Carolus a écrit :
" Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai, moi aussi, pour lui devant mon Père qui est aux cieux ; mais celui qui me reniera devant les hommes, je le renierai, moi aussi, devant mon Père qui est aux cieux " (Mt 10, 32-33).
« Le service et le témoignage de la foi sont requis pour le Salut » (CEC 1816).
Donc, il n’est pas chrétien de s’abstenir de témoigner de sa foi en Jésus-Christ.
Je vous remercie vraiment beaucoup, Carolus.
Peut-être à tort, je ressens une telle réticence dans le témoignage par voie orale, de la part du plus grand nombre, que je me torturais à l'instant l'esprit, me demandant, sans la moindre envie de provoquer, mais uniquement aux fins de me rassurer, si la manière d'aimer de Jésus, par l'enseignement de la parole, était une manière aimante ou non (j'allais jusqu'à faire l'hypothèse que sa parole était peut-être haineuse), tant se répand dans notre consensus de communication ce qui m'apparait comme de la méfiance à l'égard de l'échange verbal, et que par honnêteté, j'étais en train de remettre en question moi aussi. J'en arrivais donc à ce questionnement puisque Jésus nous donne le commandement de nous aimer les uns les autres comme Il nous a aimés. Comme avec l'évangile, avec ses enseignements, Lui, Verbe, nous a aimés en utilisant abondamment la parole, je me prenais donc à me méfier de celle-ci, en ces termes. Encore tout de suite, malgré l'aberration évidente de mon questionnement, la réticence dont témoignent les attitudes du christianisme actuel pour l'échange oral ne me détourne pas, en raison de ce témoignage silencieux, de poursuivre ce questionnement déstabilisant. Sauriez-vous m'expliquer, vous ou quelqu'un d'autre, ce que je ne comprends manifestement pas, svp?