Mac a écrit :
Votre erreur est de relier "le propos de confesser" au danger imminent. Non! l'art 962 parag 2 vous dit "Dans la mesure du possible" autrement dit il n'est pas sur que vous ayez le temps, et que le prêtre ait le temps de vous instruire de ce qui est requis.
Can. 962 - § 1. Pour qu'un fidèle bénéficie validement d'une absolution sacramentelle donnée à plusieurs ensemble, il est requis non seulement qu'il y soit bien disposé, mais qu'il ait en même temps le propos de confesser individuellement, en temps voulu, les péchés graves qu'il ne peut pas confesser ainsi actuellement.
Excusez-moi mais ma faible intelligence semble m'interdire de m'exprimer correctement afin que de pouvoir me faire comprendre.
Je vais donc recommencer :
Ce que je relie c'est que seule la confession individuelle est valide en confessant ses péchés graves par leur espèce et leur nombre à un prêtre
sauf en cas d'impossibilité particulière.
Parmi ces impossibilités il y a le danger de mort imminent qui pourrait empêcher le prêtre d'entendre chaque confession.
L'Eglise dans sa Miséricorde accorde la possibilité au prêtre d'absoudre le groupe de pénitent dans cette situation précise.
Mais même dans ce cadre le prêtre, dans la mesure du possible, doit rappeler les conditions de l'obtention de l'absolution et idéalement une exhortation pour inviter à un acte de contrition individuel.
Ce qui est dit dans la mesure du possible c'est de rappeler les conditions de la confession valide = individuelle et confession de tous les péchés graves par leur espèce et leur nombre.
L'article suivant stipule que pour les survivants la confession individuelle est nécessaire (car elle est la norme) :
Can. 963 - Restant sauve l'obligation dont il s'agit au ⇒ can. 989 ( Tout fidèle parvenu à l'âge de discrétion est tenu par l'obligation de confesser fidèlement ses péchés graves au moins une fois par an.),
un fidèle dont les péchés graves sont remis par une absolution générale recourra à la confession individuelle le plus tôt possible et dès qu'il en a l'occasion, avant de recevoir une nouvelle absolution générale, à moins que n'intervienne une juste cause.