Trinité,
Cependant je me posais la question de la provenance du mal (par exemple) obsessionnel chez certaines personnes ,viol ,sadisme ,envie de meurtres etc... ces déviances n'atteignent pas tout le monde!
Pourquoi certains sont ils affectés de cela ,de façon bien souvent maladive et incontrôlable?
Nous débordons du thème, nous ne sommes plus dans l’origine du mal, mais dans ses conséquences. Cela ressort autant de la psychologie que de la théologie, mais je vais quand même tenter une approche, car c’est avant tout une maladie de l’âme.
D’abord il faut comprendre ce qu’est une obsession :
État psychique consistant dans la présence à l’esprit d’une préoccupation ou d’une représentation, une pensée, que la volonté ne parvient pas à écarter.
Puis une compulsion :
Désir ou besoin psychique irrésistible, considéré comme irrationnel, et qui pousse à agir afin de moins se sentir angoissé ou en détresse.
L’obsession provient d’une fissure (manque dans une solution de continuité), qui ne trouve sa finalité uniquement dans un acte réparateur, d’où la compulsion. L’obsession donne naissance à une pulsion qu’il faut absolument assouvir pour être dégagé du stress qu’elle procure.
Nos attirances ou nos répulsions proviennent de nos souvenirs et de la compréhension que nous en avons. Elles sont le résulta de notre vécu, de la sécurité ou du traumatisme que nous en avons ressenti. Nous avons besoin de reproduire ou d’éloigner l’acte qui a procuré plaisir ou souffrance, pour en avoir à nouveau la jouissance ou en être libéré.
Tout cela est le lot de notre système limbique qui développe des relations entre émotions et réponses automatique, peur, colère ou quiétude, plaisir et dépendance.
On ne peut non plus ignoré une relation entre les vices et les vertus, notre âme y est soumise, et selon moi elle imprègne le cerveau, et cela depuis sa conception.
Les exemples que vous citer provienne du désir d’imposer sa volonté à l’autre, et du plaisir qui en découle.
La déviance se produit quand nous transgressons une norme, elle devient normalité quand la volonté n’est pas réglée sur l’ordre moral établi, mais sur une moralité qui est propre à l’individu, qui provient de son éduction et de la conscience qu’il en a.
Petit exemple : Un père, qui représente l’ordre morale établi, dit à son jeune fils qu’il ne faut pas dire la vérité car cela n’apporte que des ennuis ; si le fils à déjà entendu que : « Toute vérité n’est pas bonne à dire », alors il croit son père, et devient un menteur irrépressible.
Pour qu’il y ait reproduction d’un acte il faut que cet acte procure du plaisir à celui qui le commet. Il doit être rare qu’une personne reproduise sur lui-même, ou sur autrui, un acte qui le fasse souffrir, sans ressentir la moindre récompense pour lui même.
Certain se contente de peu, et on donc besoin de moins de récompense, d’autre en son gourmand et ne peuvent se passé de cette stimulation, le démon tient son rôle, il nous pousse toujours du coté ou nous allons tomber..
Dans un nombre limité de cas, la dépendance est une maladie neurologique, qui touche un ensemble de neurorécepteur qui gère le besoin en récompense du cerveau. Normalement la personne se suffit d’une unique récompense, le plaisir naît procure de la joie, et on en reste là. Dans le cas d’une déficience des neurorécepteurs une récompense ne suffit pas, il y a non saturation, et la demande est constante.
La question à se poser c’est, est ce que le problème vient du cerveau avant de venir de l’âme, ou de l’âme avant le cerveau ? Autrement dit, le corps forme t’il l’âme, ou l’âme forme t’elle le corps ? Mais est ce bien a place d’une telle question…