Le néant dites-vous ? Quel néant ? qu'est-ce qui tombe dans le néant ? Le corps ou l'âme ? ou les deux peut être ?Plusieurs prêtre m'ont présenté la mort (l'état) comme le néant. C'est une vision à laquelle je m'accorde car elle place parfaitement en opposition l'amour et la plénitude qui va avec.
Je suis surpris par cette remarque parce que la mort ce n'est pas du tout le néant. Au plan philosophique le néant est un concept : c'est le rien en tant que rien et non la négation de l'être, donc de l'existence. Différenciation entre le fait de pouvoir nier le réel (l'être et le non-être et le rien en tant que rien -qui n'a jamais engendré et n'a d'existence qu'en tant que rien). De quel concept le prêtre fait-il référence parce que dans les deux cas de toute façon, je crois que c'est une erreur. Si l'utilisation du néant s'apparente à la mort (ce qui est faux au plan philosophique du reste) jamais un individu qui donc par définition à existé, ne peut passer d'un concept "existence" au concept néant. Et si c'est plus la mort qui serait un passage de l'être au non-être, c'est en partie faux également. La partie vraie s'apparenterait donc au fait que l'homme vit et par sa mort devient non-être, mais c'est vision reste antrophologique d'une certaine façon puisque toujours au plan philosophique l'homme n'est pas seulement substance, il est également et surtout âme. Et si on se place maintenant au plan théologique, l'âme qui certes est un concept philosophique, représente intrinséquement une entité intrinséquement lié à Dieu. Par ce fait je ne peux comprendre comment l'âme humaine pourrait tomber dans le néant (ou le non-être en étant vraiment très approximatif au plan philosophique) et donc ne pas retrouver son créateur ? C'est en cela que cette vision est à mon sens une vision purement anthropologique.
De plus j'aimerai que vous expliquiez comment l'amour pourrait exister si l'âme humaine tombe dans une abyssale inexistance ? :blink:
En Christ,
"Monachorum"