J'espère sincèrement que vous avez raison pour cette nouvelle génération de prêtres!Ce qui est remarquable à mes yeux, j'y reviens en fait, c'est que de nos jours, on vit une époque plus hédoniste que les années 60, 70, 80
Sinon j'ai une analyse un peu différente de vous sur ce courant des années 60-80. Certes les mœurs étaient moins libérées comme vous le faites justement remarquer. Je me rappelle du scandale du 45 tours de Michel Polnareff qui avait montré la moitié d'une fesse de profil sur la pochette! Mais c'était un élan très puissant, révolutionnaire, militant, très actif, cherchant à faire table rase du passé pour faire table rase. Et de fait il a tout mis par terre dans un large spectre, depuis la permissivité amorale jusqu'à vider les églises de tout décorum et des statues de la Vierge comme des saints. Ce que vous voyez n'est que le paysage désolé "post nucléaire" brûlé par les retombées toujours radioactives. Et beaucoup de prêtres de cette génération ont balayé des pans entiers des croyances anciennes, remplacées par leur conception plus "lâche".
Je crois qu'il faut voir le tout global de cette époque et une perte de croyance dans un absolu et un idéal de sainteté. C'est le constat il me semble de Benoit XVI.
Si une nouvelle génération plus missionnaire se sent prête à reconstruire, et bien bravo à eux.