ETUDES, revue jésuite, oct. 1976, article "oecuménisme au proche orient", page 572,
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... f142.image
Autre preuve:Autre problème concret, très sensible en Egypte: la reconnaissance réciproque des sacrements, en particulier du baptême et du mariage (4). Depuis la fin du siècle dernier, les coptes catholiques avaient adopté la pratique de rebaptiser sous condition tous les coptes orthodoxes qui voulaient entrer dans l'Eglise catholique (5). Pratique humiliante pour les personnes concernées, car cette manière d'agir équivalait à les considérer comme n'étant même pas chrétiens. Pour l'Eglise copte orthodoxe elle-même, c'était comme une injure: cette Eglise, qui a maintenu sa foi et sa fidélité tout au long d'une histoire souvent très difficile, voyait pratiquement mis en doute le fondement même de son existence. Cette attitude des coptes catholiques a eu comme conséquence une réaction analogue de la part des orthodoxes. Ils ont mis en question la validité du baptême catholique et ont adopté, à une période assez récente, la pratique de rebaptiser tous les catholiques qui se joignent à leur Eglise, à l'occasion de mariages mixtes ou autrement. Un tel durcissement réciproque, dépourvu de tout fondement théologique sérieux, suscite évidemment des méfiances et des ressentiments qui ne se laissent pas surmonter du jour au lendemain. Au cours des dernières années, les catholiques ont adopté une attitude plus souple et plus éclairée, mais la réaction orthodoxe restait très vive, encore récemment,
Pourquoi l'Eglise catholique avait-elle pris les baptêmes des coptes orthodoxes partiellement comme invalide?G. Giamberardini. « La Réitération du baptême des coptes qui reviennent à l'unité catholique », dans Proche-Orient Chrétien. 2 (1952). p. 214-242; 3 (1953), p. 119-144, 306-322.
Les coptes orthodoxes pratiquent deux rituels de baptême:
- Le court, avec une forme comme celle des catholiques.
- Le long qui était regardé comme tritheïste.
A chaque immersion le prêtre dit:
https://www.youtube.com/watch?v=PB9Zlr8H-J4
- "Je te baptise au nom du Père. Amen"
- "Je te baptise au nom du Fils. Amen"
- "Je te baptise au nom du Saint-Esprit Consolateur. Amen"
Cela est une multiplication de noms, car le nom de Dieu doit être prononcer en singulier. Un seul nom, une seul substance des trois personnes divines. (saint August. "in Johann tract. 6,9 - http://newadvent.org/fathers/1701006.htm ; saint Thomas, III q.66 a.5 ad 6: "Bien qu'il y ait trois noms personnels pour les trois Personnes, il n'y a pourtant qu'un seul nom essentiel. Or la puissance divine qui agit dans le sacrement, appartient à l'essence. C'est pourquoi on dit " au nom " (singulier), et non pas " aux noms " (pluriel)."; http://docteurangelique.free.fr/bibliot ... ique3a.htm ; Nicolas Gihr, page 266, https://archive.org/stream/LesSacrement ... 9/mode/2up )
Et on peut encore observer autre chose:
4min 50sec:
https://www.youtube.com/watch?v=W-_hll-d2FM
- "Béni soit le Dieu le Père. Amen."
- "Béni soit son Fils unique notre Seigneur Jésus Christ. Amen."
- "Beni soit le Saint-Esprit Consolateur. Amen."
Si quelqu'un plonge un enfant trois fois dans l'eau au nom du Père et du Fils et de l'Esprit Saint, Amen, et qu'il ne dit pas : " Je te baptise au nom du Père et du Fils et de l'Esprit Saint, Amen ", l'enfant n'est pas baptisé. - Denz. 1317: contre les jansénistes: DH2327, proposition condamnée: 27. Il fut un temps où un baptême conféré sous cette forme : "Au nom du Père, etc.", en omettant "Je te baptise", était valide. Denz. 1321: Censure : condamnées et prohibées comme étant) selon le cas, téméraires, scandaleuses, malsonnantes, proches de l'hérésie, sentant l'hérésie, erronées, schismatiques et hérétiques.