12) après l’ultime ébranlement cosmique de ce monde qui passe (cf. 2 P 3, 12-13).
S. Pierre nous a annoncé : « Ainsi, puisque tout cela est en voie de dissolution, vous voyez quels hommes vous devez être, en vivant dans la sainteté et la piété, vous qui attendez, vous qui hâtez l’avènement du jour de Dieu, ce jour où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion. Car ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c’est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice » (2 P 3, 11-13).

L’ultime ébranlement cosmique, « où les cieux enflammés seront dissous, où les éléments embrasés seront en fusion » (2 P 3, 11-13), est selon le dessein de Dieu. :(

Il s’agit du « triomphe de Dieu sur la révolte du mal [qui] prendra la forme du Jugement dernier » (CEC 677).
L'ultime ébranlement cosmique n'est pas selon le dessein de Dieu je pense Carolus que c'est plutôt une anomalie ... :( Mais c'est ainsi, Jésus le sait, et effectivement il y a plus rien à faire la fin du monde vient à grand pas, le mal est fait et le jugement arrive. Son jugement va sûrement tenir compte de tout ce qui a amené à cet ébranlement cosmique ...

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carolus » sam. 17 août 2019, 13:53

Hantouane a écrit :
sam. 17 août 2019, 8:49
Hantouane :

L'ultime ébranlement cosmique n'est pas selon le dessein de Dieu je pense Carolus que c'est plutôt une anomalie ... :(
Merci de votre réflexion, cher Hantouane. :)

Considérons le passage suivant :
Is 65, 17 Oui, voici : je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle, on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Dieu va créer « un ciel nouveau et une terre nouvelle ». Il s’agit d’un dessein de Dieu.

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Trinité » sam. 17 août 2019, 16:16

Carolus a écrit :
sam. 17 août 2019, 13:53
on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
[/quote]

Ah bon!

On ne souviendra plus donc, de nos proches disparus et de notre vie antérieure près d'eux!

Très étonnant!

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carolus » sam. 17 août 2019, 21:19

Trinité a écrit :
sam. 17 août 2019, 16:16
Trinité :
Carolus a écrit :
sam. 17 août 2019, 13:53
Is 65, 17
on ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l’esprit.
Ah bon!
C’est merveilleux, n’est-ce pas, cher Trinité ?
Trinité a écrit :
sam. 17 août 2019, 16:16
Trinité :
On ne souviendra plus donc, de nos proches disparus et de notre vie antérieure près d'eux!

Très étonnant!
La nouvelle terre va être différente.
CEC 1044 Dans cet " univers nouveau " (Ap 21, 5), la Jérusalem céleste, Dieu aura sa demeure parmi les hommes. " Il essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé " (Ap 21, 4 ; cf. 21, 27).
Dieu « essuiera toute larme [des] yeux » de son peuple, c’est-à-dire de ceux qui sont devenus enfants de Dieu.

Concernant la terre nouvelle, CEC 1044 cite Ap 21, 27 : « Rien de souillé n’y entrera jamais, ni personne qui pratique abomination ou mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Que nous soyons « inscrits dans le livre de vie de l’Agneau » ! 🙏

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Hantouane » sam. 17 août 2019, 22:03

Carolus a écrit :
sam. 17 août 2019, 21:19
Trinité a écrit :
sam. 17 août 2019, 16:16
Trinité :

Ah bon!
C’est merveilleux, n’est-ce pas, cher Trinité ?
Trinité a écrit :
sam. 17 août 2019, 16:16
Trinité :
On ne souviendra plus donc, de nos proches disparus et de notre vie antérieure près d'eux!

Très étonnant!
La nouvelle terre va être différente.
CEC 1044 Dans cet " univers nouveau " (Ap 21, 5), la Jérusalem céleste, Dieu aura sa demeure parmi les hommes. " Il essuiera toute larme de leurs yeux ; de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé " (Ap 21, 4 ; cf. 21, 27).
Dieu « essuiera toute larme [des] yeux » de son peuple, c’est-à-dire de ceux qui sont devenus enfants de Dieu.

Concernant la terre nouvelle, CEC 1044 cite Ap 21, 27 : « Rien de souillé n’y entrera jamais, ni personne qui pratique abomination ou mensonge, mais seulement ceux qui sont inscrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Que nous soyons « inscrits dans le livre de vie de l’Agneau » ! 🙏
Et que signifie "inscrits dans le livre de vie de l'Agneau" Carolus ? Ceux qui concourent à la vie de l'Agneau de la fin des temps ?

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Re: La violence dans l'Apocalypse de saint Jean

Message non lu par Carolus » dim. 18 août 2019, 2:38

Hantouane a écrit :
sam. 17 août 2019, 22:03
Hantouane :
Carolus a écrit :
sam. 17 août 2019, 21:19
Carolus :
Que nous soyons « inscrits dans le livre de vie de l’Agneau » ! 🙏
Et que signifie "inscrits dans le livre de vie de l'Agneau" Carolus ?
Merci de votre question, cher Hantouane. :)
CEC 675 Avant l’avènement du Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants (cf. Lc 18, 8 ; Mt 24, 12).
D’après CEC 675, « l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants ».

Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ décrit cette épreuve finale de la manière suivante :
Mt 24, 11-13 Beaucoup de faux prophètes se lèveront, et ils égareront bien des gens. À cause de l’ampleur du mal, la charité de la plupart des hommes se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé.
Il faut devenir enfant de Dieu et rester obéissant à notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ jusqu’à la fin de notre vie pour être inscrit « dans le livre de vie de l'Agneau». :oui:

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