Voilà ce qu'enseigne l'Eglise catholique et auquel j'adhère sans réserve :Métazét a écrit :Si j'en crois votre vision des choses, cela voudrait dire qu'après la mort, un homme mort en état de péché mortel et qui se rendrait compte, à ce moment-là, que l'Enfer n'est pas ce qu'il voulait, pourrait encore être sauvé en demandant pardon à Dieu, en acceptant cet amour miséricordieux divin. Car en effet, on ne peut pas parler d'acte pleinement libre s'il n'est pas en toute connaissance de cause. L'ignorance, avant la mort, de ce que c'est l'Enfer, fait que l'acte de persister dans le pêché est moins libre que l'acte de regret qui suit la mort, lorsque cet homme est en Enfer. Or, si, comme vous le dites, c'est par respect de la liberté humaine - et non par châtiment - que Dieu ne sauve pas l'homme mort en état de péché mortel, alors c'est une nouvelle fois respecter la liberté humaine que de le tirer de là et de l'accepter en son sein s'il n'aime pas l'Enfer et regrette ses erreurs.
Pourtant, je ne crois pas que ce soit là ce qu'enseigne votre religion...
" S’il veut que « tous parviennent au repentir » (2 P 3,9), Dieu a toutefois créé l’homme libre et responsable, et il respecte ses décisions. C’est donc l’homme lui-même qui, en pleine autonomie, s’exclut volontairement de la communion avec Dieu, si, jusqu’au moment de sa mort, il persiste dans le péché mortel, refusant l’amour miséricordieux de Dieu. "
" Nous ne pouvons pas être unis à Dieu à moins de choisir librement de l’aimer. Mais nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous péchons gravement contre Lui, contre notre prochain ou contre nous-mêmes : " Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un homicide ; or vous savez qu’aucun homicide n’a la vie éternelle demeurant en lui " (1 Jn 3, 15). Notre Seigneur nous avertit que nous serons séparés de Lui si nous omettons de rencontrer les besoins graves des pauvres et des petits qui sont ses frères (cf. Mt 25, 31-46). Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ". "
Je me demande bien de quelle façon vous déduisez de l'unique phrase de mon cru ("C'est surtout un refus pour Dieu de sauver l'homme contre son gré, au mépris de sa liberté") - qui n'est jamais qu'une reformulation des textes catéchétiques - une contradiction avec l'enseignement de la sainte Eglise catholique. Merci d'instruire plus rigoureusement votre procés en hérésie.
Quant à la "vision des choses" que vous m'attribuez, sachez qu'elle n'est pas la mienne.
Cordialement
Christophe[/align]